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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 11:25

Ce desperado texan à la biographie étonnante signe un premier album percutant dans la veine de Joe Ely et d'autres songwriters du Lone Star State.

De Townes Van Zandt à Joe Ely, en passant par Billy Joe Shaver et Guy Clark, Ryan Bingham s'inscrit dans la droite lignée d'un certain songwriting texan.

Les chansons de son premier album, "Mescalito", parlent des longues journées passées à arpenter les routes poussièreuses, du blues des cowboys et de la solitude du désert.

Cela sonne cliché mais Ryan Bingham n'y peut rien si sa vie ressemble à un roman de Cormac McCarthy : enfance misérable au fin fond du Texas, travail à la dure dans les ranches, puis départ du foyer familial à l'adolescence pour gagner sa vie dans les rodéos. Quand il ne monte pas sur des taureaux, Bingham empoigne sa guitare (dont il a appris à jouer avec un mariachi) et joue pour ses amis. De ses périples le long de la frontière mexicaine (et un détour dans le métro parisien), Bingham en tire le vécu et l'épaisseur qui font la sève de ses compositions.

Ryan Bingham - Southside Of Heaven
Cliquez sur l'image ci-dessous mais avant stoppez la playlist en cours pour un meilleur visionnage :

 



Puissante et rocailleuse, Bingham a la voix de son parcours accidenté plus que de son âge (25 ans). Mais ce n'est pas le seul atout d'un album qui fonce entre mid-tempos acoustiques, southern rock teigneux et country outlaw. Slide guitar, banjo, accordéon, fiddle et harmonica tapissent des textes lorgnant donc sur plusieurs mythes : le desperado ("when I die lord won't you put my soul upon a train, send it south bound and give it a cool blues man name" sur "Southside of Heaven"), la frontière ("The Other Side"), la route ("travelin jones, tell me the secrets of the endless road/it's not where you've been son, it's what you understand" sur "Ghost of Travelin' Jones" en duo avec le grand Terry Allen), ou bien encore le travailleur ("Hard Times", "Dollar a Day"). Du matériel rugueux et authentique que lui a confié Bingham, Marc Ford (ex-Black Crowes) a en tiré une production sans doute trop propre et trop luxueuse. Mais cela n'enlève rien à la franche réussite que constitue "Mescalito" et à l'espoir qu'on peut porter en Ryan Bingham.

Ryan Bingham - Bread and Water
Cliquez sur l'image ci-dessous mais avant stoppez la playlist en cours pour un meilleur visionnage :

 


On the road



L'album Mescalito (2007) à l'écoute :

 

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 19:33

Jethro Tull est un groupe de rock britannique progressif formé dans la seconde partie des années 1960.

Leur musique est marquée par un style vocal très particulier (une voix nasillarde mais remarquablement juste) et le travail unique de
flûtiste du leader Ian Anderson, et par des constructions de chansons inhabituelles et souvent complexes (pour du rock).

Leur musique incorpore des éléments de
musique classique et celtique, blues (surtout à leurs débuts) ainsi que des phases art rock alternatif du rock.

Malgré ceci, il est difficile de désigner des artistes spécifiques ayant directement influencé ou étant directement influencés par Jethro Tull. Plus que la plupart des autres groupes, leur musique reste à l'écart du reste de la musique rock.




Jethro Tull - Aqualung (live)



Ian Anderson est le chanteur, compositeur et musicien de Jethro Tull.

Anderson, en tant que compositeur, est souvent mentionné pour ses chansons sur le thème du christianisme avec des titres comme My God sur l'album Aqualung ou encore l'album The Jethro Tull Christmas Album. Cependant, ses fans sont de différentes origines au niveau religieux, ethnique mais aussi au niveau du mode de vie. Anderson est un flûtiste autodidacte qui fut influencé par Roland Kirk. Il est à l'origine de la technique dite de l'over-blowing (souffler très fort pour obtenir un son plus saturé).

Il est capable de jouer de plusieurs instruments, dont la guitare basse (sur l'album Stormwatch) mais bien d'autres. La gamme d'instruments joués par Anderson que l'on retrouve au gré des albums de Jethro Tull est large : flûte traversière, guitare acoustique et électrique, mandoline, saxophone, orgue Hammond, batterie, claviers, trombone, violon ou encore des sifflets.

Anderson possédait 43 fermes à saumon mais s'est séparé d'une grande partie de cette activité à la fin des années 1990. Il a survécu à une thrombose et a fait plusieurs conférences pour sensibiliser le public sur cette maladie.


