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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 11:46

Punishment park

 

Un film Américain de Peter Watkins
avec
Mark Keats, Kent Foreman, Carmen Argenziano, Cathrine Quittner, Scott Turner  ...

Genre : aventures 
Durée : 1h28
Année de production : 1971



La guerre du Viêt Nam s’enlise. Face à la contestation accrue du mouvement pacifiste, le président Richard Nixon décrète l’état d’urgence. Militants des droits civiques, féministes, objecteurs de conscience, communistes, anarchistes sont arrêtés et conduits devant un tribunal exceptionnel populaire. Au terme d’une procédure accusatoire sommaire, ils sont condamnés à de lourdes peines pour atteinte à la sûreté de l’État. Cependant, ils ont le choix d'échanger leur peine contre un séjour à Punishment Park, un parc d'entraînement pour les policiers anti-émeutes et les militaires américains. Là, ils devront traverser le désert en trois jours, sans eau ni nourriture, sur 85 km pour atteindre un drapeau américain, poursuivis par un escadron de policiers armés jusqu’aux dents.

Une équipe européenne de documentaristes suit deux groupes de militants, l’un, durant le procès, l’autre, purgeant sa peine à Punishment Park.

Le scénario procède d’une
uchronie. Il développe les conséquences possibles d’une déclaration d’état d’urgence par le président des États-Unis pendant la guerre du Viêt Nam qui n’a, dans la réalité, jamais été décrétée. Bien que projeté lors du festival de Cannes en 1971 et apprécié par la critique européenne, cette œuvre de Peter Watkins n’a connu qu’un succès d'estime.

La Bande annonce :


En 1970, le Mc Carran Act est prononcé. Cette loi autorise le gouvernement fédéral sans en référer au congrès, à mettre en détention toute personne susceptible de mettre en péril la sécurité intérieure. C'est de cette loi que se réclame le tribunal de fortune réuni sous une toile de tente, qui va statuer sur l'avenir d'un groupe de jeunes dissidents : le Groupe 638. Les chefs d'accusation bien que minimes, les exposent pourtant à des peines de prison allant de 7 à 21 ans de prison ferme, à moins d'opter pour un périple de quatre jours dans PUNISHMENT PARK. Le Groupe 637 est déjà sur le départ. Son objectif : atteindre la bannière étoilée plantée au milieu de nulle part. Les moyens mis à sa disposition : aucun. Lâchés comme des bêtes, sans nourriture et sans eau, dans un désert aride où la chaleur inhumaine du jour cède la place à des nuits glaciales, les membres de ce Groupe doivent atteindre le drapeau sans se faire arrêter par la police lancée à ses trousses, à défaut de quoi ils se verront jetés en prison pour effectuer la peine requise à leur encontre. La chasse à l'homme commence. Les flics sont sur les dents, le Groupe veut s'en sortir. Les jeunes gens décident de se séparer en trois groupes : les uns prennent le parti d'attendre, les autres décident de se battre, les derniers d'atteindre le symbole de leur pseudo-démocratie.

Oeuvre excessivement contestataire, PUNISHMENT PARK, sorti en 1971 dans une salle de la périphérie de New-York, fut exploité quatre jours seulement aux USA. Il se verra ensuite refouler par les distributeurs et n'a jamais été diffusé sur une chaîne de télévision américaine. Et pour cause : son réalisateur n'a pas les honneurs outre-atlantique, où il est considéré comme un fauteur de trouble paranoïaque et extrémiste. D'une apparente simplicité, PUNISHMENT PARK, qu'on pourrait assimiler au film de propagande d'un groupuscule anarchiste, reste un film d'anticipation et son auteur, Peter Watkins, un visionnaire. En effet, si on s'en réfère aujourd'hui aux camps de redressement américains pour lesquels peuvent opter les délinquants, afin d'éviter une peine de prison ferme, on frôle de très près le "délire" de PUNISHMENT PARK. Autre exemple, dans une autre partie du monde, connue pour sa conception très particulière des Droits de l'Homme, à savoir la Russie où des milices liées à la mafia locale interviennent avec la bénédiction de la police (donc des autorités) pour punir les délinquants abusant de substances illicites. Ils sont punis, brimés, battus, humiliés, le but étant d'en faire des agneaux dociles.



