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  • : Remontons dans le temps, en pleine période des Sixties où un seul groupe semble avoir atteint le statut de légende : Grateful Dead. Jerry Garcia (disparu en 1995) personnage emblématique du groupe, guitariste hors pair vous emmène sur les traces d'une époque hors du commun...
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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 13:27
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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 10:53

 

« My name is Steve and I’m your walking man »

 

 

 Seasick Steve a grandi dans la rue. A 13 ans, il claque la porte de la maison et se dépatouille à coups de petits boulots. Ses séjours en prison, il a arrêté de les compter. Par contre, il se souvient que la vie en tournée, c'est un peu comme le paradis sur terre. Il a longtemps travaillé dans les studios d'enregistrement en tant que technicien ou homme à tout faire. Au début des années 90, il embarque tout son équipement et quitte le Tennessee pour Seattle. Il y créé un studio qui sera fréquenté par des groupes indie comme Modest Mouse et Bikini Kill. Et puis, bien sûr, les groupes grunge. C'est ainsi qu'il rencontre Kurt Cobain, son voisin du dessus lorsqu'il monte son propre studio, Moon Studios, à l’arrière d’un magasin de musique à Seattle et commence à enregistrer les jeunes groupes du coin. 80 disques au total. C’est ainsi qu’il collabore avec Murder City Devils et autres Bikini Kill… et, en 1996, enregistre et produit le premier album de Modest Mouse « This Is A Long Drive For Someone With Nothing To Think About ».

 

Lors de concerts avec le bluesman R.L. Burnside, Steve prend conscience que son boogie blues et sa technique de slide peuvent plaire, (R.L. Burnside a entre autres enregistré l’album « A Ass Pocket Of Whisky », en 1996, avec l’aide du Jon Spencer Blues Explosion). Mais c’est surtout l’intérêt initial du label Fat Possum Records pour les bluesmen du nord du Mississippi qui le convainc pour de bon de se remettre à jouer.

 

En 2001, Steve quitte les États-Unis pour la Norvège (le pays d’origine de sa femme) et emmène avec lui famille et studio. Sur place, il continue d’enregistrer, et crée son label : There’s A Dead Skunk Records. Mais quand il se décide enfin à enregistrer son premier album « Cheap », en 2004, avec le groupe suédois The Level Devils, il essuie de lourds revers de fortune : la faillite de son label et une attaque cardiaque… Malgré tout, il se remet à la tâche deux ans plus tard, seul cette fois, dans sa cuisine, sur un enregistreur 4-pistes. Le résultat attire l’attention du label indépendant britannique Bronzerat qui produira son deuxième album, « Dog House Music ».

 

C’est le début de la notoriété : on l’invite à jouer dans des festivals, et à faire les premières parties de gros groupes.

Il rencontre notamment Nick Cave de cette façon et celui-ci, avec son groupe Grinderman, participe à l’enregistrement du troisième album de Steve au titre éloquent : « I Started Out With Nothin’ And I Still Got Most Of It Left » (2008).

Sur cet album, enregistré avec le batteur Dan Magnusson – un ancien membre de The Level Devils, qui l’accompagne aussi en tournée – il utilise les guitares de bric et de broc et aux noms invraisemblables qu’il fait défiler lors de ses concerts, et qui rendent son personnage encore plus rocambolesque et attachant.

 

Car sur scène Seasick Steve communique son plaisir d’être apprécié à sa juste valeur et à 68 ans, il partage ses histoires et son boogie avec énergie et bonhomie : que cela dure encore longtemps !

 

Pour visionner les vidéos ci-dessous, stoppez la playlist à l'écoute actuellement à la fin de cet article

 

Seasick Steve - Dog House Boogie

 

 

 Seasick Steve - Cut my wings

 

 

Seasick Steve - Walking man

 

 

The Black Cab Sessions : Seasick Steve

 
 
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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 19:26

Hola todos!!!

Vous êtes un métaleux endurci, fan d’AC/DC, de Metallica ou de KISS???

Vous aimez fouetter le sol avec votre longue crinière au rythme d’un bon « You shook me all night long » d’AC/DC ???

 ...mais de temps en temps, l’envie vous prend d'enfiler votre plus jolie salopette, votre chapeau de paille troué...de poser votre fessard sur le rockin’chair de papa et de jouer de son vieux banjo poussiéreux délaissé au grenier mais …vous vous dîtes : ce n’est pas très rock’n’roll comme attitude? Ça peut se comprendre…et franchement que penserait ce bon vieux Lemmy?

...mais rassurez-vous, un groupe américain de bluegrass peut satisfaire ce côté caché en vous; il s’agit d’Hayseed Dixie (AC DC en phonétique anglo saxonne)…pour résumer : "un hommage Hill Billy à AC/DC". Composé de quatre joyeux lurons dont la maîtrise du banjo, mandoline, fiddle, guimbarde est fort appréciable, ils vont vous faire redécouvrir des morceaux de hard et de rock en version Bluegrass comme : "Whole Lotta rosie" de Led Zeppelin, "Highway to Hell" d’AC/DC ou encore "Bohemian Rapsody" de Queen...rien que ça...et j’en passe !!!

  

 

Voici déjà leur discographie :

 

Actuellement en tournée en Europe, vous aurez plaisir à les voir jouer en France fin juin dont le 28 à la Maroquinerie sur Paris. Vous pourrez enfin mettre votre salopette toute neuve achetée d’hier, ainsi que la bonne grosse perruque version Slash qui se trouve dans votre placard à balai...!!!  

Bon en tout cas, voici ci-dessous, quelques vidéos du groupe, prenez votre pied, ça vaut le détour...c'est du bon gros délire et ça sonne plutôt bien!!!

Un abrazo chicos!!!

 

Ace of Spades  

 

"Bohemian Rapsody"

 

 

"Highway to Hell"...montez le son!!!

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 14:59

  (...)

 

Peu d’individus le ressentent ainsi, beaucoup sont caricaturaux, beaucoup

ont déjà signé et les derniers ne sont que des estomacs sur pattes.

23 janvier 2010

 

La semaine s’annonce critique. Je reste dans la voiture une fois garé, à

attendre que la pluie cesse. Nous sommes dimanche soir. Semaine critique.

Pour la première fois, je vais me présenter à une session d’examens, sans les

avoirs préparés. Je n’ai pas pris la peine d’en relire la moitié. Situation

courante pour des tas d’étudiants. Sauf qu’il s’agit de mes "derniers"

examens, sensés conclure un honnête parcours. Bac +5. Une filière

scientifique. Après, c’est le "marché du… travail".

Stage et sérieux promettent de l’emploi. Quoi? Environnement?

Aménagement et Développement Durable?

Cessons, il ne s’agit là que d’un mauvais business. Valeurs fantomatiques.

Grand saut en aveugle, ou plutôt, avec oeillères. Ce que l’on vous promet,

c’est à 40 ans d’en paraître 50. On vous promet l’embourgeoisement sidéral

pour vos bons et loyaux services. à votre servitude.

Il ne pleut plus. Je sors.

24 janvier 2010, soir

 

 

 

Bientôt un an après sa lecture, et je jouxte mon cas à celui de Siddhartha.

  Jeunesse paisible.  

Mon incursion chez les samanas croît tel un haricot magique. Une addiction

massive et d’une certaine manière, ma façon de dérouler la route. L’ultra

endurance, sur l’eau comme sur terre. à pieds comme à bicyclette. Le

‘surhomme’ Nietzschéen se riant de toutes les tragédies. Composer avec les

forces et formes de la nature, flirter avec Éole et ne jamais être ouvertement

rassasié. Une incursion dont on ne peut revenir au cours d’une vie, et

surtout en pleine jeunesse. La "troisième décennie" ne doit nullement être

amputée d’une thèse ou tout autre forme de corridor de la pensée mais

s’ouvrir et se prononcer pour la spiritualité universelle.

Kamala  n’a pas voulu de moi mais d’autres se sont chargées du boulot…

bien entendu je reste surprenable et aimant, donc sait-on jamais. Il y a tant

de bonnes âmes.

