Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : On the road with Jerry...
  • : Remontons dans le temps, en pleine période des Sixties où un seul groupe semble avoir atteint le statut de légende : Grateful Dead. Jerry Garcia (disparu en 1995) personnage emblématique du groupe, guitariste hors pair vous emmène sur les traces d'une époque hors du commun...
  • Contact

WELCOME!!!

 

 

     

   
   

DE NOMBREUX CONCERTS LIVE 

 A VOTRE DISPOSITION

(vidéos) en cliquant sur :      

 

Les enregistrements LIVE

du Grateful Dead (audio)

en cliquant sur : 
      

   

LES ALBUMS

Cliquez sur les pochettes et découvrez les!!!

  

THE GRATEFUL DEAD (1967) :

undefined
ANTHEM OF THE SUN (1968):
album200-6060-copie-1.jpg
AOXOMOXOA (1969) :
undefined
LIVE/DEAD (1969)
undefined

AMERICAN BEAUTY (1970):

undefined

WORKINGMAN'S DEAD (1970):
undefinedSKULLS AND ROSES (1971):undefined
WAKE OF THE FLOOD (1973):

FROM THE MARS HOTEL (1974) :


BLUES FOR ALLAH (1975):


TERRAPIN STATION (1977) :

GO TO HEAVEN (1980):


IN THE DARK (1987):


GRATEFUL DEAD, LE FORUM
(en FR)

Image


GRATEFUL DEAD, le site
Cliquez sur :

 

 

Grateful Dead Listening Guide

Grateful Dead Listening Guide

  

QUIZZ WOODSTOCK
20 Questions...Testez-vous!!!

  ...en cliquant sur :

 

VOTRE MENU, Cliquez sur :

 

       Nombre de visiteurs :


POUR ACCEDER AUX ARTICLES, C'EST ICI:
Cliquez sur les photos de votre choix (ci-dessous) et accéder directement aux articles (par thème) du blog:

GRATEFUL DEAD & CO:

 

L'APRES GRATEFUL DEAD:



THE BEAT GENERATION:


LES FILMS 60's ET ACTUELS:



LA LITTERATURE 60's:



L'ART 60's:


SOUVENEZ-VOUS...:


GROUPES, ARTISTES 60's:


LA RELEVE ET CEUX QUI DURENT:


BOB DYLAN, ses textes traduits :


avec l'aide du site ci-dessous :
http://www.bobdylan-fr.com/


Discussion sur la notion
de "contre-culture" :

   

DISCROCK.COM

 

COURS D'HARMONICA avec Paul Lassey

 

"ON THE ROAD" - The Movie FR

On The Road - The Movie

 

THE BEAT MUSEUM

 

TOUS LES LIENS AUTOUR DE LA BEAT GENERATION,

cliquez sur :

 

LA REVOLUTION LENTE...

 

Archives

Cliquez sur ces liens :

   

...ET DECOUVREZ:

The site for Jam Band Music on the right side of the pond
  

STASH RADIO (GERMANY)

  

THE MORNING MUSIC
Toute l'actualité musicale sur :

 

"Frissons solaires d'un ange

de la désolation"

de Vince Larue

 

   

Illusory Flowers in an Empty Sky

Illusory Flowers in an Empty Sky 

Ferial

 


LE TREPONEME BLEU PALE
Treponeme bleu pale HS
 

 SEATTLE SOUND


EN MARGE 

 

Emotions électriques, le Rock Blog Libéré

kurt-cobain-1993-photo

  

1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 20:08

 On The Road - The Movie

 

Le film "On the road" de Walter Salles, adaptation du livre culte de Jack Kerouac, ne devrait pas tarder à sortir au cinéma...Du coup, un blog vient de voir le jour :

 

On The Road - The Movie FR

  http://ontheroad-themovie.blogspot.com

 

 La présentation du blog par les administrateurs de celui-ci :

"Ce blog a pour vocation de faire connaitre l'univers de Kerouac et de lui rendre hommage. Il nous a donc semblé évident de bâtir ce blog en deux versions, deux côtés de la route : l'anglais et le français, les deux langues que Kerouac parlaient. Vous y trouverez également toutes les informations et nouveautés sur le film On The Road réalisé par Walter Salles. Le film est d'ailleurs notre point de départ, c'est pour cela que le blog porte son nom. Néanmoins, nous espérons faire perdurer ce blog bien après la sortie du film. Ce blog n'a donc pas juste pour objectif de vous donner des informations sur le film, mais de faire revivre l'atmosphère de la Beat Generation.

Au plaisir de s'échanger quelques mots au détour d'une page,
Bon voyage au fil de ce blog !"
 
 
 
 
 
 
Vous désirez témoigner ou rendre hommage à Jack Kerouac, l'auteur de "Sur la Route"...???
 
