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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 11:25

Ce desperado texan à la biographie étonnante signe un premier album percutant dans la veine de Joe Ely et d'autres songwriters du Lone Star State.

De Townes Van Zandt à Joe Ely, en passant par Billy Joe Shaver et Guy Clark, Ryan Bingham s'inscrit dans la droite lignée d'un certain songwriting texan.

Les chansons de son premier album, "Mescalito", parlent des longues journées passées à arpenter les routes poussièreuses, du blues des cowboys et de la solitude du désert.

Cela sonne cliché mais Ryan Bingham n'y peut rien si sa vie ressemble à un roman de Cormac McCarthy : enfance misérable au fin fond du Texas, travail à la dure dans les ranches, puis départ du foyer familial à l'adolescence pour gagner sa vie dans les rodéos. Quand il ne monte pas sur des taureaux, Bingham empoigne sa guitare (dont il a appris à jouer avec un mariachi) et joue pour ses amis. De ses périples le long de la frontière mexicaine (et un détour dans le métro parisien), Bingham en tire le vécu et l'épaisseur qui font la sève de ses compositions.

Ryan Bingham - Southside Of Heaven
Cliquez sur l'image ci-dessous mais avant stoppez la playlist en cours pour un meilleur visionnage :

 



Puissante et rocailleuse, Bingham a la voix de son parcours accidenté plus que de son âge (25 ans). Mais ce n'est pas le seul atout d'un album qui fonce entre mid-tempos acoustiques, southern rock teigneux et country outlaw. Slide guitar, banjo, accordéon, fiddle et harmonica tapissent des textes lorgnant donc sur plusieurs mythes : le desperado ("when I die lord won't you put my soul upon a train, send it south bound and give it a cool blues man name" sur "Southside of Heaven"), la frontière ("The Other Side"), la route ("travelin jones, tell me the secrets of the endless road/it's not where you've been son, it's what you understand" sur "Ghost of Travelin' Jones" en duo avec le grand Terry Allen), ou bien encore le travailleur ("Hard Times", "Dollar a Day"). Du matériel rugueux et authentique que lui a confié Bingham, Marc Ford (ex-Black Crowes) a en tiré une production sans doute trop propre et trop luxueuse. Mais cela n'enlève rien à la franche réussite que constitue "Mescalito" et à l'espoir qu'on peut porter en Ryan Bingham.

Ryan Bingham - Bread and Water
Cliquez sur l'image ci-dessous mais avant stoppez la playlist en cours pour un meilleur visionnage :

 


On the road



L'album Mescalito (2007) à l'écoute :

 

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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 12:51

Après l'avoir vu en concert à l'Argo'Notes de Montreuil le 10 octobre et au concert d'Emily Jane White une semaine après à la Maroquinerie sur Paris (venue seule en spectatrice et en amie...d'ailleurs je lui ai fait peur en la saluant...bon ok j'avais oublié de me peigner la barbe ce jour là mais si j'avais su que j'allais la croiser une nouvelle fois...), eh bien je peux vous dire que sa grace, sa fraîcheur soupoudrée de timidité donnent énormément d'allure à cette charmante damoiselle...mais faut l'entendre chanter...

 Sa voix est fluette sur scène lorsqu'elle ne chante pas, si elle pouvait se cacher pour chanter, elle le ferait mais elle aime chanter, transmettre des émotions de part sa voix surtout et son jeu de guitare...le tout vous envoûte, vous emmène loin sur les terres de ses ancêtres, les grands espaces, la nature, la vie...D’une voix virginale, mais assumant ses racines indiennes, elle chante des paysages aériens dans une veine néofolk.


Je fus charmé et envoûté alors qu'une chanteuse de folk m'endors généralement rapidement en concert...sa délicate présence vous fait oublier un instant que nous vivons dans un monde de brutes, c'est un hymne à la nature, à la beauté...