Quant au sansara, je lui dit non pour ce que j’y ai touché, ce que j’en vois,

principe briseur, hologrammes de bonheur, voici mon doigt d’honneur !

samana-Kamala½ Amour-humilité. La nature fera le reste.

Rien d’autre. J’ai fait court. Prenez le temps de lire

 Siddhartha, c’est un"petit" livre libérateur.

 

 

24 janvier 2010, soir

 

 

 

maman, papa, quelque soit la voie de mon choix et l’endroit de mes activités,

je vous garantie un contact régulier avec réjouissantes visites.

Vous êtes dans mon coeur.

 

Fils du soleil.

Des fois, je me demande comment la Terre fait-elle pour rester si calme avec

une telle acné humaine sur le visage ?

Et surtout, Combien pour une petite parcelle de terre cultivable au soleil ?

Et même qu’on me répond par voix intérieure, va voir par toi-même.

Fils du soleil.

 

24 janvier 2010, nuit

 

Tout se passe comme prévu. Mal.

J’ai comme un gros problème.

Satori littéraire à bac+4,5 mention ‘’supercherie scientifique’’.

Ma consommation de yerba mate s’accroît furieusement. Il n’y a que des

‘’bonnes’’ choses là-dedans. Il faut dire que je ne me suis pas méfié, juste

intrigué de voir ce baroudeur de géologue en abuser en sortie terrain il y a

un peu plus d’un an. Sa parole politico-scientifique faisait mouche sur ma

caboche et nous faisait bien sourire. Sans avoir tord, et même plutôt raison,

avec son oeil aguerri pour les structures géologiques et sa rigueur acquise

pour les besoins du métier, il n’en restait pas moins fou. De cette folie

paranoïaque et sarcastique des esprits libres enfermés dans des corps un

peu moins libres, eux-même se mouvant avec heurts entre les affres du

système. Ne pouvant dissocier l’un de l’autre, un contenant, un contenu, il

s’acharne au nom de la transmission du savoir à souffrir. Ses voyages le

maintiennent en vie, sa femme le quitte.

Merci pour le breuvage.

Mes feuilles de calculs sont étalées devant moi, je les vois ‘’floues’’, ne révise

pas, et puis, il y a ce besoin d’écrire. de justifier. Putain de bon breuvage !

ballade de the Band :

 

Whispering pines.

Je remballe.

25 janvier 2010, midi

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Tribute to the Band : « these guys changed my life »

 

 

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les combinaisons gagnantes « aux mains propres » et aux esprits libres

 

Les revendications politico-sociales sont TOUJOURS l’aspect le plus faible.

Monsieur Jerry Garcia.

La quête spirituelle reste pour moi, la vraie question.

Vous aviez raison.

Et c’est ce qu’ont totalement délaissé ou plutôt ignoré les sociétés modernes

dominantes.

On aboutit alors à des situations complexes et litigieuses, un vrai sac de

noeuds qu’aucun homme, même celui possédant l’aisance orale, ainsi que les

compétences foncières, ne peut démêler. Il y a tellement de moutons avides

de consommation ayant une vision du bonheur allant à l’encontre de la

mienne ; de la valeureuse vision Nietzschéenne, de la douce vision d’un

Brautigan, et de bien d’autres. Je le dis avec regret. On ne leur demande pas

d’être des visionnaires en Art, ni des pontes du classicisme, la grâce ne nous

touche que rarement. Ils n’ont pas le talent ni le courage pour créer ou

essayer de créer. Mais au moins, qu’ils aiment le beau, le vrai… au lieu de la

merde bas-étage en exergue et proliférant à la base de cette civilisation

déchue, que l’on tente de supporter par d’atroces moyens. Travail excessif

pour subsister sur la vague scélérate de la production massive consumériste

et si pauvre ; si pauvre.

Le président est la meilleure des marionnettes pour cette situation. Il a les

qualités de son statut. Mais la politique n’est pas la solution, dommage.

De mon point de vue, il se serait pointé torse nu et blue jean, aurait partagé

un calumet de la paix avec les soucieux interlocuteurs présents ce soir,

avant d’ajouter :

 

- « Mes braves, vos angoisses prennent fin ce soir. Prenez le temps de

vivre heureux. Cultivez votre terre et battissez- vous de saines

cabanes. Prenez le temps, jetez vos montres. Chaque cabane doit être

un point relais lors de vos déplacements sur notre désormais, vaste

territoire. Allez-en paix – Amusez-vous – Je vous aime – mes braves. »

  La fin est facultative, point trop n’en faut ; d’ailleurs :

- « Mettez de la musique dans vos âmes et vivez éveillés »

aurait été plus judicieux.

25 janvier 2010, nuit

 

Le manifeste de Kaczynski et Howl de Ginsberg enfin dans mon sac !

Un petit coucou au passage, aux R.G. ; un coucou du genre

Salut d’Amour de Lawrence Ferlinghetti.

Souvent on me demande ce que je fais. Je le leur dis.

Ils me répondent : « Oh, c’est bien », « Ah, ce doit être intéressant. »

Je rajoute « Oui, c’est intéressant. »

Je voudrais leur parler, moi, de l’échec d’une réussite.

26 janvier 2010, matin

 

 

Je m’apprête à me coucher. Vaisselle faite. Toilette faite. Chaque chose est à

une place à peu près convenable. Le gros ménage attendra.

La lampe, un livre, du Buko encore, Pulp, le dessert du repas quotidien. Mais

non, il manque… un besoin nouveau, récent. Il faut que je gratte quelques

lignes. Quelques lignes pour ponctuer ces deux derniers jours de grand

n’importe quoi !

Je suis l’artefact, le sorti d’orbite, mes traversées sont éclaires, sans

emprises et peu d’appuis.

Les individus de ma promotion sont robotiquement imprégnés et tendus par

ces ultimes examens, et foutument bien préparés ! Mes amis suivent le cours

de leur existence, de leur mieux.

Je tente un courrier électronique désespéré à une boutique toulousaine de

prêt à porter biologique, affichée commerce équitable, vêtements, bijoux et

surtout, yerba mate ! Le site, je regarde à peine, deux ou trois prix glissent

devant mes yeux, me semblent bien élevés. Je vois "contact’’ ; nous sommes

lundi. Je clique puis tape :

 

« Bonjour,

Gros consommateur de yerba mate, ultra sportif, défenseurs des

cultures traditionnelles, et artiste à mes heures (majoritaires en ce

moment), je suis actuellement encore étudiant en sciences (damnation)

(bac+5 qui n’est pas sûr d’aboutir).

Néanmoins, je souhaiterez savoir si, via vos contacts ou au sein même

de votre boutique, il n’y aurait pas un poste pour mes incompétents

(quoique) mais empressés services ! (en métropole ou même, Amérique

du sud) Cordialement, »

J’oublie.

 

Aujourd’hui je reçois :

« Bonjour,

Merci d’avoir pensé à nous. Malheureusement, l’année 2009 ( et ses

turbulences) nous a été fatale. Le manque de trésorerie ne nous a pas

permis de lancer de nouvelles collections. La mort dans l’âme, nous

avons fermé boutique et sommes en train de liquider la société.

Dommage… Bonne chance pour vos recherches

Cordialement, Isabelle. »

 

Tentative idiote, inappropriée , utopique

Réponse désolante, sincère, édifiante, prévisible ?

Rire sarcastico-sardonique, de moi, de cette boutique, de la situation,

particulière, générale, nationale, mondiale.

Burlesque ! je cherchais le mot.

et une de plus.

26 janvier 2010, nuit

 

 

Servitude des pensées.

Voyez m’en navré de ne point être plein d’enthousiasme face à la toujours

plus jaillissante avidité dont font preuve les occidentaux qui m’entourent. Un

jour, un regretté marginal entraîneur de Javelot m’a dit un truc du style : «

Tu n’aurais pas de sang africain par hasard ? » faisant allusion à mon flegme

naturel, cette manière d’écouter avec calme et distance, ce léger air béat,

surpris et émerveillé.

J’ai des préjugés sur les chinois modernes, leur obéissance mécanique me

gène, leur nombre me choque, leurs migrations m’interpellent. Et lorsque je

vois leur armée défiler je plisse les yeux de dédain.