Découvrez  le projet "On The Road 4 Kerouac" en cliquant sur l'image ci-dessous :
 
 
  
Les images, photos, illustrations de cet article proviennent du blog "On the road - The movie FR"
 

Partager cet article
Repost0
20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 21:00
 
Ce film biographique est sorti en 2007 et a été écrit et dirigé par Noah Buschel. Le rôle principal, celui de Neal Cassady est joué par l'acteur Tate Donovan.
Le film se focalise en grande partie sur l'année 1962 où Neal rencontre Ken Kesey qui lui propose de tenir le volant du bus des Merry Pranksters pour un voyage hallucinatoire dans l'Amérique des années 1960 en pleine découverte de l'acide, drogue aux multiples visages...
Ce film, c'est aussi principalement l'histoire de ce personnage atypique de la Beat Generation qui inspira Jack Kerouac pour son personnage Dean Moriarty dans son livre "Sur la route".
On découvre donc dans ce biopic un Neal Cassady pris au piège avec son alter ego fictif, Dean Moriarty...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La bande annonce du film
 
 
Pour obtenir + d'infos sur Neal Cassady, Les Merry Pranksters, Ken Kesey...rendez-vous sur ce lien (article paru sur ce blog) :
Thompson on Hollywood
 
...et plus récemment :
Le documentaire "Magic Trip" d'Alex Gibney et d'Alison Ellwood qui vient de sortir : portrait de Ken Kesey et des Merry Pranksters à travers l'Amérique... au volant du légendaire "Magic Bus" :  
Partager cet article
Repost0
21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 11:21

Le documentaire "Magic Trip" d'Alex Gibney et d'Alison Ellwood est un portrait de Ken Kesey et des Merry Pranksters à travers l'Amérique... au volant du légendaire "Magic Bus".  

En 1964, Ken Kesey, l'auteur célèbre de "Vol au dessus d'un nid de coucou" organisa un voyage "à travers champs" dont le LSD était le combustible principal qui alimentait ce road trip...

 

     

 

Kesey a été rejoint par “The Merry Band of Pranksters”, un groupe de renégat de chercheurs de vérité de contre culture, y compris Neal Cassady, l'icône américaine immortalisée par Kerouac dans son roman "Sur la Route", qui fut le conducteur et le peintre de ce Magic Bus qu'ils nommèrent "Furthur".

Kesey et les Pranksters eurent l'intention de réaliser un documentaire de leur voyage sur 16MM, mais le film n'a jamais été terminé et tomba dans les oubliettes. Avec le "Magic Trip", Gibney et Ellwood y donnent l'accès.

 Ils ont travaillé avec la Film Foundation, HISTORY and the UCLA Film Archives pour reconstituer plus de 100 heures de bandes retraçant l'une des périodes les plus extraordinaires de l'histoire américaine!!!

 

Partager cet article
Repost0
14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 15:06

Se basant sur une étude de cas de Oliver Sacks, Jim Kohlberg réalise son premier film et explore le parcours d'une famille divisée par le choc culturel des années 60 mais qui tentera de recoller les morceaux après l'attaque cérébrale du fils qui a ainsi perdu la mémoire. L'étude et le film montre comment, la force et la puissance évocatrice de la musique permet de se reconnecter.

  Plus précisément, un père tente de venir en aide à son fils qui a perdu la mémoire suite à un choc cérébral. Alors qu'une distance s'était installée entre eux suite au choc culturel, notamment musical, des années 60, le père et le fils acceptent de travailler avec une musicothérapeute.

    La musique est un personnage à part entière et on pourra se régaler de morceaux de Grateful Dead, de Bob Dylan, des Beatles, des Rolling Stones, de Buffalo Springfield et de Crosby, Stills & Nash.

Pas besoin de préciser que le personnage principal devient fan du Grateful Dead et qu'il convertira son père aux sons du Dead!!!

 Depuis sa sortie le 4 mars aux Etats-Unis nous guetterons avec attention une date de sortie en France.

 

La bande annonce :  



 
 
Pour saluer la sortie de ce film, au festival de Sundance Bob Weir et Mickey Hart se sont déplacés et ont joué quelques morceaux acoustiques du Dead...et bien-sûr "The Music Never Stopped"...en voici la prestation...
REGALEZ VOUS!!!
Partager cet article
Repost0
30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 00:10
Octobre 1955. La Six Gallery de San Francisco.
Un jeune écrivain lit - déclame - son poème devant un public fasciné. « J'ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus, se traînant à l'aube dans les rues nègres à la recherche d'une furieuse piqûre »...
 

Après Walt Whitman, après William Blake, Allen Ginsberg hurle en poésie sa révolte contre une société trop conformiste et matérialiste : phrases lyriques, rythme jazzé, Howl (« Le hurlement ») prône la liberté, évoque la drogue, la sexualité, l'homosexualité. Ç'en est trop pour l'Amérique puritaine, et ses censeurs à l'affût. Publié par Lawrence Ferlinghetti en 1956, le texte fait l'objet d'un procès pour obscénité un an plus tard. Auteur et éditeur sont finalement acquittés.

 
Après cette affaire, Howl devient, aux côtés du Festin nu de Burroughs et du Sur la route de Jack Kerouac, l'un des grands manifestes de la Beat Generation. Allen Ginsberg, l'une de ses icônes.

 

 

 
 
 
 
 
Le film se penche sur le début de la carrière du poète lorsqu'il a écrit le poème en prose intitulé Howl (c'est aussi le titre du film). On se souviendra que ce poème avait choqué par les termes crus et explicites qui le composent. Cela avait valu un procès à l'auteur et le poème avait été interdit pour obscénités.
 