Jethro Tull - Songs from the wood



Jethro Tull - A Song For Jeffrey



   - Ian Anderson (chant, flûte traversière, guitare)
       - Martin Barre (guitares)
       - John Evan (orgue, piano, claviers, mellot)
       - Jeffrey Hammond (basse)
       - Clive Bunker (batterie, percussions)
       - David Palmer (synthesizer, claviers, saxopho)


L'album Aqualung (1971) à l'écoute ci-dessous :




Parler d'Aqualung en tant qu'album concept semble irriter ce cher Ian Anderson, peut-être car l'évolution du rock progressif amène doucement la plupart des ses compositeurs à trop privilégier le concept par rapport à la musique. Et ceci, Ian Anderson le sait bien car comme tant d'autres il n'y a pas échappé. Mais ce n'est pas encore le cas avec Aqualung, dont les concepts (ce disque est en effet doublement conceptuel) ne restent que des accessoires supplémentaires sans jamais prendre le pas sur la musique. En somme, pas d'introduction conclusion, pas de rappels multiples d'un thème musical tout le long de l'album, nous avons bien onze chansons bien distinctes les unes des autres. Les deux concepts ne font qu'apporter une certaine cohérence à l'ensemble au niveau des paroles (ce qui reste l'objectif légitime et raisonnable d'un album concept n'est-ce pas?).

Le première face de l'album original est intitulée Aqualung qui semble ici être le nom du vieil homme de la pochette (et non un œdème aigu du poumon pour nous autres spécialistes de la santé). Ce personnage créé par Anderson et inspiré par une photo (prise par sa femme) semble être apparemment un vieux clochard aux problèmes respiratoires (d'où le nom). Quelques descriptions de sa vie se joignent donc à des considérations sur sa situation sociale tout au long de cette première face.



La seconde face du disque (My God) est quant à elle consacrée à la dénonciation de la religion considérée comme la plus gigantesque corruption organisée par l'Homme, le tout à une époque où de nombreux groupes ont plutôt tendance à se "christianiser". L'hypocrisie chrétienne est mise en avant tout comme la manipulation des notions divines par l'homme afin d'arriver à ses fins. Cette ambitieuse croisade anti-religieuse (mais donc pas forcément anti-Dieu) est réalisée avec talent et marque une grande partie de la jeunesse d'une génération avec des tirades comme "He's the god of nothing, if that's all that you can see." ("My God") ou encore le jouissif "If Jesus saves, well, He'd better save Himself" ("Hymn 43"). N'est-ce pas magnifique?

Le lien entre les deux parties, sans sauter aux yeux, n'est pas difficile à trouver : si l'Homme avait vraiment créé la religion pour la raison qu'il prétend, ne se préoccuperait-il pas davantage de certains problèmes?



Bon finissons en avec ces considérations conceptuelles et recentrons nous sur le meilleur c'est à dire la musique. Autant le dire tout de suite : Aqualung est un chef d'œuvre du rock, qu'il soit progressif ou non. Ian Anderson arrive au sommet de son art avec son style unique et inimitable. Il parvient de plus à faire coïncider le sommet de son art avec un potentiel commercial plus qu'intéressant. Les deux pôles dominants de l'album sont hard rock et folk avec d'un coté des riffs miraculeux et de l'autres des folk songs magiques. Mais les deux sont également volontiers mêlés au sein d'un même titre avec des interventions flûtières toujours aussi admirables de Ian Anderson. Le départ du bassiste Glen Cornick est compensé par l'arrivé de Jeffrey Hammon-Hammond (de "Song for Jeffrey") avec lequel Jethro Tull ne perd pas vraiment au change.






L'époque est au rock progressif et au hard rock dont l'éclosion est encore fraîche et récente. Le hard rock de Jethro Tull est pour ainsi dire parmi les plus originaux de l'époque, n'en témoigne ce riff menaçant et surgissant dès les premières secondes du disque. "Aqualung" peut en effet déstabiliser car si sa lourdeur et sa puissance sont comparables à celles d'un Black Sabbath ou d'un Uriah Heep mais sa complexité, sa profondeur et son évolution le font pourtant dépasser le cadre étroit du metal, aussi heavy soit-il. Car cet interlude sous forme de ballade folk fait brutalement fondre cette agressivité dans une douceur des plus attendrissantes. On regrette d'ailleurs que l'étouffement du son nécessite de monter systématiquement le volume à ce moment là. Le toujours très sous-estimé Martin Barre y place par ailleurs un de ses plus beaux solos et rappelle encore une fois qu'en matière de solo, le talent est totalement indépendant de toute démonstration technique. Et ce fabuleux refrain de "Cross-Eyed Mary"? Quel riff n'est-ce pas? La lourdeur se transforme cette fois en véritable groove que Ian Anderson exploite à merveille avec des interventions divines à la flûte. Et que dire de cette introduction flûtière avec ce crescendo irrésistible? Rien tout simplement. Tant qu'on est dans les riffs autant parler tout de suite de "Locomotive Breath" qui porte à l'évidence magnifiquement son nom. Ce riff est en effet une véritable et infatigable locomotive qui propulse cet hymne comme le plus grand succès de la carrière du groupe. Enfin, comment ne pas mentionner également le puissant riff funky de "Hymn 43" ("Oh Jesus save me!") aux parfums de gospel intégrés dans un morceau absolument hard rock? Seul "Wind Up" dont les ingrédients guitaristiques sont encore une fois remarquables se révèle un peu laborieux pendant ses longues six minutes (heureusement, il est placé à la fin…).