J’apprécie les coréens. D’ailleurs, je m’approvisionnais en yerba mate dans

une épicerie fine coréenne, « un magasin de thés » comme me le précisa cette

après-midi, ma sympathique, affable et très humble vendeuse. Je suis un

client particulier, sûrement attachant quoique étrange. L’étudiant, seul

buveur exclusif de maté vert du brésil, capable de toutes les fantaisies

comme celle de lui proposer spontanément ses services dans cette petite

boutique d’à peine 8m². Je voyais pourtant bien que les journées lui

semblaient déjà longue, à elle…

Alors j’ouvrirai une épicerie fine de produits normands, camemberts,

calva…en Corée, je lui lance. Elle rit. Brave personne, vraiment gentille. Mais

elle ne s’imagine pas à quel point je l’envie. Cette idée de magasin de thés, de

petit magasin de thés. « un an et quatre mois » qu’elle et son mari (qui

poursuit encore des études parallèles parisiennes) se sont installés. « difficile

au début mais là ça va ». Il doit falloir se lancer et jouer avec la chance

comme à la roulette russe. Et de la volonté.

Le rouleau compresseur concurrentiel ne laisse pas de traces sur les

bitumineux terrains du business.

27 janvier 2010, nuit

 

Aversion complète et irréversible pour les infinies lignées rutilantes qui les

conduisent au purgatoire chaque matin et les ramènent aux murs casaniers

sous contrôle câblé, le soir.

Accablante parade à l’automatisme psychotique.

Ma journée rayonne malgré ces six heures d’examens sur table, pour la

forme, le heurt est pour plus tard. Rayonne, car se profile en mars le Blues

puissance exponentielle. Un mythe woodstockien et la relève explosive,

Johnny Winter, Popa Chubby et Eric Sardinas se produisant la même

semaine dans un périmètre restreint de Beauvais à Rouen où je serais selon

toute vraisemblance à cette période, enfin, cette fois c’est certain. Deux dates

que je ne manquerai pas.

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Tribute to Johnny Winter – Thru the years

 

 

Le virtuose albinos texan toujours vivant, le rageur Eric Sardinas et sa

dobro, un son unique ! et l’excellent bonhomme, Massif Popa Chubby.

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Blues Rock Power

Alors pensez-bien, six heures de partiels, catégorie : merde et bricolage ; je

ne connais pas les choses assez dans le détail, laissez moi écrire ! à ce sujet,

la phrase d’en tête du jour, après qu’elle ait allumé pour la journée le feu de

la révolte, il m’a fallu la noter, la feuille bleue de brouillon de cet examen fera

l’affaire, de toute façon je suis en avance, je sors toujours en avance. La

dernière est pour demain, grand chelem en vue. Les derniers seront les

premiers. Ou l’inverse ?

28 janvier 2010, nuit

 

Toute chose est superflue. Ou pour reprendre le concept… rien ne s’est

passé. Nous ne vivons qu’à cet instant et encore, nous ne le vivons déjà plus

au moment où nous le prononçons. Ça, du zen approximatif ? je l’accorde,

mais c’est pourtant ce qu’il m’est venu à l’esprit après 5h30 de vélo. Pour

avoir croisé 2 cyclistes et avoir été doublé par 3000 automobiles.

Effrontément doublé. Pour moi, une négligence qui mériterait châtiment.

A toute heure et en tout lieu je m’imagine récupérer le flambeau de Theodore

Kaczynski, pour la chute de la société industrielle !

Cela peut paraître désolant, il y a néanmoins là-dedans un certain

humanisme ou du moins, un amour pour l’état d’une vie originelle, pleine

d’humbles vertus et d’…

Je ne pourrai plus renier l’état de conscience de mes 22 ans. Je n’en fais pas

le serment, mais m’en défends et me donnerai vulgairement corps et âme…

et comme j’aime à le dire, sans concession.

30 janvier 2010, soir

 

Au grands jeux des Utopiades je tiens la pôle.

La ‘Beat generation’, bien que tout autre, avait pour appui la ‘Génération

perdue’. Et qu’avons nous ?

Quelques décades molasses, (un) rebattu de flou artistique.

La thema de ce soir m’a donné soif. "L’ivresse des poètes’’.

Tout ce que je peux dire, c’est de n’être ni du second bord, ni d’avoir encore

usé du premier pour écrire… sous l’emprise éthylique d’une joyeuse

beuverie. Mais que dans le fond, souffrir doublement est une idée

intéressante. Un peu trop désespérée mais intéressante. Cependant victime

de l’effet ‘’ruée vers l’ouest, l’or, l’éden’’ propre aux choses intéressantes ou

semblant l’être. Seuls les meilleurs tisserands boiront jusqu’à tirer leur

épingle du jeu de bouteilles. Les autres alimenteront la sous-classe

végétative : poivrots "bas de gamme’’.

« dépasser l’acide », dépasser l’alcool, il est très difficile de dépasser une

addiction. En recréer les effets par une voie autre. Cela revient à choisir

entre la grisante illumination (parfois illusoire) de caresser , au mieux, le

corps complexe ingénieux et tourmenté de la création ; au pire, de se

contenter d’une décharge hagarde, auto-traitement sans ordonnance qu’il

vaut mieux s’administrer chaque jour tant le ciel à l’horizon n’annonce rien

d’optimiste ; et, l’autre choix, le monde dépourvu de stimulations, celui du

conformisme, où s’oublier soi-même est un savoir vivre.

Et tout le Golgotha populaire oeuvre dans ce sens.

Donc, si vous n’avez pas entrevu la brèche dans la lisière, alors la clairière

vous comblera sans trop de difficultés d’un confort apparenté au bonheur.

N’est-ce pas là le but de chacun ? et tant pis qu’il faille manquer la

palpitante éblouissante grandeur du monde sauvage libre.

Il me faut corriger, car en réalité, je ne l’y ai pas trouvé, le bonheur dans

cette clairière, ou bien factice car enfantin, je ne l’y ai pas vu non plus chez

les autres, c’est, hélas, cela le plus affligeant. Ce confort rend mou et

peureux. Seule l’angoisse travailliste subsistancielle permet de ne pas y faire

face ! hors, voici donc, un joli cercle vicieux, n’est-il pas ?

Johnny Cash n’a jamais chanté ‘’Wanted man in Normandy’’, et ne chantera

plus, que je sache.

31 janvier 2010, nuit

 

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Fichues cloches scélérates,

Comme le rappel d’une sonate suprême,

Qui vous aurez couvé,

Depuis l’albumen, jusqu’au dernier chant,

De la dernière aube.

 

Etreintes fragiles sur planches chancelantes.

Dehors, le monde s’agite, s’affole. Elle le sait, je le sais. Je n’ai pas faim, je

n’ai pas froid, il me semble que je pourrai survivre ainsi une éternité.

Il m’arrive de ressentir cela aussi lorsque je cours, la mobilité en plus, une

telle compagnie en moins.

L’espoir est un saule pleureur de vallée glaciaire, figé dans l’hiver infini.

J’aimerais en ce moment, cueillir moi-même mes figues, les partager, les

faire sécher, à l’aube d’une journée radieuse, d’une région nouvelle,

verdoyante, aux roches saillantes et à l’éclat vierge de toute pollution.

01 février 2010, midi

 

Le soulagement ne peut venir que d’une décision franche, sans contrepartie,

sans balbutiements… d’un autre côté, il n’y a pas non plus de grand

discours à faire.

Je me surprends encore à suivre la suite des enseignements prévus à la

l’université, au lieu de monter le "Projet", du jeune, étudiant, perdu dans son

temps et voulant à tout prix ressentir les contraintes telles des frappes

sèches d’un fouet sur un cadavre. La réussite m’a souri jusque là, pourquoi

pas continuer de "faire semblant" d’avoir sa place. D’autant que je viens de

recevoir un nouveau courrier électronique :

 

« Merci pour votre message mais je ne vois pas au sein de notre

entreprise aucune possibilité pour le moment. Pour ce qui est des

contacts, difficile aussi car les entreprises que ce soit en Europe ou en

Amérique du Sud sont plutôt en réductions d’effectifs compte tenu des

incertitudes qui planent pour tous. Je vous souhaite bon courage et si

jamais vous aller en Argentine, je vous donnerai une liste d’entreprises

pour contacter sur place et demander un entretien. Qui sait, étant sur

place et avec un contact direct, si vous aurez une possibilité au moins

expérimentale.