Cette jeune chanteuse-guitariste donc, est la nouvelle voix de la scène folk-pop et de la scène indo-américaine. D'ascendance indienne "native" (suivant l'expression américaine), elle est  influencée par Nick Drake ou Joni Mitchell que par la musique traditionnelle de la tribu Sioux.

Elle a enregistré son  album (ici à l'écoute), Faces In The Rocks, en mars 2007 à Nevada City, avec le gratin de la scène indo-américaine, dont le flutiste Gentle Thunder et le mandoliniste Gary Sobonya (son père).

Elle a composé toutes les chansons, des mélodies délicates influencées par la folk et la pop autant que par la musique traditionnelle indienne-américaine.
La chanteuse folk-pop Alela Diane est une de ses meilleures amies ; les deux musiciennes ont enregistré ensemble un mini album...


Wizard Flurry Home

Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier avant de stopper la playlist en cours à la fin de cet article :


Two Tongues
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier avant de stopper la playlist en cours à la fin de cet article :



Voici à l'écoute l'album de Mariée Sioux, "Faces In The Rocks" :

 

 Tout comme chez Alela Diane, les thèmes principaux sont la Terre, l'enfance et la famille.

Mais le style d'écriture de Mariee est fondamentalement et réellement poétique (car la véritable Poésie tient du réel profondément).

Ce disque a été enregistré avec des musiciens de Nevada city, dans l'intention d'accorder la voix dans toute sa pureté avec l'énergie créative de l'Univers, rien de moins.
(c'est ce qui est dit en substance ici : http://www.alwaysontherun.net/marieesioux.htm)

Huit chansons sur cet album : trop peu ? oui, mais un ensemble cohérent et délicat. Chaque chanson mêle une interprétation personnelle des vérités profondes et universelles et les interconnexions entre les éléments qui ont intrigué Mariee Sioux dans sa jeunesse.

Souvent certains mots sont rapprochés pour leur sonorité, des répétitions s'étirent en litanie...

Et si chaque chanson a bien sûr son caractère propre, il semble pourtant, à cause des changements de ton et de rythme, que chacune en contienne plusieurs.


Les chansons

1) Wizard Flurry Home
 

"And cocoon, bed spoon
I beg, i beg, i beg your pardon
Cocoon, bed spoon
I beg, i beg, i beg your pardon
Cocoon, monsoon
Break, break, breaks the roof in
Cocoon, monsoon
It break, break, breaks my heart in two
In two, two, in two
And it was two, oh, oh, five
And so new, new, so new
It was so new, new, new
New, new, so new"

On parle souvent de "spin" au sujet de ses compositions, soit un tournoiement : ça peut faire penser aux derviches-tourneurs qui associent leur tournoiement à une sorte de montée en transe... Il y a là, dans ce tournoiement, ce foisonnement guidé en spirale ascendante (et pas en cercle fermé à lui-même : la spirale reste ouverte à l'harmonie de l'Univers), un secret de la transe peut-être, qui est une recherche de communication avec le grand Tout.

Et le tout soutenu par une voix d'une précise ténuité...


2) Buried in teeth
Cette chanson commence par des sonorités typiquement indiennes, puis le flot de la guitare et de la voix au diapason ouvre son grand fleuve.


"Buried in teeth
Buried in teeth
Buried in teeth
Can't tell if I've got black roots or braids
Growing out of my head
Grandfathers eating our graves

Buried in teeth
Buried in teeth
Buried in teeth
Can't tell if I've got rivers or veins
Running under my skin
Flowing out over the plains
There's trapped antennae
All tangled up with these brains
And the spin of cocoons whispers your names"


Une rêverie consciente sur les racines, où le couplet apparaît comme une pause avant que le flot du reste ne reprenne.


3) Friendboats

Une chanson sur la profondeur indéfectible de l'amitié, avec tout le long une métaphore filée des bateaux :

"...When I go
Please, when I am gone
When I go
Please, when I am gone
Then, burn me with their bows

And toss some saving golden ropes to
Let us set anchor so far away from this coast
Then close off this darkness with curtains of sails
And cast it forever into the chests of the whales

For I have never known such missing of that breaking water
No, I have never known such missing of that breaking water
No, I have never known
Such missing of that breaking water..."