La bande annonce

 

  

 

Extraits

 

 

 

Rob Epstein and Jeffrey Friedman Writer/Director/Producers

Elizabeth Redleaf Executive Producer/Producer

Christine Walker Producer

Gus Van Sant Executive Producer

Jawal Nga Executive Producer

Ed Lachman Director of Photography

 

Cast:

James Franco as Allen Ginsberg
David Strathairn as Ralph Mcintosh
Jon Hamm as Jake Ehrlich
Bob Balaban as Clayton Horn
Jeff Daniels as David Kirk
Mary-Louise Parker as Gail Potter
Alessandro Nivola as Luther Nichols

Treat Williams as Mark Schorer

Jon Prescott as Neal Cassady
Todd Rotondi as Jack Kerouac
Aaron Tveit as Peter Orlovsky

 

Extrait de "Howl" d'Allen Ginsberg

J'ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus,
se traînant à l'aube dans les rues nègres à la recherche d'une furieuse piqûre,
initiés à tête d'ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne,
qui pauvreté et haillons et oeil creux et défoncés restèrent debout en fumant dans l'obscurité surnaturelle des chambres bon marché flottant par-dessus le sommet des villes en contemplant du jazz,
qui ont mis à nu leurs cerveaux aux Cieux sous le Métro Aérien et vu des anges d'Islam titubant illuminés sur les toits des taudis,
qui ont passé à travers des universités avec des yeux adieux froids hallucinant l'Arkansas et des tragédies à la Blake parmi les érudits de la guerre,
qui ont été expulsés des académies pour folie et pour publication d'odes obscènes sur les fenêtres du crène,
qui se sont blottis en sous-vêtements dans des chambres pas rasés brûlant leur argent dans des corbeilles à papier et écoutant la Terreur à travers le mur,
qui furent arrêtés dans leurs barbes pubiennes en revenant de Laredo avec une ceinture de marihuana pour New-York,
qui mangèrent du feu dans des hôtels à peinture ou burent de la térébenthine dans Paradise Alley, la mort, ou !eurs torses purgatoirés nuit après nuit, avec des rêves, avec de la drogue, avec des cauchemars
qui marchent, l'alcool la queue les baises sans fin, incomparables rues aveugles de nuage frémissant et d'éclair dans l'esprit bondissant vers les pôles du Canada,
,qui s'enchaînèrent pleins de benzédrine sur les rames de métro pour le voyage sans fin de Battery au Bronx  jusqu'à ce que le bruit des roues et des enfants les firent redescendre tremblants
qui errèrent et errèrent en tournant à minuit dans la cour du chemin de fer en se demandant où aller, et s'en allèrent sans laisser de coeurs brisés,
qui allumèrent des cigarettes dans des wagons à bestiaux wagons à bestiaux wagons à bestiaux cahotant à travers neige vers des fermes désolées dans la nuit de grand-père,
qui au Kansas étudièrent Plotin Poe Saint Jean de la Croix la télépathie et la cabale hep parce que le Cosmos vibrait instinctivement à leurs pieds, qui se sont esseulés le long des rues de l'idaho, cherchant des anges indiens visionnaires, qui ont pensé qu'ils étaient seulement fous quand Baitimore luisait en extase surnaturelle,
qui ont sauté dans des limousines avec les Chinois de l'Oklahoma sous l'impulsion de la pluie de minuit
qui flénèrent affamés et tout seuls dans Houston cherchant du jazz sexe, soupe, suivirent l'Espagnol brillant pour converser au sujet de l'Amérique et de l'Eternité, tèche sans espoir, et ainsi embarquèrent pour l'Afrique,qui disparurent à l'intérieur des volcans mexicains ne laissant derrière eux que l'ombre des blue-jeans et la lave et la cendre de poésie éparpillée dans la cheminée de Chicago,
qui réapparurent sur la Côte Ouest enquêtant sur le F.B.l. en barbe et en culottes courtes avec de grands yeux de pacifistes sensuels dans leur peau sombre, distribuant des tracts incompréhensibles
qui hurlèrent à genoux dans le métro et furent traînés du toit en agitant génitoires et manuscrits,
qui se laissèrent enculer par des saints motocyclistes et hurlèrent de joie,
qui sucèrent et furent sucés par ces séraphins humains, les marins, caresses d'amour atlantique et caraïbe,
qui baisèrent le matin et le soir dans les roseraies et sur le gazon des jardins publics et des cimetières répandant leur semence à qui que ce soit jouisse qui pourra, que secouèrent des hoquets Interminables en essayant de rigoler mais qui se retrouvèrent en sanglots derrière la paroi du Bain Turc quand l'ange nu et blond vint les. percer avec une épée,
qui perdirent leurs boys d'amour à trois vieilles mégères du destin la mégère borgne du dollar hétérosexuel la mégère borgne qui cligne de l'oeil dans la matrice et la mégère borgne qui ne fait rien d'autre de rester assise sur son cul et de couper les fils d'or intellectuels du métier à tisser de l'artisan,
qui copulèrent en extase et insatiables avec une bouteille de bière une fiancée un paquet de cigarettes une bougie et tombèrent du lit et continuèrent le long du plancher et dans le couloir et s'arrêtèrent au mur évanouis avec une vision de vagin et de jouissance suprême éludant la dernière éjaculation de conscience.

qui sucèrent le con d'un million de filles tremblantes dans le soleil couchant, et ils avaient leurs yeux rouges au matin mais prêts à sucer le con du soleil levant, étincelant des fesses dans les granges et nus dans le lac,
qui sortirent draguer à travers le Colorado dans des myrlades de voitures de nuit volées, NC héros secret de ces poèmes-cl, baiseur et Adonis de Denver - joie à sa mémoire d'innombrables balsages de filles dans des terrains vagues et dans la cour des restaurants, dans les rangées boiteuses de cinémas, au sommet des montagnes dans des caves ou avec des serveuses maigres dans des soulèvements familiers de combinaison solitaire au bord de la route et joie spécialement aux solipsismes et aux Toilettes secrètes des stations-service et aussi dans les ruelles de la ville natale et qui se dissolvêrent dans de vastes cinémas sordides, furent tranférês en rêve et  se réveillèrent sur un brusque Manhattan