Cordialement, Gonzalo Cruz »

 

Chaque réponse est intéressante, même si ce n’est que la seconde que je

reçois. Cette fois-ci, il possède une liste, qu’il me fournirait volontiers si

demain, j’ouvrais les yeux à Buenos Aires.

Alléchant pieds de mur.

02 février 2010, nuit

 

L’américanisation de l’Amérique a tué la plus lucide et vivante génération.

Je souhaiterais que l’américanisation de l’Europe en ravive le souffle

désenchanté.

Je me demande si ces râles d’estomacs viennent de mon alimentation trop

variée, incluant quelque mal-bouffe inéluctable, compressée par des heures

de pénitence bien longues sur les bancs universitaires ; ou viennent-elles de

l’imposture inconfortable de ma situation. Il faudra veiller à ne pas s’en

accommoder, réfléchir juste, de manière tranchante.

Je suis en classe, nous attendons l’enseignant…

« Pourquoi le gazouillis d’être humain qui bavardent paraît-il aussi creux ? »

Charles Bukowski, je t’adore.

04 février 2010, matin

La politique se penche sur les problèmes mais oublie de se relever.

Il n’y a rien de plus indéfectible que ce dont "tout le monde parle".

Les catastrophes, ou phénomènes naturels causant de nombreux dégâts sur

les populations et leurs installations sont regrettables. Et dans une certaine

mesure ‘’tempérée’’, un prix clément à payer pour la vanité humaine.

Les catastrophes, ou phénomènes du genre 11 septembre 2001, sont à

méditer. Tous les grands spécialistes en divers domaines se sont exprimés,

historiens, politiciens, économistes…

La symbolique d’un tel acte, et ils sont formels, est démentielle ; dans tous

les sens du terme, j’ajouterais.

L’Amérique est un symbole bâti sur des symboles. En en détruisant la tête…

Je tempère cette insinuation condamnable, car si ma démarche de m’inscrire

dans une certaine "contre-culture" effrite surtout le monde occidental ; je

possède un mépris plus grand (disons équivalent) à l’égard de ces sociétés

armées (ou ayant accepté de s’armer) au service d’idées de prophètes

assassins. Aux croyances déshumanisantes, ce n’est que mon intime impie

ressenti. Je suis bien trop limité pour en dire davantage, ce n’est pas mon

monde. Peut-être simplement qu’ils n’auraient pas engendré de tels furieux

si le ‘gentleman’ Occident s’était gardé d’une telle fierté, et lui aussi, d’une

telle soumission déifiée.

Je me demande si des anarchistes moraux, follets à tendance hippies,

existent dans ‘cet’ Orient-ci.

‘’It Makes No Difference’’ fredonne Rick Danko et le riff délicat de Robertson

m’enveloppe d’une humanité exagérée. J’aspire les dernières gouttes dans

ma calebasse.

 

Joindre l’image aux mots.

Je me rends compte qu’en écrivant, mon projet d’art séquentiel, ma bande

dessinée, avance toujours moins vite. Dans l’idée, la visée est la même que

mes écrits. Je pense depuis ce matin à concilier les deux, ainsi, seuls les

passages au vif désir d’illustration accompagneront ces brefs "frissons

marginaux", "frissons solaires" que je ressens, en véritable "ange de la

désolation’" ; Kerouac a ici, selon moi, posé le titre parfait.

Quelque chose prend forme, au dessein non conformiste.

04 février 2010, soir

 

Piscine fermée, stade désert, un vendredi soir.

D’accord, ce n’est qu’une bourgade de campagne, toutefois je suppose que

les bibliothèques et salles de concerts accueillent des comités restreints… en

revanche, les rues ne désengorgent pas et à coup sûr, les audiences

télévisuelles vont crescendo à cette heure.

Je bouillonne d’un mépris magmatique qui me rendrait sûrement

antipathique voire détestable, au regard mono-focal téléguidé du troupeau si

j’en venais à en déverser de manière virulente, éruptive. Contentons-nous

d’une coulée visqueuse moins tape à l’oeil. Cheminement lent.

Contournement d’obstacles.

05 février 2010, soir

 

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"Soul conversation"

 

Mon cher cousin, j’aimerais t’initier,

Au blues, un bluesman français, multi-genres, blues, soul, rythm’&blues,

Chicago blues, Mississippi blues.

Jean-Jacques Milteau.

Tes réponses hésitantes et timorées ne te ressemblent pas, et tu voudrais me

crier : « Non, ta réalité m’effraie, je veux encore voguer parmi les flots

éphémères »

Je te répondrai que tu devrais profiter de la présence de ton cousin, en ce

jour…

Et puis, cette musique, elle, pourra te surprendre.

« Cette musique a besoin d’oreilles, contrairement à d’autres »

 (J.J. Milteau, 12 février 2010)

06 février 2010, nuit

 

Quand vous ne croyez plus à ce que vous faites, il vaut mieux prendre une

grande et profonde inspiration et ne plus vous retourner. Au petit jeu des

mails spontanés délirants, je réponds à monsieur Gonzalo Cruz :

« Je vous remercie de la réponse. Et vous avoue que l'envie formidable

de rejoindre ce pays m'accapare le corps et l'esprit.

Il ne manque que l'argent pour foutre le camp. ça suffit.

Tenez-moi au courant s'il y a du changement chez vous, il en va de

même pour moi; auquel cas votre liste me sera utile. Je m'en vais

poursuivre un stage de fin d'études quelques temps, dont la maigre

rémunération (pour le monde occidental d'aujourd'hui) sera hélas,

avidement attendue. Bien cordialement, »

Je reprends Céline, il semble faire mouche, les services "incompétents mais

empressés" c’était lui. Le "(…) ça suffit" c’est encore lui.

07 février 2010, midi

 

Ce matin, vers dix heures, pour ceux qui aiment ce genre de précision, le

téléphone sonne, je ne décroche pas. Sûrement la grand-mère maternelle. Je

suis seul au domicile familial, en calbute, en train de me brosser les dents.

J’ai ma tête de ‘terroriste’, ma tête de fin de semaine, hirsute et rasé de loin.

On sonne à la porte, en jetant un oeil par la fenêtre j’aperçois en contrebas le

break bleu ‘’Gendarmerie Nationale’’. Le mini lévrier à sa maman assourdit

les secondes qui suivent. Je sais très bien que ce n’est pas pour moi, mais

l’inévitable et justifiée paranoïa s’empare de moi. Ça y est, on a intercepté

certains e-mails et mon activité sur un réseau social en ligne a dépassé

certaines limites. On me déclare ennemi de l’Etat, « veuillez nous suivre au

poste ». J’enfile vite fait un minimum, puis descends ouvrir.

 « on vous réveille peut-être ? »

- « mmm…NON ! »

Le duo désormais classique du type à l’expérience et de la jeune novice dont

l’uniforme me laisse toujours un sentiment d’interrogation et de fantasme

stupide.

Finalement rien. Une voiture remise au concessionnaire par mon paternel, il

y a plus d’un mois, vient d’être signalée à l’abandon depuis quinze jours,

accidentée en bord de route. Véhicule qui serait toujours à son nom… allez

savoir.

Ma fine barbiche à la maître zen leur fait un signe obscène renversé, ils ne

peuvent pas saisir. Chacun s’en retourne.

07 février 2010, soir

 

Retour nocturne, mains sur le volant, yeux sur le compteur, le ‘Still Alive

and Well’ de Johnny Winter pleine balle lui par contre, et le cortex frappé de

décharges cosmiques, recherchant ses petites mains dans l’entrelacs

cérébral pour tenter d’y graver n’importe comment, de vibrantes tirades.

De tous les avis, seul prévaut celui du décisionnaire de publier.