La tonalité de cette chanson est douce et persistante : la voix est doublée d'une autre sur quelques phrases, et la guitare seulement la souligne.


4) Wild eyes
Une chanson déroutante, qu'on imagine difficilement chantée par quelqu'un d'autre : chaque couplet surprend par un étonnant changement de mélodie.

Et que dire de ce que Mariee Sioux fait de cette simple phrase :


"Remember you could weep fire
Remember you could weep fire with wild eyes
With wild eyes, oh those wild eyes"


Quant au passage... :

"Papa my pine whistler sparrow-eyed sun misser
Papa my pine whistler sparrow-eyed moon blisser
Mama my jaw clincher spirit mouthed ghost dancer
Mama my vein braider thousand year bone burner
Mama my tongue twister thousand pronged antlers
Mama my tongue twister thousand pronged antlers
Mama my vein braider thousand pronged antlers, antlers
And oh her wild eyes, oh her wild eyes"


...il étonne par une montée chromatique inattendue qui insuffle une nouvelle énergie à la chanson.


5) Bravitzlana rubakalva

C'est ici la rêverie sur une contrée imaginée :

"Bravitzlana rubakalva
Is a country I made for us
Bravitzlana rubakalva, our very own country

In bravitzlana rubakalva
We will build cabins
Of redwood heart and old animal eyes
Floors and walls of crystal

And we will sing around the fiery tree stumps
We will play the woods
And in bravitzlana rubakalva
Our grey hair, it will not burn
No, no, our grey hair
It will not burn"


Il y a là quelque chose d'un peu enfantin...


6) Two tongues

Deux langues à la fois... Il s'agit d'un hommage aux ancêtres qui ont parcouru l'Amérique et ses landes sauvages voici plusieurs centaines d'années, rappelant à chacun les liens vitaux qui l'attachent au passé.

Dès le début, la flûte indienne donne le ton. Et la chanson se déroule comme une balade, en nous prenant à témoin dès l'ouverture :


"Oh, can't you hear the world's heart breaking ?"

"For, it's a test of courage
To kiss the snake-tongued people
The fork-tongued people
And yes, it is a test of courage
To kiss the snake-tongued people
The fork-tongued people

'Cause it's like two tongues, at one time
Like two tongues, at one time
It's like two tongues, at one time
Like two tongues, at one time
It's like two tongues, at one time
Like two tongues, at one time
Like bitter spirits and sweet wine
'Cause it's like two tongues, at one time
At one time"

Encore un morceau aux répétitions quasi hypnotiques, qui s'étire sur presque dix minutes. Dans certains passages, Mariee Sioux parle d'ailleurs davantage qu'elle ne chante.


7) Bundles

C'est une chanson sur le désir profond de mieux se connaître soi-même, nous dit-on, certes. Mais à la manière des chamans : la connaissance de soi passant par l'apprentissage du secret de chaque être de la Nature :


"So can you, can you, can you tell me?
So can you, can you, can you tell me?
If it's easier to be emptier but lighter
Or if it's easier to be the lantern or the fire
If it's easier to be a lover or an echo
If it's easier to be the bull or the fighter
Or if it's easier to die by arrows or by tigers
If it's easier to fly by monarchs or by sparrows
By monarchs or by sparrows
Oh, let me know

And there's a grizzly bearing in me
There's a grizzly bearing in me..."


Et en même temps il y a ce lien indéfectible d'un être vivant à un autre car nous partageons tous la même Terre et le même espoir :


"...in curious jars we're a spinning'n 'n 'n

Spinning, spinning, spinning into sickness
Spinning, spinning, spinning into sickness
And singing for stillness..."