Un excellent site sur l'auteur et son univers, à découvrir en cliquant sur l'image ci-dessous :

Allen Ginsberg - Renowned Poet -World Traveler

 

Alan Ginsberg at desk writing

Souvenez-vous...Allen Ginsberg sur "On the road with Jerry..." :
Partager cet article
Repost0
9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 21:15

Vous rappelez-vous de ce bon vieux "Duc" Lebowsky, ce personnage atypique tout droit sorti de l'imagination cinématographique des frères Coen?
Oui? ...bah Jeff Bridges qui incarnait Le Duc vient de remporter l'Oscar du meilleur acteur, mais cette fois-ci pour son rôle de Bad, chanteur country dans le film "Crazy Heart" de Scott Cooper, tout fraîchement sorti ici en France...et devinez quoi? Ce chanteur est sans cesse sur la route, de bars en bars, grattant sa guitare et chantant de vieux tubes country...mais ce qui m'interpelle le plus, c'est le morceau qui a également remporté un oscar pour la meilleure chanson de film, celle de Ryan Bingham "The Weary Kind" sur ce film "Crazy Heart". En effet, cet artiste, j'en avais déjà parlé ici sur ce blog y a un sacré moment de ça.

Pour lire l'article, cliquez sur :

http://jerryroad.over-blog.com/article-24368818.html


Le style de ce chanteur m'avait bien plu...et je ne suis pas étonné de le voir remporter un prix et de le retrouver sur la bande son d'un film comme celui-là...ça mérite donc que l'on s'y attarde et puis pour se rappeler au bon souvenir du duc, un petit extrait de "The Big Lebowski" vous attend à la fin de cet article (faudra cliquer sur l'image du sherif)!!!

Bonne toile a todos !!! On the road...on the road...



Réalisé par Scott Cooper
Avec
Jeff Bridges, Robert Duvall, Colin Farell, Maggie Guyllenhaal
Long-métrage
américain. Genre Drame, Romance, Musical
Durée 1h51 min Année de production :
2009

A 57 ans, Bad Blake, chanteur de country, vit toujours sur la route, jouant des vieux hits dans des bars de troisième zone et des salles de bowling. Ce qui lui reste de célébrité disparaît peu à peu. Le mieux qu'il puisse espérer aujourd'hui, c'est de faire la première partie de Tommy Sweet, qui fut son jeune protégé et à qui il a tout appris.
De petit concert en petit concert, la route de Bad suit son cours, jusqu'au soir où il fait la rencontre de Jean, journaliste locale. Bad s'attache plus que d'habitude. Même s'il ne fait aucune promesse, et que Jean, mère divorcée, sait qu'elle n'a rien à attendre de lui, ils reviennent sans cesse dans les bras l'un de l'autre.
Mais Bad, à peine capable de garder la tête hors de l'eau, est-il capable de s'occuper de qui que ce soit d'autre que lui ?


La bande annonce :
Un p'tit clin d'oeil au film "The Big Lebowski", trouvez-le...

 

ryan_bingham-crazy-heart.jpg image by The_Playlist


Ryan Bingham sur scène, interpretant la chanson du film "The Weary Kind" :

 



 


 Cliquez sur l'image ci-dessous pour visionner cet extrait du film "The Big Lebowski"
"Tu connais rien à rien Lebowski..."





Partager cet article
Repost0
21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 12:10

Réalisé par Stephen Woolley

Avec
Leo Gregory, Will Adamsdale, Ben Whishaw...

Long-métrage britannique

Genre :
Comédie dramatique

Durée : 1h38 min

Année de production :
2005

Une chronique de la vie sordide et de la mort mystérieuse du co-fondateur des Rolling Stones, Brian Jones, qui fut retrouvé au fond de sa piscine quelques semaines après avoir été évincé du groupe.

 




La Bande Annonce du film...




La disparition de Brian Jones, en 1969, a été un épisode tragique de la vie du groupe. Rappels et souvenirs, avec Mick et Keith

Londres ne swingue pas encore lorsque Brian Jones, jeune homme de bonne famille à la vie déjà déglinguée, fonde les Rolling Stones en 1962. Il a 20 ans. Ce surdoué - QI de 133 - dingue de blues et as de la guitare slide, a eu l'idée de former un groupe en hantant les clubs de jazz. Jones a trouvé le nom dans une chanson de Muddy Waters, Rollin' Stone Blues, et enrôlé Mick Jagger et Keith Richards, avec lesquels il partage alors un appartement. Les années 1960 filent dans la gloire et l'autodestruction. Et puis Brian Jones sombre dans l'alcool et le LSD… Le 2 juillet 1969, on le retrouve noyé dans sa piscine. L'Histoire inscrira son nom sur la longue liste des suicidés du rock. Sa mort a alimenté un mythe qui revit aujourd'hui avec le film (inédit en France) de Stephen Woolley, Stoned, qui penche pour la thèse du meurtre. Commentaires de ses anciens complices.