07 février 2010, nuit

 

La révolte du XXIe est à ce jour en couveuse, silencieuse. Les propos

anarchistes, les nouveaux maux du siècle, fourmillent dans une toile

invisible qui semble leur suffire. Les réseaux informatiques, où les blogs font

office de crachoirs. 8h, heure du taf, on déconnecte. Affligeante faiblesse. 8h,

pas de taf, mais une gueule de bois du tonnerre et pas capable de distinguer

si elle est plus ou moins corsée que la dernière ; en espérant que la

prochaine arrive vite et les efface toutes les deux du tableau d’affichage.

07 février 2010, nuit

 

Mes journées pourraient être des scènes d’un film de Jarmusch, je déambule

bien trop seul ou mal accompagné sur l’autoroute tracée par l’accumulation

d’honorables résultats à l’école.

Je butte sur la limite du supportable, une brise inédite m’apparaîtrait tel un

soupçon salutaire suffisant pour franchir cette limite, vers le meilleur peutêtre

pas, vers une liberté accrue vitale, il y a des chances. Je continue

d’entrouvrir des portes en attendant. Je continue de faire semblant en ne

dissimulant point mon dégoût, sans qu’il ne m’envoie pour l’instant à l’asile.

Je continue. Je continue. Je continue à creuser ce sillage ultime, ce méandre

forcené, à la fois terrier étouffant et terrain vague ensoleillé, gracieuse

fertilité pour toutes mes espérances.

08 février 2010, après-midi

 

Celui qui a inventé le sommeil n’est-il pas le seul génie qui ai vraiment

existé ?

Il n’y a uniquement que lorsque je suis éveillé, que je ne baisse pas la garde.

Ces paroles ne me ressemblent pas et pourtant… après une délicieuse et

trop courte nuit des plus confortables. Ah le confort ! j’en préférerais un tout

autre, me lever avec l’éclatante beauté de la nature à mes côtés, déjà ivre à

l’idée de n’avoir qu’à la chevaucher et la caresser, un jour entier.

Les sociétés occidentales sont à l’image d’un karaoké entre rivaux, beaucoup

de bruit pour rien.

09 février 2010, matin

 

12 février. Jean-Jacques Milteau en périphérie caennaise. Ça ne tente

personne, je m’y rend seul et en avance. Je crains le verglas accompagnant

la tombée nocturne, et qui m’a déjà mis en difficulté deux jours plus tôt.

Un peu de marche, jusqu’au grand centre commercial cosmopolite de ce

genre de ‘banlieue’. Vendredi, fin de journée. Les cadis sont pleins et les

traits tirés. Je passe en caisse pour 0,90 centimes de biscuits à la figue. En

galerie, je cède pour un menu "latino’’ d’une sandwicherie. Le deuxième est

offert, il peut bien, pour le prix que je lui laisse.

Je m’enfile alors un "argentino" (voilà l’infantile raison !), le "mexicano"

offert, les deux, légèrement réchauffés. Corsés mais c’est un régal. Je

remonte la pente à l’air frais urbain, puis termine biscuits, brioche, au jus

de pomme, en siégeant ma sacro-sainte et maudite auto. A côté de la salle de

concert, face à la salle de boxe où ça n’envoie pas du lourd. Je suis vraiment

en avance… encore une bonne demi-heure à zoner, méditer, appréhender et

savourer.

Des connaissances ont décliné, prétextant un public trop âgé, une soirée

occupée, ou un désintérêt non dissimulé.

Finalement, la petite salle est comble, ici, ça envoie du lourd, et de l’émotion.

Le siège à ma droite, reste étonnamment vide.

12 février 2010, soir, nuit

 

Rencontres fantomatiques et summum du dépit.

Face aux responsabilités, je choisis l’utopie.

On appelle cela, crise d’adolescence chez une tranche d’âge assez juvénile,

un état passager, transitoire, crise d’adolescence, j’appellerais ça, crise sous

influences. Par opposition à procréée, nourrie en et par soi, existentielle si

l’on veut. Une crise de négativisme mimétique, un vilain mélange.

Chez l’adulte, jeune ou non, on appelle ça folie et Bukowski de renchérir :

« ceux qui ne deviennent jamais fou, quelle horrible véritable vie ils doivent

avoir. »

L’Argentine "freeride", m’accapare le corps et l’esprit.

13 février 2010, nuit

 

Consternantes épopées de mes jours les plus ternes.

Je ne veux pas qu'on m'enferme, m'assourdisse, d'affligeantes mélopées.

Fuyons, fuyez, je fuis. Seul! Trop fou pour vous, tant bien même que nous

partagions passions, idées, bons moments, trop courts. Trop fou.

D'abord, je ne fuis pas, je me libère, de ça, que je ne tolère.

Pâles oraisons d'une funeste, tueuse machination, j'ai mal,

au fond, de l'incestueuse dégradation.

De notre temps, de votre temps, de mon temps.

Tout ceci est trop mou. Je veux grimper, danser, jouir et dormir.

Ce n'est pas si différent de vos désirs et pourtant,

ma paix et mes rythmes échappent à la voûte d'ogives monocorde aux

dorures assassines,

du consensus magnanime.

Regret ou nostalgie d'un temps immémorial où un dollar valait encore un

dollar.

Mon esprit erratique quittant ce Cirque grotesque glacé.

Je serai conquistador fuyant l'ElDorado.

15 février 2010, nuit

 

Fantômes de mes nuits, d'instants bels et bien tus.

Je marche vers l'infini jusqu'à n'en pouvoir plus.

Terres arrachées par des hordes sans gène. Qu'ils se méprennent,

je ferai face à tant d'inconsciente haine.

En lui tournant le dos j’oeuvrerai, dans l'extase, au boomerang sans retour,

destructeur et sans leurre.

Et même si les mots, le papier, les idées, des plus grands esprits réticents et

rebelles, n'ont pu envenimer suffisamment à la source de la décadence,

structure de calculs malhonnêtes.

J'ajoute ma contribution, j'abandonne ce jeu trop sérieux.

Le fou éternuant.

À tes souhaits renversant, le plateau de société, et ses pions, et ses rois.

18 février 2010, midi

 

Je ne me souviens pas avoir entendu parler du commandement: tu étudieras

pour t'engraisser les poches plus tard, contre un peu de saine angoisse.

De toute façon, je ne me souviens plus non plus des autres, hormis peut-être:

« Tu ne tueras point. »

Point.

19 février 2010, soir

 

Haikus ?

L'homme avance à grands pas

la faucheuse galope vers lui.

Les poèmes trahissent les faiblesses du coeur

je ne suis pas écrivain.

La tour d'ivoire s'érige sans encombres

Unabomber observe sous les verrous.

Le soleil reflète la terreur

peu d'endroits où il ne brille pas.

Ce cinéma est nivelé par la pente

tous ses sièges sont semblables.

Je n'aime pas être assis

et préfère le grand air.

Une farandole de gadgets tourbillonne sur la planète

seules quelques feuilles imprimées évoquent le cosmos.

L'homme avance à grand pas

l'autoroute est funèbre.

20 février 2010, matin

 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 05:23

 The Allman Brothers Band est un groupe de rock américain originaire de Macon (Géorgie). Le groupe acquit une énorme popularité dans les années 1970. Tout comme le groupe Lynyrd Skynyrd, ils contribuèrent à populariser les mélodies et les sonorités propres au rock sudiste (southern rock).

 
[04cff73e-e671-42c3-a151-5c0b24977aa8.jpg]

Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier avant de stopper la playlist en cours (fin de l'article) : 


Mêlant le rock and blues au jazz et au folk, The Allman Brothers faisaient partie des groupes les plus innovateurs des années 70. Formé en 69 par les frères Duane et Gregg Allman, le groupe a d'abord existé en tant que groupe de studio. L'album "At Filmore East" a remporté un grand succès, montrant au public une alternative aux groupes tels que Cream. Duane est décédé en 71 et leur enregistrement suivant "Eat A Peach" est devenu leurs plus grandes ventes. Se rapprochant plus de la country, ABB resta sur scène jusqu'au nouveau siècle, bien qu'ils se soient séparés et réunis de nombreuses fois.