8) Flowers and blood


"I never asked for to find my twin, but there you are
No, I never asked for to find my twin, but there you are
And I never asked for the spools to unspin, but there they roll
No, I never asked for the spools to unspin, but there they roll
I never asked for to carve your ribs, but here I go
And I never asked for to carve your ribs, but here I go
And I've never pleaded for a new skin as I do now
I've never pleaded for a new skin as I do now

Oh, flowers and blood
Build up a new me of flowers and blood
Flowers and blood
Build up a new me of flowers and blood
Build up a new me of flowers and blood
Flowers and blood..."


Ou l'amour absolu et, en quelque sorte, rédempteur...


Extraits du site http://www.ciao.fr

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 11:18
Après les avoir vus à Vincennes pour le festival nord américain fin septembre, je me devais de partager avec vous cette découverte...Sarah Lee traîne une hérédité chargée : petite-fille de Woody Guthrie et fille d'Arlo, on a connu plus léger comme bagage. Celui de son mari Johnny Irion est nettement moins lourd - sauf à croire qu'avoir assumé le leadership de Queen Sarah Saturday, groupe d'obédience Seattle-grunge pulvérisé en même temps que le cerveau de Kurt Cobain, puisse être un handicap dans la vie.
"Exploration" est le premier disque de ce couple de Charlotte, Caroline du Sud qui, en dépit d'une réputation scénique croissante, a préféré faire un bébé avant un album. Le premier (une craquante petite Olivia) étant parfaitement réussi, qu'en est-il du second ? Pour résumer grossièrement, disons d'abord qu'il sonne comme du Parsons/Harris en moins dépressif ou du Welch/Rawlings en plus catchy - bref, du country-rock tout droit échappé du Laurel Canyon de 1972 et qui donc, en dépit de son titre, n'explore pas grand-chose et ne défriche rien.

 

Holdin' Back 
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo, stoppez avant la playlist en cours à la fin de cet article



  site internet : http://www.myspace.com/sarahleeandjohnny 

 

 

 

Voici, ci-dessous, l'album "Exploration" à l'écoute :



Dès la première ballade ("In Lieu of Flowers", superbe), on est fasciné par les entrelacs d'harmonies vocales (au point d'avoir des difficultés à distinguer la voix féminine de la masculine), la production tout en nuances de Gary Louris (Jayhawks, Golden Smog) et l'intensité de l'interprétation. Si exploration il y a, c'est au sens médical du terme : une capacité à rentrer à l'intérieur d'une chanson et à lui faire, pour parler trivialement, rendre tout son jus. Ainsi la reprise de Pete Seeger ("Dr King"), ballade folk, est magnifiée par une détonante partie de piano et une performance vocale à la Patti Smith. Même schéma avec "Holdin' Back" - à l'origine une pop-song déjà mélodiquement imparable et ornementée de surcroît par une pedal-steel qu'on croirait tenue par George Harrison si celui-ci s'était mis à la pedal-steel pour occuper ses désormais trop longues heures de loisirs. Tout le reste de l'album est comme cela, des chansons pour la plupart très bien écrites et attachantes, servies par un éclectisme qui ne les empêche pas d'avoir leur propre style et pétries d'influences suffisamment diverses pour qu'on comprenne qu'Irion et Guthrie ont parfois quitté Charlotte mais n'hésitent jamais à y revenir.

 Un très beau disque de musique populaire, un héritage parfaitement assumé et revendiqué.
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 22:00

Voici un groupe qui selon moi est une copie conforme des célèbres Scarabés de Liverpool, on n'est pas loin du style vestimentaire de l'époque ainsi que de la coupe de cheveux mais c'est surtout au niveau du son que l'on pourrait penser que les Beatles ont trouvé leurs dignes successeurs...de surcroît américain!!! Il suffit d'écouter le morceau "Colorful Revolution" pour se rappeler le bon vieux "Obladi Oblada"...et sur l'album à l'écoute actuellement, est-ce John Lennon qui chante?

En tout cas comme dirait un ami à moi (à qui j'ai fait écouté Universal Blues, album à l'écoute)...ils ne font pas semblant, on dirait même qu'ils ne se cachent pas de faire du Beatles...après va savoir s'ils vont marqué les esprits comme leurs prédecesseurs...???