Keith Richards:

«Sa disparition nous a fait un choc terrible, surtout qu'on était encore sur l'émotion de l'avoir renvoyé. Quelques semaines avant, Mick et moi on s'était rendus dans la maison qu'il habitait - celle d'AA Milne, l'auteur de Winnie l'Ourson - au creux d'une campagne anglaise idyllique, mais apparemment pas pour lui. On lui a annoncé: "Hey Brian! Ça y est, mon pote, on n'en peut plus. Tu ne viens jamais aux répétitions, les Stones doivent continuer, on a besoin de savoir qui reste ou pas et la mauvaise nouvelle c'est que tu n'en fais plus partie." On a parlé de meurtre à son sujet, tout mystère engendre sa théorie du complot, mais je n'y crois pas. Comment Brian s'est-il noyé? Ce gars que je connaissais et qui faisait des travaux de maçonnerie chez lui - quel est son nom déjà? Frank Thorogood, aurait confessé sur son lit de mort [en 1994]: "Je l'ai fait.'' D'après moi, il était sans doute rongé par le sentiment de culpabilité plus qu'il n'aurait dû. Peut-être a-t-il poussé Brian dans la piscine après une engueulade? Brian pouvait être emmerdant… C'était un bon nageur mais il était aussi asthmatique et bourré de barbituriques, entre autres sales trucs qu'il avalait par poignées. Je dirais que ce n'était pas un meurtre prémédité ou un assassinat, mais un demi-accident.»


Mick Jagger:

«La légende, encore... Le réalisateur est obligé de développer la théorie du meurtre, sinon le film ne tiendrait pas. Je n'en sais pas beaucoup sur cette affaire mais, d'après moi, Brian n'a pas été assassiné. De toute façon, je suis plutôt contre les mythes. Le danger, pour un acteur ou pour un chanteur, c'est de pousser trop loin le propre personnage qu'il a créé et de ne pas arriver à s'en échapper. Il devient alors un vrai mythomane, comme Jim Morrison. Car, sur scène, on se transforme sans arrêt, on s'adapte à la personnalité de chaque chanson, de la balade, du slow, du rock… Après, il s'agit de jeter tout ça à la poubelle ou de le mettre au frigo. Et quand on n'y arrive pas...»



propos recueillis par Gilles Médioni, publié le 01/06/2006 (L'Express.fr)


Brian Jones & The Rolling Stones
Voici, en vidéo un court extrait de l'histoire de Brian Jones et des Rolling Stones à leur début...



Fan de blues
Alors qu'il est encore un adolescent, Brian Jones subit l'influence du blues américain. À cette époque, il collectionne les disques de musiciens noirs d'origine américaine et s'en inspirera beaucoup pour sa future carrière musicale.

Littéralement amoureux de la musique, il ne tarde pas à apprendre les rudiments de la guitare. Il s'initie également à l'harmonica et créera un style et une technique bien à lui. À l'âge de seize ans, il est renvoyé de son école après avoir mise enceinte une camarade de classe.

Suite à cet épisode, Brian Jones part pour la Suède où il écume les bars avec sa guitare sous le bras. En 1962, il décide de partir à la conquête de la City. Arrivé à Londres, il ne manque pas de se faire connaître et est réputé à travers les clubs pour ses talents inouïs de guitariste.

L'année de ses 20 ans, il crée un groupe qui se hissera au rang de légende du rock : les Rolling Stones. Il se lance dans cette palpitante aventure aux côtés de Keith Richards et de Mick Jagger dont il fait la rencontre au sein du Ealing Jazz Club.

Bien qu'étant le créateur du groupe, Brian Jones est très vite dépassé par les événements. Keith Richards et Mick Jagger deviennent rapidement les stars du groupe et sont désormais considérés comme les leaders de la formation.

De son côté, Brian Jones a choisi de se réfugier dans la drogue ainsi que dans les conquêtes féminines et ne s'investit plus autant dans le groupe. Malgré tout, il prouve qu'il n'a pas perdu de son génie et le montre en arrangeant à la perfection les morceaux « Paint it black », « Ruby tuesday », « 2000 Light years from home » ou encore « Lady Jane ».


Descente aux enfers

En 1967, ses fans ne reconnaissent plus Brian Jones qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Dans le film réalisé pour assurer la promotion du single « We love you », il fait pâle figure et il n'est pas diffi ci le de comprendre que sa mine est due à un abus de LSD.

Après ce premier épisode qui ne manque pas d'alarmer le public, Brian Jones est dans le collimateur des forces de l'ordre. Il se retrouve alors plongé dans des délires paranoïaques qui inhibent ses capacités créatrices. Le public ne retrouvera plus que très rarement le brillant Brian Jones.

À la fin des années 1960, les seuls œuvres qui se feront remarquer sont ceux proposés dans la bande origina le de « Mord und Totschlag ». À cette époque, il décide de s'exiler au Maroc où il enregistrera un album aux sonorités plutôt inattendues et marqué par la forte présence de la flûte de Pan.

Parallèlement, les relations de Brian Jones avec les autres membres des Rolling Stones ne vont pas en s'améliorant. Il s'efface de plus en plus du groupe dont il fut pourtant le créateur. Après une brève apparition aux côtés de Mick Jagger dans le cadre de la préparation de l'album « Sympathy for the devil », il se fera désormais très discret.



La fin

En 1968, Brian Jones est sur une pente glissante. Si on le louait auparavant pour ses multiples talents en tant qu'instrumentiste, nombreux sont ceux qui le prennent en pitié, particulièrement à cause de son addiction à la drogue et l'effet dévastateur que celle-ci a sur son corps.