Photo

  

Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier avant de stopper la playlist en cours (fin de l'article) :   

 

 

 

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 12:51

Hola todos,

Nous lisons et re-lisons, nous nous rappellons, nous débattons et prenons plaisir à parler de la Beat Generation sur ce blog...du Kerouac par-ci, du Snyder ou du Ginsberg par là, du Burroughs...et de la littérature contestataire...du Abbey, du Bukowski...

Aujourd'hui, je vous propose un nouveau thème à ce blog, que je mettrai dans la colonne de droite de cette page d'accueil et que je nommerai "La relève de la Beat Generation".

Et cette relève, c'est vous!!!
...car je vous invite tous, amoureux, accros à la littérature beat et à la contre culture, de laisser s'exprimer vos talents de poète, d'essayistes et pourquoi pas de romanciers sur ce blog.

Si la plume vous chatouille de temps à autre et que vous écrivez (sans vouloir forcément devenir un "Marc Levy"...que Dieu vous en préserve!!!),  que vous vous imaginez tel un Sal Paradise plus inspiré que jamais accompagné d'un Dean Moriarty au volant d'une furieuse auto traversant l'Amérique d'Ouest en Est et d'Est en Ouest...c'est le moment!!!

Vous désirez parler de folie, de drogue, de cette société de consommation que vous rejetez en bloc, de musique, de sexe, de voyage quel qu'il soit...

...allez-y, je vous prête ce blog le temps d'une évasion!!!

Envoyez moi vos écrits et je les posterai avec grand plaisir!!!
Voici mon adresse mail : olaf.vinklaf@hotmail.fr






Et pour commencer aujourd'hui, je tiens à saluer et remercier le tout premier :
Vince Larue.

Vince est un passionné de Blues (en particulier de Johnny Winter, d'Eric Sardinas, de Popa Chubby...dont il met en scène dans de superbes "illustrations Rock" qui peuvent également, aller de The Band à Grateful Dead...bientôt disponibles sur ce blog).

Vince carbure au Yerba Mate qui, pour le citer :"subjugue (ses) inspirations, apaise, dynamise, maintient en forme..." tout comme le sport (Triathlon, Marathon...) qu'il pratique assidument.

Ce qui attirera notre attention ici, c'est que Vince est un poète Beat à ses heures mais "c'est surtout par Hermann Hesse que tout a débuté" pour lui...(Steppenwolf, Demian, Siddhartha, Narcisse et Goldmund, Le jeu des perles, Knulp...) sans oublier Kerouac ou encore Nietszche...
Ses dernières lectures? "Les portes de la perception' d'Huxley, "Bandini" de Fante, "Crimes et Châtiments" de Dostoïevski...

Alors imaginez bien que lorsque Vince tombe sur un papier et un crayon, lorsque les riffs de blues donnent le tempo, lorsque le monde d'aujourd'hui dans lequel nous vivons lui impose une reflexion poussée sur notre existence même...le résultat est transcendant!!!

 Voici la première partie de ses écrits ainsi que quelques unes de ses illustrations les accompagnants...

 

La relève est assurée !!!


Je vous laisse le découvrir et apprécier...

Bonne lecture à tous et n'hésitez pas à m'envoyer les vôtres!!!


-----------------------------------------

  "Frissons solaires d’un ange de la désolation" par Vince Larue


Cri muet, à la mémoire

de la Beat Generation.

Parfois, quand la lumière s’éteint, je pleure.

Par où commencer ?

Par ce qui m’a fait descendre les marches de mon duplex,

récupérer papier et crayon, je crois. pour la première fois.

Je venais d’éteindre la lampe et Chet Baker poursuivait, de sa voix berceuse.

Parfois, quand la lumière s’éteint, je pleure.

Je venais de refermer

Kerouac City Blues, recueil hommage à Jack Kerouac

dont je m’acquitterai d’une longue analyse élogieuse et personnelle à son

égard, par respect. Simplement dire que ces témoignages de contemporains

ou non, me compressèrent le coeur, m’étreignirent l’âme.

Cette fois, la lumière est éteinte, et je pleure.





Après Lui, le déluge.

Et moi, je ne suis qu’une entité emportée par le déluge, saisissant au

passage un rayon de bibliothèque, juste celui qui me correspondait.

Autant dire, un moyen de précipiter ma noyade,

avec le goût de l’amertume en plus.

Bukowski, Céline, Dostoïevski, Nietzsche, Hesse et bien sûr Lui… Kerouac.

Juste le rayon qui me correspondait.

Après ça, plus grand chose n’a de sens. Tout est aberration.

Je ne suis Que résident français du XXIe,
 on ne m’en voudra pas de répéter,

alors, Pourquoi ?

Pourquoi la masse grouillante et bruyante est-elle pourvue d’une sensibilité

différente, ou bien pourquoi la mienne, de sensibilité, me bouffe-t-elle à ce

point ?

Je saurais encore me rendre compte de mon erreur ;

Mais après ces lectures, ce n’est pas moi qui ai tord.

Alors pourquoi ?



Dehors, la pantomime.

Et le bruit, de surcroît, un bruit mécanique, régulier, redondant.

Un bruit toléré, bien plus évocateur pour moi, que les échanges vocaux ;

- « Bonjour, comment allez-vous… » (Bruit de camion).

J’ai progressivement délaissé les cahiers pour les livres, les salles de classe

pour les routes et chemins. L’avenir certain pour l’incertain.

Foutu pour foutu ; je m’interpelle encore de ne pas trouver plus d’individus

dans mon cas. Comme le sentiment effrayant que le nombre engendrerait la

médiocrité.

‘‘Oui, l'homme a la vie dure ! Un être qui s'habitue à tout. Voilà, je pense, la

meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme.’’ avait écrit

Dostoïevski, et il avait raison. Et ça me déprimait vraiment.

 



J’ai une idée par demi-journée concernant ce que je pourrais faire au lieu de

faire ce pour quoi j’ai passé tant d’années à étudier.

Des années presque entières à marteler un cerveau qui a cédé au cours de

l’année écoulée. Les révélations et stimulations l’ont emporté, la fureur de

vivre en quelque sorte, la béatitude extatique dépourvue d’artifices

s’affichant sans complexe avec ses souffrances: son inadaptabilité au

contexte actuel, son incompatibilité aux esprits conditionnés.

J’ai vidé ma calebasse de

yerba mate et Dylan me hurle ‘’Forever Young’’

dans l’oreille gauche, j’y suis sensible, The Band accompagne.

Chaque jour achevé est un soulagement… le heurt sera pour plus tard.

Quel risque de se soumettre par conviction à des résurgences ’’beat’’,

soixante ans après l’envol des premières poussières belles et bien balayées

aujourd’hui.


Les études m’ont poussé à bout, j’ai commencé à écrire.

Les lectures m’ont donné le goût, j’ai commencé à écrire.

Il s’agit pas de rien dire, il s’agit pas de surjouer.

Tout semble s’écrouler en se développant et on pousse

encore les jeunes pousses

à entrer dans le schéma mal bâti des anciens.

Je me moque d’ailleurs de connaître les responsables.

Simplement rappeler l’idée et reprendre cette phrase,

qu’ériger une tour, Dubaï ou l’Empire State…

« c’est mettre un doigt au cul du ciel »

c’est intolérable, c’est s’afficher.

Mais tout ce qui est moins visible et tout aussi bétonné l’est autant.

Laissez filer je vous demande, et il n’y aura pas longtemps à attendre

le salut.

Celui des corps et des esprits,

 

alors les faces se haleront délicieusement sous les rayons solaires

et nous vivrons enfin.

Délaissés de nos angoisses antérieures.

 

 

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 09:55

Charles Manson est né en 1934 de Kathleen Maddox et de père inconnu. Quand Charles Manson a cinq ans, sa mère est envoyée en prison cinq ans pour vol à main armée. L'enfant est alors placé chez son oncle et sa tante. Quand sa mère revient, son alcoolisme lui interdit d'avoir la garde de son enfant. Il est placé dans une école spéciale dans l'Indiana.