Que voulez vous les Sixties reviennent à la mode...et on va pas s'en plaindre!!! 
Enfin... je parle des Beatles car c'est ce qui m'a frappé le + à la première écoute...à vous de creuser un peu + pour trouver les autres influences de ce groupe et y en a...et bien sûr très sixties et seventies!!! 


The Redwalls sont donc originaires de l'Illinois et entre nous mieux vaut un groupe qui recycle bien le passé qu'un groupe affirmant ou voulant créer quelque chose de « nouveau ». Mais les ordinateurs n'ont pas marché. Alors les jeunes reviennent aux guitares et à ce qui s'est fait de mieux. Et ce que font les Redwalls, enfin ce qu'ils ont compris.

Ne reniant pas l'héritage des Stones, Kinks et surtout les Small faces, ces Angl… non Américains(? ! !) sont obsédés par l'ère Swingin' London et les Mods. Une petite touche Libertines est reconnaissable, comme quoi les groupes de notre génération sont influencés par les groupes de ce nouveau millénaire.



Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo, stoppez la playlist en cours plus bas dans l'article :



La réédition de l'abum Universal Blues (2003) des Redwalls est une très bonne initiative de Fargo Records ; cela permettra en effet au public français de découvrir un excellent groupe de rock américain, en attendant un nouvel album prévu en novembre 2008... Jeunes gens doués et de bon goût, The Redwalls écrivent des chansons accrocheuses et marquantes, dans la lignée des Beatles (on pense beaucoup à la voix rocailleuse John Lennon et à l'inépuisable album blanc), des Rolling Stones et de Bob Dylan. Rien de bien original donc diront les grincheux... Sauf que la troupe de musiciens originaires de L'Illinois injecte du sang neuf dans ses références classieuses en acier chromé, tout en faisant preuve d'un enthousiasme et d'une énergie juvéniles dans son écriture. Dans ces conditions - très favorables -, il n'est pas très étonnant que l'album Universal Blues (à l'écoute actuellement ci-dessous) soit un véritable bonheur à écouter en boucle pour tout fan de pop mâtinée de folk/rock sixties et seventies. Essayer la musique des Redwalls, c'est l'adopter...

 



Le MySpace des Redwalls :
http://www.myspace.com/theredwalls

Le site du label FARGO Records
 :
http://www.fargorecords.com/

Le blog :
http://le-blog-fargo.blogspot.com/

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 11:22

Après avoir défriché à sa façon les rythmes brésiliens et déboîté le pas du tango, le producteur-songwriter Solal, prend des accents country. Ce parisien connu pour avoir été l’un des artisans du fameux « Gotan Project » s’est retiré du côté de Nashville au 3 Trees Studio pour enregistrer son nouvel opus avec ses « Moonshine Sessions ». Peu considérée, la country reste l’un des berceaux de la musique. De Johnny Cash à Neil Young, des Byrds version Alabama à Bill Monroe, ils sont légions à avoir posé leur empreinte sur ces rythmes made in Tennessee. Solal s’est tout naturellement nourri de ces influences pour nous livrer 12 titres acoustiques, entre morceaux originaux, reprises décalées et chanson traditionnelle. Entouré des fines gâchettes de la scène country alternative et bluegrass, il réexamine avec talent ces harmonies sur le thème « passer une heure à la campagne ». Les fans de cette musique teintée de bourbon seront comblés par cet examen de passage de l’ex-Gotan, les profanes goûteront simplement à cet interlude mélodieux , refermant les portes du Saloon avec une forte envie d’y revenir.