Toujours en 1968, Brian Jones continue de faire des apparitions pendant les concerts des Rolling Stones mais le public ne retrouve plus le personnage d'antan et le regrette beaucoup. « Trop » dépendant aux drogues, les autres membres du groupe ne savent plus que faire et Brian Jones finit par être expulsé de la formation à la date du 5 juin 1969.

Brian Jones laisse la place à Mick Taylor qui sera membre des Rolling Stones jusqu'en 1974, année à laquelle Ron Wood prendra sa place.

Moins d'un mois après avoir été exclu de « son » groupe, Brian Jones trouve la mort dans sa piscine. Plusieurs hypothèses ont été avancées quant à la cause de sa mort. Certains ont envisagé la possibilité d'un meurtre.

Brian Jones a rejoint le cercle fermé des musiciens de légende qui sont passés de vie à trépas à l'âge de 27 ans. Ce fut notamment le cas de Janis Joplin , Jimi Hendrix , Kurt Cobain ou encore Jim Morrison.



La vie de Brian...
Cliquez sur Play


La police rouvre l'enquête sur la mort de Brian Jones

Une enquête judiciaire avait conclu à une mort accidentelle due à la consommation d'alcool et de drogue, mais différentes hypothèses n'ont cessé de circuler depuis. Parmi les théories avancées, celle de l'assassinat par son entrepreneur en construction, qui a inspiré un film sorti en mars 2006 : Stoned.

Un porte-parole de la police du Sussex a annoncé, lundi, qu'un journaliste d'investigation lui avait communiqué de nouvelles informations relatives à la mort du musicien après plusieurs années d'enquête. "Ces documents seront examinés par la police du Sussex, mais il est aujourd'hui trop tôt pour dire quels en seront les résultats", a-t-il dit.

Malgré ses qualités de multi-instrumentiste, Brian Jones avait été écarté quelques semaines avant sa mort du groupe, qu'il avait fondé en 1962. Ravagé par l'abus de drogues, ne parvenant plus à assurer les concerts, il avait été remplacé par Mick Taylor.

Brian Jones, le guitariste des Rolling Stones retrouvé mort dans sa piscine il y a quarante ans. Membre fondateur du groupe de rock, Brian Jones était âgé de 27 ans lorsqu'on le découvrit le 3 juillet 1969 au fond de la piscine de sa propriété du Sussex, dans le sud de l'Angleterre.

Partager cet article
Repost0
14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 23:40

 SoundtrackGrand fan des films des frères Coen, je ne pouvais pas rater la sortie du petit dernier "A serious man"...
Si je vous en parle ici, sur ce blog, ce n'est pas pour vous faire un cours sur le judaïsme (évoqué dans le film), ni pour vous louer la qualité du scénario, de la photo, de la mise en scène et du jeu d'acteur mais pour la bande son et quelques clins d'oeil fort sympathiques à l'un des plus grands groupes des années 60-70...il s'agit bien-sûr de Jefferson Airplane...le film se déroulant en...1967...dans une petite bourgade du Midwest aux Etats-Unis...

 Tous les malheurs s'abattent sur Larry Gopnick, professeur de physique en université. Sa femme veut le quitter pour un homme bien (sous-entendu Larry ne l'est pas). Son fils connaît des problèmes de discipline dans son école hébraïque (qui d'ailleurs, préfère écouter du Jefferson Airplane dans son walkman que de suivre le cours d'hébreu). Sa fille pioche dans son portefeuille pour se payer une opération du nez. Quant à son frère, dépressif, il dort sur le canapé du salon et se révèle un fardeau pour toute la famille. Côté professionnel, les affaires ne vont guère mieux. Alors que Larry attend une prochaine titularisarion, des lettres anonymes mettent en doute son intégrité. Sans compter que l'un de ses étudiants tente de le soudoyer pour obtenir son diplôme. Larry est à bout, et décide de consulter un rabbin pour tenter de comprendre ce qui lui arrive...


La bande annonce du film...




A gauche Mme Samsky, quadragénaire de rêve et fumeuse de substances hallucinogènes, qui entrouvre sous les pieds de Larry le terrifiant abîme de la jouissance...
...du bon "white rabbit" en perspective...

A Serious Man

Notez la ressemblance avec Grace Slick, la chanteuse de Jefferson Airplane...(ahhh ces yeux...)
Alors les frères Coen, fans ou pas fans de Grace Slick, la chanteuse du groupe???...assurément!!!...et y a de quoi!!!

 

Voici une scène (en V.O) entre le Rabbin Markshak et le fiston de Larry...celui-ci devant rencontrer le premier pour conclure son Bar Mitzva (communion juive)... Le spectateur attend de la part du rabbin un speech mais c'est tout autre chose qui sort de sa bouche...
A déguster...regardez :
 


...et oui ce sont bien les paroles de la chanson Somebody to love, de Jefferson Airplane (le début) que marmone le rabbin...ainsi que les noms des artistes qui composent ce groupe de légende!!!
 Le sens de la vie ne serait donc pas révélé par la Science ou par la Religion mais bien par l’Art...
...et oui c'est cela qui devrait résoudre les problèmes de Larry...
...tellement plus facile avec du Jefferson Airplane!!!