PUNISHMENT PARK dénonce la violence des Etats-Unis, à l'égard de ceux qui rejettent la pensée unique et la mondialisation. Il dénonce aussi fort le mépris de cette super-puissance à l'encontre des minorités, qu'elles soient noires ou communistes, voire les deux. Ainsi, sur le banc des accusés, sont assis des noirs américains, des chicanos et des gauchistes de la première heure. Des hommes et des femmes mus par une même volonté d'égalité, de justice et de paix. En ces temps troublés que sont les seventies, sur fond de guerre du Viêt-Nam et de guerre froide, autant dire que se justifier de telle ou telle idéologie était extrêmement dangereux, en tous cas très mal vu. En face de ces délinquants politiques, sont installés des américains moyens, propres sur eux et soi-disant défenseurs de l'ordre établi. La morale est leur maître mot. Le procès est filmé nerveusement, les protestations des uns se heurtent violemment aux accusations des autres. Le procès devient très rapidement une mascarade. La présence de l'avocat commis à la défense des accusés est l'exemple même de toute l'hypocrisie qui suinte à travers l'organisation de ce jugement où les dès sont pipés. Les accusés sont coupables. Ils doivent payer leur dette à cette société à laquelle ils refusent de s'aliéner. Deux solutions s'offrent à eux : une peine de prison interminable, totalement disproportionnée avec les délits commis, ou PUNISHMENT PARK. L'ironie de Peter Watkins n'est pas innocente dans le choix du titre, d'ailleurs, puisqu'on y verra volontiers une référence aux parcs nationaux américains ou encore aux parcs d'attraction où se pressent et s'uniformisent des millions d'américains. On pensera aussi immanquablement aux réserves d'indiens dépossédés de leurs territoires, parqués sur des terres stériles, livrés à eux-mêmes. Peter Watkins se contente de grossir le trait, rêvant que le public va s'apercevoir de la grande arnaque mondiale dans laquelle il est englué, et qu'il va se décider à refuser enfin cet état de fait. Ce n'est pas un hasard si en 2000, il a tourné un film intitulé LA COMMUNE, qui aborde les thèmes chers au réalisateur.

Pourtant, PUNISHMENT PARK peut aussi être vu comme une métaphore. Celle du parcours du combattant de toute personne qui veut s'élever contre un état totalitaire et policier. Il n'est pas étonnant de voir dans le Groupe 637 trois courants de pensée choisissant chacune une façon d'agir : le combat armé, la passivité ou l'avance naïve selon les règles dans l'espoir de mieux les dénoncer plus tard. Une véritable traversée du désert où il n'existe peu ou pas d'échappatoire face à la répression armée et aux moyens mis en oeuvre pour écraser toute forme de rebellion. Même si l'histoire se déroule aux Etats-Unis dans les années 70, le film pourrait ainsi se déplacer sans problème de nos jours et dans n'importe quel pays ! Plus proche de nous cinématographiquement parlant, on ne peut s'empêcher de penser à BATTLE ROYALE qui, s'il ne développe pas exactement les mêmes thématiques, se rapproche pas mal d'un PUNISHMENT PARK dans la dénonciation des dérives du système.


Peter Watkins est un perturbateur dans l'âme, un agitateur reconnu dans les milieux contestataires comme l'un des maîtres à penser de la Liberté. Son discours est fondé sur le rejet des mass-medias à la solde du pouvoir, qu'il considère comme étant les suppôts des capitalistes les plus redoutables (je ne citerai pas de nom mais suivez mon regard !) bref,  Peter Watkins est de tous les combats, le cinéma lui permettant dès ses débuts de s'insurger contre la guerre, par le biais de son premier court-métrage, JOURNAL D'UN SOLDAT INCONNU (THE DIARY OF AN UNKNOWN SOLDIER), que vous découvrirez sur cette édition. PUNISHMENT PARK, sous couvert de ficelles assez grossières, fait partie de ces brûlots cinématographiques qui jalonnent la carrière du réalisateur. On pourra aussi citer LA BOMBE, une commande de la BBC qui prit le risque de confier à Watkins le soin de réaliser un film sur l'utilisation de la force nucléaire. Bien sûr, il s'en donna à coeur joie, réalisant en quelques semaines de tournage un film terrifiant, où l'on découvrait avec horreur les ravages que pouvait provoquer une explosion. Les plus hautes instances politiques furent invitées à visionner le film, qui fut par la suite interdit de diffusion télévisuelle dans le monde entier par la BBC pendant vingt ans.

Le film en plusieurs parties (version originale) :

Part I



Part II

 
Part III


Part IV



Part V



Part VI



Part VII



Part VIII

   

Part IX 



PUNISHMENT PARK reste un film de pure fiction ou plutôt un docu-fiction, puisque le parti pris du réalisateur était de tourner un faux documentaire. Notons d'ailleurs à ce propos que la plupart des acteurs sont de jeunes comédiens, pour ceux qui constituent les deux Groupes, tandis que les membre du tribunal de pacotille sont des civils recrutés par Peter Watkins.

L'image n'est pas exempte de défauts, bien au contraire. Mais cette édition se justifie par le seul message porté par le film, sans qu'elle ait besoin de proposer une image parfaite qui nuirait à l'authenticité apportée par les choix de tournage. Idem pour le son, en mono, qui conforte le spectateur dans l'idée qu'il visionne un documentaire d'époque.

On adorera PUNISHMENT PARK ou on le détestera. On le trouvera daté (un peu trop " peace and love " pour aujourd'hui) ou extraordinairement actuel, pensez à la mondialisation notamment. Quoi qu'on en dise, il ne laissera jamais personne indifférent, ce qui suffit à l'élever, si ce n'est au rang de chef-d'oeuvre, du moins au rang des oeuvres incontournables du 7è Art engagé politiquement.


Article rédigé par Nadia Derradji et tiré du site : http://www.devildead.com/

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commentaires

E
Slt Tonton!Ben... J'le connais pas celui-là.
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