"Luna's Song"
cliquez sur Play afin de visionner le clip, stoppez avant la playlist en cours à la fin de cet article pour un meilleur visionnage et une meilleure écoute :



Question contre-pied, $olal n’en est plus à son coup d’essai : il s’est fait connaître sous d’autres identités (The Boyz From Brazil, Gotan Project) pour avoir osé aborder avec succès et inventivité les rythmes du Brésil et plus encore déboîter le pas du tango. Des musiques racines, souvent sources de malentendus, tout comme la country. « A l’instar du tango, il y a un vrai challenge pour permettre à la country d’être réexaminée. Il y a tant de clichés qui collent à la peau de cette musique. » Il a fait un studieux voyage d’étude, enfourchant à l’été 2004 la six cordes pour aller à bonne école, prenant des cours de flat-picking au Maryville College, dans les Appalaches, et passant par Nashville pour repérer et s’imprégner des lieux. C’est là qu’il va rencontrer Bucky Baxter. Ce spécialiste de la pedal steel guitar a joué avec Bob Dylan, Steve Earle, Ryan Adams, Rem, entre autres. Il s’est même acoquiné aux Beastie Boys le temps d’un détonant “Country Mike’s”. Il deviendra le co-réalisateur du projet, ouvrant son studio et son carnet d’adresses pour recruter les fines gâchettes et les subtiles voix qui hantent ce disque.

Voilà sans doute le secret de ces Moonshine Sessions, du nom de l’alcool d’alambic auquel tous carburent.
 
L'ALBUM à l'écoute ici, cliquez sur le morceau de votre choix :

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 20:28
Nature et authentique, Jesse Sykes & the Sweet Hereafter proposent une folk des plus envoûtantes.

A mi chemin entre la folk et la country, cette délicieuse chanteuse et son groupe réussissent à ne pas se répèter dans cet univers boisé.

Jesse Sykes, chanteuse et "songwriteuse", brindille aux longs cheveux de jais, allure décontractée réhaussée de breloques dont le timbre de voix rappelle Marianne Faithfull, voilée, enraillée...flirte avec la soul et la pop sixties sans toutefois quitter l'univers country folk.
Elle avance majestueusement des ballades toujours plus hantées, où sa voix envoûtante irradie plus que jamais...
 

Influences : Cat Power, Neil Young!!!

En concert le 6 octobre à 19h00 à La Cigale, Paris...et j'y serais!!! Rejoignez moi sur place si son dernier album (à l'écoute ci-dessous) vous a ensorcelé...


The Air Is Thin

Cliquez sur Play afin de visionner ce clip, stoppez avant la playlist en cours pour un meilleur visionnage et une meilleure écoute :


Jesse Sykes & The Sweet Hereafter - Like love lust & the open halls of the soul

L'album :

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Jesse Sykes possède une voix envoûtante. Elle en joue et en abuse tout au long de son troisième album pour vous ensorceler et vous hanter avec douceur et malice. Dans un registre évitant toute surcharge 'americana', elle prend son temps pour que chacune des compositions de l'album prenne une dimension intemporelle et devienne simplement une chanson à la frontière des genres, entre pop, soul, country et folk. Proche d'un Neil Young période Harvest mais également proche de Cat Power sur 'The Greatest', Jesse Sykes trouve sa voie et montre qu'elle nous réserve encore de belles choses pour le futur.
'Like love lust & the open halls of the soul' ouvre donc de nouvelles portes à Jesse Sykes, des portes que tout amateur de ballades mélancoliques devrait franchir avec bonheur et satisfaction.


 


Le myspace de Jesse Sykes :
http://www.myspace.com/jessesykes

Son site :
http://www.jessesykes.com/

Le site du label FARGO Records :
http://www.fargorecords.com/

Le blog :
http://le-blog-fargo.blogspot.com/

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 13:55

Newton Faulkner est un jeune prodige anglais de 22 ans, auteur-compositeur-interprète, a absolument charmé le public anglais avec sa musique pop/folk. Pur virtuose de la guitare, Newton Faulkner a le don d’user de son talent avec subtilité pour le plus bel effet.