When the truth is found to be lies
and all the joys within you dies
don't you want somebody to love
don't you need somebody to love
wouldn't you love somebody to love
you better find somebody to love

When the garden flowers baby are dead yes
and your mind is full of red
don't you want somebody to love
don't you need somebody to love
wouldn't you love somebody to love
you better find somebody to love

your eyes, I say your eyes may look like his
but in your head baby I'm afraid you don't know where it is
don't you want somebody to love
don't you need somebody to love
wouldn't you love somebody to love
you better find somebody to love

tears are running ah running down your breast
and your friends baby they treat you like a guest
don't you want somebody to love
don't you need somebody to love
wouldn't you love somebody to love
you better find somebody to love


Somebody to Love est une chanson composée par Darby Slick (beau-frère de Grace Slick), dont l’interprétation la plus célèbre est celle du groupe Jefferson Airplane. Cette version est parue sur leur album Surrealistic Pillow et en single en 1967, sur l’étiquette RCA Records. Elle a atteint la cinquième position au Hot 100 du Billboard.

La chanson a d’abord été interprétée par le groupe Great Society, dont faisait partie Darby Slick, en 1966.

La version de Jefferson Airplane a été utilisée dans plusieurs films, notamment dans Golden Gate (1994), Apollo 13 (1995),  Las Vegas Parano et Marrakech Express (1998), La Maison au bout du monde (2004), Quatre Frères (2005) et A Serious Man (2009). On peut aussi remarquer une interprétation par Jim Carrey dans le film Disjoncté (1996).

Elle fut aussi interprété par les Ramones en compagnie de Traci Lords sur leur album de reprises Acid Eaters (1995).



Souvenez-vous, ce même morceau dans un autre film "Las Vegas Parano"... :



"Accepte avec simplicité ce qui t'arrive"




« L’idée de A serious man nous est venue de son décor. C’est un film sur l’endroit où nous avons grandi, une grande banlieue de Minneaopolis où s’était installée une forte communauté juive. Nous avons eu envie de recréer l’environnement de notre enfance, dans les années 60, et de voir quelle histoire ça nous inspirerait. Nous avions déjà tourné un film sur les gens de notre région, Fargo, mais c’était les gueules classiques du Midwest, celles qu’on a l’habitude de voir dans le cinéma américain, les “goys” de notre enfance. Il y a quelques années, nous nous sommes mis à penser aux juifs parmi lesquels nous avons grandi. A nous demander comment des familles comme la nôtre, issues de la diaspora des pays de l’Est, atterrissent au centre des Etats-Unis, au beau milieu des prairies, et se regroupent en communauté pour préserver leurs codes et leurs traditions.



Dans notre cas, c’est notre père, professeur d’université comme le héros du film, qui a installé sa famille là où il avait trouvé un poste. Il n’était pas très porté sur la religion, mais notre mère si. L’action du film se déroule en 1967. Nous avions, nous, exactement l’âge des personnages, et la religion passait complètement au-dessus de nos têtes. Elle ne nous attirait pas le moins du monde, c’était une contrainte. Il fallait aller à l’école hébraïque cinq fois par semaine et à la synagogue tous les dimanches. Comme dans le film, nous étions plus intéressés par F Troop [une série télé, NDLR] et par la pop music. Nous ne nous étions pas encore mis à fumer de l’herbe – c’est venu vers 14, 15 ans –, mais notre esprit vagabondait. Nous passions des heures à étudier la Torah sans savoir ce qu’on lisait. Pour nous, c’était aussi cryptique, et moins excitant que les chansons du Jefferson Airplane qui nous ont bercés pendant l’écriture du film et dont les paroles ont trouvé leur place dans le scénario.



Avec le recul, on peut dire que nous avons eu une éducation religieuse plus stricte et plus dense que la plupart des enfants juifs de la classe moyenne américaine. Elle était peuplée de figures et d’épisodes drôles et romanesques, mais nous ne nous en sommes rendu compte que bien plus tard. Notre mère était très religieuse, très portée sur les rituels et une éducation orthodoxe semblable à celle qu’elle avait reçue. Elle voulait que ses enfants grandissent dans un foyer 100 % juif, et elle espérait, bien sûr, que nous épouserions des femmes juives et que nous aurions des enfants juifs. C’était un impératif qui reposait plus sur la survie, sur le besoin de préserver la tradition, que sur la foi pure. Nous ne pensons pas refaire un jour un film dans le Minnesota de notre enfance, nous ne sommes pas de grands adeptes de la pensée proustienne, mais c’était fascinant de revisiter cette époque, la fin des années 60, l’été de l’amour, l’éclosion des banlieues résidentielles et la survivance, dans ce contexte bizarre, des vieux rites de la communauté juive. »

Ethan & Joel Coen


Partager cet article
Repost0
1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 13:42

Hola todos!!!

 BarflyAvez-vous regardé ARTE dimanche dernier? non? pas bien...Arte est la seule chaîne potable que nous avons alors bon...vous avez donc loupé un film de Barbet Schroeder (réalisateur de "More") diffusé sur cette chaîne franco-allemande que j'adule!!!  

Il s'agit de Barfly, sorti en 1987. (Barfly signifie mouche de bar qu'on pourrait traduire par : pilier de bar). 

 Mickey Rourke y joue le rôle de Henry Chinaski, l'alter ego de Bukowski (et oui, bien connu sur ce blog), dans un Los Angeles rendu intemporel où la nuit semble pouvoir s'étirer à l'infini sur ses créatures. Chinaski boit, écrit des poèmes, arrive même parfois à ramener une fille, à condition qu'elle soit plus ivre morte encore que lui-même. Lorsque Henry rencontre Wanda (Faye Dunaway), les deux marginaux s'accrochent brutalement l'un à l'autre, dans un maelström de sentiments mêlant amour, ivresse, violence et folie. Alors que Henry aurait pu être publié lorsqu'un agent littéraire s'intéresse à ses travaux, et que de son côté Wanda aurait pu se défaire des hommes et des démons, le couple s'en remet à l'abandon, au chaos...