À l'âge de 13 ans, il vole une épicerie et un casino. Il alternera alors les peines d'internement et les périodes de liberté. À 16 ans, Charles Manson est jugé « agressivement antisocial » par les médecins. À 18 ans, un psychiatre de la prison diagnostique un « traumatisme psychique » et « une grande sensibilité qui n'est pas parvenue à recevoir de l'amour et de l'affection ». En 1958, il tente de devenir proxénète.

C'est au milieu des années 1960 que Manson développe une fascination pour les Beatles. Quand il est relâché de sa dernière peine, en 1967, il demande à rester en prison, qui est toute sa vie, mais sa demande est rejetée.


C'est alors, à l'âge de 32 ans qu'il fonde « La Famille », une communauté
hippie, dont il devient le leader charismatique, une image christique que les membres adorent.

En associant des extraits de la Bible avec des textes de l'« album blanc» des Beatles, il conçoit une étrange prophétie selon laquelle les Noirs allaient bientôt dominer les Blancs et se tourneraient vers lui pour diriger leur nouvelle nation. Afin de précipiter cette prophétie, il demande en août 1969 à quelques-uns des membres de sa communauté d'aller commettre des assassinats dans les beaux quartiers de Los Angeles, meurtres dont il voulait ensuite faire accuser les Noirs.


L'« 
album blanc » est un album des Beatles sorti en novembre 1968. Charles Manson utilisera plusieurs de ses chansons pour provoquer puis justifier les meurtres de l'été 1969.

La chanson Helter Skelter désigne une attraction de fête foraine qui consiste en un toboggan en spirale (voir Helter Skelter (attraction)). Manson utilise les mots « helter skelter » dans le sens de « désordonné » et « confusion » Il donnera ce nom à sa vision d'une guerre apocalyptique entre les Noirs et les Blancs, qui doit commencer en 1969 et dont lui et sa communauté devraient être, au final, bénéficiaires puisque les Noirs, après leur victoire, selon son scénario, incapables de contrôler le monde, se tourneront vers lui pour bénéficier de ses conseils. Dans l'attente de cette apothéose, la « Famille » doit se cacher dans un abri dans le désert de la Vallée de la Mort.



Dans Piggies (« Cochons »), une chanson de l'album écrite par
George Harrison, métaphore dans laquelle les « piggies » sont les membres (blancs) de l'Establishment, il est dit ; « Ce dont ils ont besoin, c'est d'une sacrée bonne raclée » (« What they need's a damn good whacking. »), une phrase que Manson appréciait particulièrement. Le procureur, Vincent Bugliosi fera un parallèle avec ce passage ; « Vous pouvez les voir sortir dîner, avec leurs femmes cochon, attrapant fourchettes et couteaux, pour manger leur bacon » (« You can see them out for dinner / With their piggy wives / Clutching forks and knives / To eat their bacon »), et le fait que Leno LaBianca fut retrouvé avec un couteau dans la gorge et une fourchette plantée dans l'abdomen.

Dans I Will, une autre des chansons de l'« album blanc », Manson interprète un couplet qui dit « Et quand finalement je te trouverai, ta chanson remplira les airs. Chante-la fort que je puisse t'entendre et qu'il soit facile de te rejoindre » (« And when at last I find you / Your song will fill the air / Sing it loud so I can hear you / Make it easy to be near you ») comme une indication qui lui est donnée d'écrire une chanson (il avait un album en projet) pour qu'on puisse le retrouver dans son abri dans le désert .


Le 9 août 1969, Charles « Tex » Watson, Patricia Krenwinkel et Susan Atkins, membres de la « Famille », pénètrent dans la maison de Sharon Tate, femme de Roman Polanski, alors enceinte de 8 mois, et la tuent, ainsi que quatre autres personnes (Abigail Folger, Jay Sebring, Wojciech Frykowski et Steven Parent). L'une des adeptes, Linda Kasabian, qui était surveillée, obtient plus tard une immunité juridique pour avoir apporté des preuves contre le groupe.

Le lendemain, Watson, Atkins et Van Houten assassinent Leno et Rosemary LaBianca, un riche couple de Los Angeles. Les membres de la « Famille » sont également responsables du meurtre de Gary Hinman, professeur de musique à Topanga. Ils sont suspectés d'avoir commis d'autres meurtres.

Charles Manson n'était pas présent sur les lieux des meurtres, mais il est déclaré coupable le 25 janvier 1971 pour avoir dirigé les assassins et condamné le 29 mars à la peine de mort. Cette sentence est commuée en une peine de prison à vie après l'annulation par la Cour Suprême des peines capitales jugées avant 1972.


Cliquez sur le morceau de votre choix et essayez de voir si vous avez les mêmes inspirations que Charles Manson :

 





L’homme est aujourd'hui âgé de 74 ans et purge une peine de prison à vie...

L’image exhume le fantôme des «sixties» américaines. Charles Manson, commanditaire de plusieurs meurtres à la fin des années 60, a été pris en photo mercredi par les autorités pénitentiaires de Californie. Le portrait le montre pratiquement chauve, la barbe grisonnante, loin de l’image fougueuse de ses photos des années 60.

Les meurtres de la «famille Manson» en août 1969 sont restés célèbres pour leur côté symbolique. Après une décennie de libération des moeurs, les atrocités de la bande de Charles Manson ont souvent été interprétées comme la fin de l’utopie des «sixties» et du «flower power».

Une croix gammée sur le front


Le 9 août 1969, 3 membres de la «famille», dirigés par leur gourou Charles Manson, pénètrent dans la maison de Sharon Tate, la femme de Roman Polanski (photo de gauche) et la tuent ainsi que 4 autres personnes. Trois autres meurtres seront imputés au clan Manson et le chef sera condamné à la peine de mort. Une peine finalement commutée en prison à vie.

Lors de son procès, Charles Manson arbore un «X» gravé au couteau sur son front. Il le transformera plus tard en croix gammée, comme on peut le voir sur la photo, plus haut. Toutes ses demandes de remises en liberté conditionnelle ont jusqu’à présent été rejetées. Il ne peut plus faire de demandes de libération avant 2012. Il a aujourd’hui 74 ans.

Le chanteur
Brian Hugh Warner se fait appeler Marylin Manson (photo ci-dessous...il est mignon le môssieur, non???) en référence au meurtrier.






Le canyon des hippies

Voici ci-dessous un reportage à Topanga Canyon, dans la banlieue de Los Angeles en Californie, où s'est établie une communauté hippie. Dans ce canyon, vivait Charles MANSON, qui se prenait pour le Christ et qui fit assassiner par ses fidèles 18 personnes dont l'actrice Sharon TATE. Commentaire sur images factuelles alternant avec les interviews (vo trad off) de plusieurs hippies du canyon qui s'expriment sur leur mode de vie, leurs motivations, leur désillusion sur la société américaine. Témoignage d'Aldo (en français) qui tient un bar fréquenté par la communauté hippie. Il donne sa définition du hippy et son influence sur la société américaine. Il explique pourquoi la drogue est une expérience importante chez les hippies. Len et Allegra habitent le canyon et ont ainsi connu Charles MANSON. Ils parlent du personnage et de sa personnalité (manipulateur, agité, fasciné par la violence et la magie noire...) mais ne considèrent pas qu'il était un hippy.

Cliquez sur l'image ci-dessous afin de visionner le reportage :


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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 19:26

Richard Alden Griffin (1944-1991) était un artiste américain et un des principaux designers d'affiches psychédéliques dans les années 1960. Il était aussi un collaborateur au mouvement "Underground Comix" dont le travail est apparu régulièrement dans Zap Comix (voir vidéo plus bas)

Griffin a été étroitement lié au Grateful Dead, ayant conçu certaines de leurs affiches les plus connues ou encore certaines pochettes d'album (comme Aoxomoxoa par exemple).

On l'a aussi connu pour ses dessins inspirés de sa culture "surf" avec sa bande dessinée "Murphy" qui raconte les aventures d'un surfer du même nom.