Son premier album « Hand Built By Robots » s’est classé #1 des charts anglais et est maintenant certifié platine outre manche avec plus de 550000 albums vendus ! Il a également siégé en tête du top iTunes pendant 6 semaines consécutives et en battant le record du nombre de téléchargements en première semaine.

Le premier single en France « Dream Catch Me » est une belle introduction à l’univers de Newton Faulkner, une chanson à mélodie mélancolique et indubitablement accrocheuse.

 

 





"Hand Built By Robots" à l'écoute ci dessous, cliquez sur le morceau de votre choix.
Bonne écoute!!!

 

 



Voici quelques vidéos de cet artiste talentueux!!!
Je vous laisse apprécier par vous même :


"Teardrop" (live acoustic)
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo :


"Dream Catch Me"  (live acoustic)
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo :



Reprise de "Bohemian Rapsody" sur scène...
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo :


 

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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 07:20

Alela Diane Menig (née le 20 avril 1983 à Nevada City, Californie) est une chanteuse et une compositrice américaine, dont les chansons sont imprégnées d'un style psyché folk.

La rédaction des Inrockuptibles classa l'album "The Pirate's Gospel" comme l'un des 10 meilleurs albums de 2007

Un nouvel album est annoncé pour l'automne 2008.


Jeune
Californienne, Alena Diane est l'héritière d'une lignée de chanteuses qui possèdent un rayonnement propre à ceux que beaucoup qualifient de 'vieilles âmes'. En grandissant dans une famille de musiciens, la jeune artiste a été bercée par la musique de ses parents toute sa jeunesse. Au départ, l'atmosphère de la maison familiale était plutôt folk, variant au fil des ans vers des styles plus variés. Alors qu'elle est en voyage à San Francisco, Alela décide d'apprendre la guitare et commence à écrire ses propres chansons. Elle explique d'ailleurs qu'elle a ressenti le besoin d'écrire lorsqu'elle s'est éloignée de sa famille. L'année suivante, elle compose plusieurs chansons qui se trouvent sur son premier album, 'The Pirate's Gospel'. Au départ, l'album est seulement distribué à quelques connaissances et aux personnes qui venaient assister à ses concerts. Petit à petit, l'opus a fait son chemin jusqu'en Europe, où il sort en 2007. Les critiques l'applaudissent, saluant un univers riche et contrasté.


Alela Diane - The Pirate's Gospel
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier, avant, de stopper la playlist en cours (l'album d'Alela Diane) pour un meilleur visionnage



Alela Diane "Oh! My Mama"
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier, avant, de stopper la playlist en cours (l'album d'Alela Diane) pour un meilleur visionnage



The Pirate's Gospel...
...à l'écoute ci-dessous :

 



Voici Emily Jane White, jolie jeune femme de San Francisco, guitariste et pianiste, qui a maintes fois joué seule dans les bars enfûmés et bruyants de la ville, et réussi (souvent) à charmer le public le plus retors à la musique folk. Cette Américaine d'une vingtaine d'années, entourée de quelques amis musiciens, nous gratifie d'un somptueux premier album, Dark Undercoat, qui navigue entre folk songs pastorales (Dark Undercoat, Sleeping Dead) et somptueuses ballades jouées simplement au piano (Wild Tigers I Have Known).
Elle est aussi présente sur la bande originale d'un film indépendant, Wild Tigers I Have Known, de son ami Cam Archer.

"Hole in the Middle" - Emily Jane White
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier, avant, de stopper la playlist en cours (l'album d'Alela Diane) pour un meilleur visionnage


"Wild Tigers I Have Known"


Voici à l'écoute son album "Dark Undercoat"
Cliquez sur la chanson de votre choix mais avant stopper la playlist en cours (l'album d'Alela Diane) pour une meilleure écoute bien sûr!!!

 

 

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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 21:29

Un petit tour à la Flêche d'or sur Paris la semaine dernière, et voilà que je tombe sur Hooka Hey...un trio que j'ai bien envie de vous faire découvrir!!!