La bande annonce du film :



Barfly est réalisé autour d'un script écrit par Charles Bukowski à propos de sa propre vie.
(on s'en serait douté...)

 

L'intégralité du film est tournée en décors « naturels » : les bars en particulier, sont d'authentiques rades de Los Angeles.

Le personnage de Wanda représente Jane Cooney Baker, que Bukowski rencontre à 26 ans, dans un bar de LA. Elle avait alors 36 ans, déjà ravagée par l'alcool. Ils auront ensemble une histoire passionnée et violente, ne se retrouvant que pour boire ensemble. C'est l'époque où Buk écrit des nouvelles qui lui sont presque toutes renvoyées. Jane meurt quelques années plus tard, veillée par Bukowski, qui allait bientôt connaître le début de son succès.

Charles Bukowski fait un caméo dans le rôle d'un pilier de bar (voir vidéo à la fin de l'article)




A propos du réalisateur...Barbet Schroeder :

Enfant, il suit son père géologue en
Colombie. Il choisit la France pour mener ses études (au lycée Condorcet et au lycée Henri-IV, jusqu'au baccalauréat) puis à la Sorbonne (philosophie). Il collabore alors à la revue cinématographique Les Cahiers du cinéma dont l'ébullition est en train d'accoucher de la Nouvelle Vague.

Il réalise deux courts-métrages et Jean-Luc Godard le prend comme assistant dans Les Carabiniers. Convaincu de sa voie, il fonde, en 1962, avec Éric Rohmer la société de production Les Films du Losange, et produit les premiers films de l'ex-rédacteur en chef des Cahiers. Cette société, créée avec Rohmer, produira la quasi totalité de ce metteur en scène. Barbet Schroeder produit des films de Jacques Rivette, Jean Eustache, Rainer W. Fassbinder et Wim Wenders

Franchissant une nouvelle étape, Barbet Schroeder collabore avec les Pink Floyd pour More (1969) et La Vallée (1972), deux films qui donnent une grande place au thème de la liberté dans des décors représentatifs de la culture hippie. En 1974, il réalise un documentaire sur Idi Amin Dada dans lequel il révèle le dictateur. Il fait ensuite partie des cinéastes français, tel Jacques Demy, payés par les studios d'Hollywood pour écrire et réaliser des films aux États-Unis. La plupart repartiront sans rien réaliser.

Barbet Schroeder s'accroche, admirateur de
Charles Bukowski, il commande à celui-ci le scénario de Barfly. Des années passeront à convaincre les studios de réaliser Barfly. Barbet Scroeder entrera dans le bureau du producteur avec une scie électrique et menaçant de se couper un doigt s'il n'obtenait pas les crédits nécessaires. Il y gagnera un succès d'estime pour Barfly et l'amitié de Bukowski. Notons tout de même l'intervention financière de Francis Ford Coppola qui a été décisive, et qui a lancé la réalisation du film.

En outre, Le film lui assura une reconnaissance certaine et lui permit de réaliser Le Mystère Von Bülow pour lequel il fut cité aux
Oscars. Il réalisa ensuite plusieurs autres films américains avant de revenir en France.




Retrouvez les articles sur Bukowski avec "On the road with Jerry..." en cliquant sur l'image ci-dessous :

 

Petite dédicace à l'ami Jonathan...voici un cours passage du film où apparaît Bukowski...accoudé au bar bien-sûr :


Partager cet article
Repost0
7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 11:59

1971 
108 min

Réalisation
Dennis Hopper

Interprétation
Dennis Hopper, Tomas Milian, Julie Adams, Peter Fonda

Une compagnie de cinéma américaine arrive dans un village d'Indiens au Pérou pour tourner l'histoire de Billy the Kid. Les Indiens sont particulièrement impressionnés par le metteur en scène, Samuel Fuller, qui agit comme un général au milieu de ses troupes. Aussi quand l'équipe s'en va, un des Indiens reprend le rôle du metteur en scène, des montages en bois figurant les caméras. Tout le village participe à ce jeu passionné. Mais au contraire des Blancs le jeu devient réalité et les cascades sont remplacées par de vrais coups !

Devenu en un film ("Easy Rider"), la figure iconique de la génération hippie, Hopper plonge au même moment dans la drogue et l'alcool. Les conséquences de son addiction auront alors des répercutions fatidiques sur sa carrière (et sa vie). En découlera ce second film, The Last Movie (1971), œuvre expérimentale et hallucinée tournée au Pérou dont l'accueil est catastrophique. Gros trip psychédélique bâti sur une structure anarchique ponctuée de flashbacks, flashforwards et autres montages hyper elliptiques, The Last Movie traduit bien l'état d'Hopper au moment du tournage. Et comme pour enfoncer le clou, l'acteur-réalisateur apparaît dans un documentaire, The American Dreamer (Id), sorte de making of de son film, où on le voit prendre de la dope et partouser. Son image en prend alors un coup, il lui faudra neuf ans avant d'obtenir de nouveau des crédits pour repasser à la réalisation.


Quelques scènes...à vous de juger :


Partager cet article
Repost0