Griffin est né près de Palos Verdes en Californie du sud, où la culture surf y est prédominante. Après le lycée, il  travaille comme employé au magazine Surfer où il crée sa bande dessinée "Murphy". À Los Angeles, Griffin rencontre un groupe d'artistes et des musiciens connus sous le nom Jook savages et participe au Watts Acid Test organisé par Ken Kesey.

Après avoir vu des affiches de rock psychédélique conçues par Stanley Mouse et Alton Kelley, Griffin et les Jook Savages rejoignent San Francisco en 1966, où Griffin conçoit des affiches dans la salle de séjour de sa maison sur Elsie Street dans le quartier de Bernal Heights. Sa première exposition était pour les Jook Savages, dès lors les organisateurs de l'Human Be-In qui ont vu son travail, lui demandent de concevoir une affiche pour leur événement en janvier 1967 (photo de droite).

Le quartier de Haight-Ashbury est sur le devant de la scène à ce moment là et Griffin est très demandé. En s'inspirant des influences aussi diverses que la culture amérindienne, le surf californien et bien sûr, le mouvement de hippie éclosant, il incorpore dans ses peuvres des scarabées, des crânes, surfant des globes oculaires, des couleurs vives et le lettrage sauvage dans son art.

Chet Helms impressionné par le travail de Griffin, lui demande, à son tour de concevoir des affiches pour les fêtes de la Family Dog au Avalon Ballroom, ce qui amène donc Griffin à concevoir des affiches de concert pour le groupe de musique The Charlatans (voir plus bas dans l'article)

Griffin se convertit au Christianisme en novembre 1970 suite à un grave accident de voiture, survenu quelques années auparavant, où il perd un oeil. Ce qui amène de nombreux changements, tant dans son style de vie que dans son art. Dans certaines de ses oeuvres, on retrouve une thématique autour de l'oeil et son art devient plus fluide à partir de cette période. En 1973 il peint Sail on Sailor pour le groupe Mustard Seed Faith, exemple remarquable de son style "fine art"de l'époque. Son projet le plus significatif dans les années 70 est la conception d'une centaine de peintures et de dessins pour The Gospel of John, publié par la maison de disques chrétienne Maranatha! Music et c'est dans les années 70-80,
qu'il conçoit énormément de pochettes d'album pour Maranatha!

Rick Griffin décède peu de temps après un accident de moto en 1991 à Petaluma (Californie), jeté de sa Harley-Davidson après être entré en collision avec un fourgon. N'ayant pas de casque, il succombe à ses blessures trois jours plus tard à l'Hôpital de Mémorial de Santa Rosa voisin, à l'âge de 47 ans.

L'Art de Rick Griffin
Cliquez sur Play :



Ses oeuvres :
Il conçoit des affiches pour des légendes comme Hendrix, John Mayall, Albert King :
 


et Grateful Dead ainsi que de nombreuses pochettes d'album...
 La plus connue étant celle de l'album Aoxomoxoa de Grateful Dead.



Affiche de concert pour The charlatans :



Christian and religious Art :



Murphy





Avec Alton Kelley, Stanley Mouse Miller, Victor Moscoso et Wes Wilson, Rick Griffin est reconnu comme l'un des "Big Five" de psychedelia (photo ci-dessous). En 1967 ils fondent l'agence de distribution de Berkeley-Bonaparte pour produire et vendre l'art d'affiche psychédélique!!!


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Un aperçu du Zap Comix en vidéo 
Cliquez sur Play :

 

 Pour accéder au site de Rick Griffin et admirer l'ensemble de ses oeuvres, cliquez sur l'image ci-dessous :


 

 

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 07:26

Mother McCree's Uptown Jug Champions était un groupe de musique folk précurseur de Grateful Dead car il a été la première collaboration musicale entre Jerry Garcia, Bob Weir et Ron "Pigpen" McKernan, membres fondateurs des Dead (photos ci-dessous).





Les autres membres du groupe étaient Tom Stone, Dave Parker et Michael Garbett.

Le groupe n'a produit qu'un album éponyme . Il s'agit d'un album du concert au " "Top of the Tangent" à Palo Alto en Californie en juillet 1964. Le disque est sorti en 1999.

  1. "Overseas Stomp" (Will Shade)
  2. "Ain't It Crazy" (Sam "Lightning" Hopkins)
  3. Boo Break
  4. "Yes She Do, No She Don't" (Peter DeRose, Jo Trent)
  5. "Boodle Am Shake" (Jack Palmer, Spencer Williams)
  6. "Big Fat Woman" (Huddie Ledbetter)
  7. "Borneo" (traditional)
  8. "My Gal" (traditional)
  9. "Shake That Thing" (Papa Charlie Jackson)
  10. "Beat It On Down the Line" (Jesse Fuller)
  11. "Cocaine Habit Blues" (traditional)
  12. "Beedle Um Bum" (Booker T. Bradshaw)
  13. "On the Road Again" (traditional)
  14. "The Monkey and the Engineer" (Jesse Fuller)
  15. "In the Jailhouse Now" (Jimmie Rodgers)
  16. "Crazy Words, Crazy Tune" (Jack Yellen, Milton Ager)

    Cliquez sur le morceau de votre choix :


 

Jerry Garcia et Ron "Pigpen"

gd-60s-jerry-pig-01.jpg jerry, pigpen image by i_dont_know_ok

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 21:15

Vous rappelez-vous de ce bon vieux "Duc" Lebowsky, ce personnage atypique tout droit sorti de l'imagination cinématographique des frères Coen?
Oui? ...bah Jeff Bridges qui incarnait Le Duc vient de remporter l'Oscar du meilleur acteur, mais cette fois-ci pour son rôle de Bad, chanteur country dans le film "Crazy Heart" de Scott Cooper, tout fraîchement sorti ici en France...et devinez quoi? Ce chanteur est sans cesse sur la route, de bars en bars, grattant sa guitare et chantant de vieux tubes country...mais ce qui m'interpelle le plus, c'est le morceau qui a également remporté un oscar pour la meilleure chanson de film, celle de Ryan Bingham "The Weary Kind" sur ce film "Crazy Heart". En effet, cet artiste, j'en avais déjà parlé ici sur ce blog y a un sacré moment de ça.

Pour lire l'article, cliquez sur :

http://jerryroad.over-blog.com/article-24368818.html


Le style de ce chanteur m'avait bien plu...et je ne suis pas étonné de le voir remporter un prix et de le retrouver sur la bande son d'un film comme celui-là...ça mérite donc que l'on s'y attarde et puis pour se rappeler au bon souvenir du duc, un petit extrait de "The Big Lebowski" vous attend à la fin de cet article (faudra cliquer sur l'image du sherif)!!!

Bonne toile a todos !!! On the road...on the road...



Réalisé par Scott Cooper
Avec
Jeff Bridges, Robert Duvall, Colin Farell, Maggie Guyllenhaal
Long-métrage
américain. Genre Drame, Romance, Musical
Durée 1h51 min Année de production :
2009

A 57 ans, Bad Blake, chanteur de country, vit toujours sur la route, jouant des vieux hits dans des bars de troisième zone et des salles de bowling. Ce qui lui reste de célébrité disparaît peu à peu. Le mieux qu'il puisse espérer aujourd'hui, c'est de faire la première partie de Tommy Sweet, qui fut son jeune protégé et à qui il a tout appris.
De petit concert en petit concert, la route de Bad suit son cours, jusqu'au soir où il fait la rencontre de Jean, journaliste locale. Bad s'attache plus que d'habitude. Même s'il ne fait aucune promesse, et que Jean, mère divorcée, sait qu'elle n'a rien à attendre de lui, ils reviennent sans cesse dans les bras l'un de l'autre.
Mais Bad, à peine capable de garder la tête hors de l'eau, est-il capable de s'occuper de qui que ce soit d'autre que lui ?


La bande annonce :
Un p'tit clin d'oeil au film "The Big Lebowski", trouvez-le...

 

ryan_bingham-crazy-heart.jpg image by The_Playlist


Ryan Bingham sur scène, interpretant la chanson du film "The Weary Kind" :

 



 


 Cliquez sur l'image ci-dessous pour visionner cet extrait du film "The Big Lebowski"
"Tu connais rien à rien Lebowski..."





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