 Avec un son analogique, organique, brut ou simplement vrai, ce groupe est un souffle qui s'échappe de la culture urbaine pour flirter avec les grands espaces. Côté référence, on y retrouve, les incontournables, Led Zep pour les guitares, Neil Young pour la folk, les Who ou le Gun Club pour l'urgence.

Et c'est dans les bas fonds des seventies qu'il faut chercher l'héritage de ce trio français
. L'arrogance du rock anglais (Dead Ringer, Standing Outside) et la puissance du rock sudiste (Kabuki) compilées dans treize titres puissants qui sentent bon le cuir et le whisky.


Hooka Hey
n'est pas le dernier né de la scène garage, le trio s'est déjà fait connaître avec une belle série de concerts virulents (lauréat de la tournée Ricard Tour 2007), des sessions aux Olympic Studios et un premier EP sous le nom de Sentenza. On comprend mieux le style et l'écriture live de cet album. Entre deux brûlots électriques,


Hooka Hey
se balade dans ses grands espaces folk avec ses balades acoustiques de bonne facture (Black Eye) mettant en avant un chant rocailleux. Soucis d'authenticité toujours, ce premier album a été enregistré live, en analogique, sur du matériel vintage, par Lionel Darenne, élève de Steve Albini. L'explosif You turn avec ses riffs ciselés et ses faux airs d'AC/DC, est un bon exemple de l'excellent potentiel de ce combo. Un rock brut et sans fioritures.





Le MySpace de Hooka Hey :
http://www.myspace.com/hookaheyspace

"A Brand New Place"...version acoustique, cliquez sur play afin de visionner le clip (stoopez la playlist en cours avant le visionnage) :

 


Voici ce premier album à l'écoute ci dessous :


Passant sans perte d'intensité de l'électrique à l'acoustique, Hooka Hey refuse de s'enfermer dans un genre. L'album navigue subtilement de titres rock incisifs en ballades folks, de heavy blues en country aux accents d'americana.

Avec ce premier album, Hooka Hey pose les bases d'un avenir à la fois brut et électrique placé sous le signe du vaudou...

Bonne écoute!!!




 

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 20:07

Moriarty est un groupe de musique pop folk franco-américain fondé en 1995

Il est constitué de cinq artistes d'origine française, américaine, suisse et vietnamienne. Les membres du groupes ont été majoritairement élevé en France, de parents américains. Le groupe se baptise Moriarty, en l'honneur de Dean Moriarty, le héros de Sur la route de Jack Kerouac. À la suite d'un spectacle, le groupe est repéré par Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, qui produiront par la suite le premier album.




Le groupe s'est fait connaître du grand public lors de son passage au

Printemps de Bourges 2006 sur la scène Pression live puis en 2007 et en 2008 enfin sur la scène du Phénix pour réapparaitre à 23H30 une nouvelle fois sur la scène qui leur avait permis d'être connu. Il puise son inspiration dans la musique traditionnelle irlandaise, la country et le blues, avec des instruments comme la contrebasse, l'harmonica, le kazoo, tout en ajoutant dans ses compositions originales les sons d'une machine à écrire, d'une valise, d'une cloche d'hôtel. Le groupe joue autour d'un seul micro sur scène, habitude prise lorsqu'il faisait des premières parties de concert, où la qualité du mixage est souvent inégale. Le premier album du groupe, Gee Whiz But This Is a Lonesome Town, est sorti en 2007. Lancé par un premier single Jimmy, le groupe connaît alors un succès certain qui lui permet de jouer à La Cigale à guichets fermés et l'album se vend a plus de 50 000 exemplaires. En 2008, les Moriarty seront pour la seconde fois au festival Solidays où ils avaient déjà eu l'occasion de jouer lors de ce festival il y a trois ans grâce au prix Paris Jeune Talent.

Private Lily, cliquez sur Play après avoir stopper la playlist à l'écoute actuellement, à la fin de cet article :



Un mini documentaire sur le groupe : 





L'album "Gee whiz but this is lonesome town" à l'écoute ci-dessous :
 

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