Les trois titres les plus doux ne dépassent pas deux minutes et consacrent le retour de l'inspiration folk magique de Ian Anderson. "Cheap Day Return" et "Slipstream" ne peuvent être considérés comme de vulgaires interludes tant leur beauté reste troublante, particulièrement le premier avec ce duo de guitares éblouissant. Quant à "Wond' ring Aloud", tant de beauté et de magie en moins de deux minutes! Le Religionnaire est toujours sans voix après des centaines d'écoutes...

Mais avec Ian Anderson, le folk et la guitare acoustique ne riment pas forcément avec douceur et simplicité. Les deux titres plus baroques que sont "Mother Goose" et "Up to Me" sont là pour le prouver. Déstabilisants d'originalité, ces deux prouesses de compositeur n'ont toujours pas d'équivalent et associent à merveille flûte et guitares dans une ambiance authentiquement médiévale façon ménestrel.




Le sommet du disque, qui parvient étonnamment à mixer toutes les directions prises, c'est le mythique "My God". L'introduction classisante débouche sur une explosion metal et une transformation en riff terrassant! Puis vient le fameux interlude médiéval aux chants grégoriens avant une nouvelle explosion libérant un nouveau "colaboriff" flûte/guitare entre Barre et Anderson dont ce dernier a le secret, le tout durant sept minutes d'une intensité inimaginable. Quel pied!

Voilà, cet Aqualung est un sommet du rock, toutes catégories confondues. Magnifique voie d'abord pour s'initier au progressif, il fleure bon l'époque ou ce dernier n'osait s'écarter de l'essentiel, à savoir : la musique!

article de Religionnaire sur http://www.destination-rock.com


 

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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 19:00

"Nous sommes rentrés à Pensemort à pied, en nous donnant la main. Les mains c'est très gentil, surtout quand elles reviennent de faire l'amour..."

Cette phrase prise dans le livre de Richard Brautigan La pêche à la truite en Amérique", un beau bouquin tranquillement fou dans lequel, comme son titre l'indique il y a beaucoup de sucre de pastèque, de truites qui en savent long, de types sympas et plein d'autres choses tendres encore". Guy Vidal, Pilote
Il ne s'agit nullement d'un guide pour pêcheurs mais plutôt d'une parodie de ce type d'ouvrage, écrite par un esprit farfelu. Aucun fil directeur donc sinon, au détour d'une page, l'éclat fugace d'une truite entr'aperçue.

Brautigan partage avec Walt Whitman et H. D. Thoreau le mépris de la grande ville et du mode de vie américain. Il aime l'errance sans but. Ce livre se situe aux antipodes des valeurs traditionnelles de l'Amérique bien - pensante des années 60.



Deux récits magiques, une mosaïque d'anecdotes courtes, où nous allons de surprise en surprise. Brautigan nous propose ainsi son univers où tout est possible grâce aux deux formules que sont "le sucre de pastèque" et "la pêche à la truite en Amérique". Un livre qu'il faut lire car il ne peut se raconter, un grand bain de pure poésie.


Présentation de l'éditeur
Dans l'univers de Richard Brautigan, on croise des tigres excellents en arithmétique, des truites chaleureuses et toujours de bon conseil, tandis que les carottes et les rutabagas ont leurs statues en place publique... Si la cocasserie de celui qui traversa la littérature américaine tel un météore est sans limites le plus fabuleux ici est cette écriture, un véritable monument de douceur qui, sous une enveloppe sauvage et naïve, ne déroule rien qu'une profonde métaphysique de la tendresse humaine.



Biographie de l'auteur

Né à Tacoma, Washington en 1935
Décédé à Bolinas, Californie le 25 octobre 1984

 Issu d'une famille ouvrière, Richard Brautigan grandit dans l'Oregon, où il vit avec sa mère et plusieurs beaux-pères. Vivant dans la précarité, il n'a pas toujours de quoi manger. En 1955, il jette une pierre dans la vitre d'un poste de police, pour être emprisonné et nourri. Au lieu de ça, il est arrêté puis envoyé à l'hôpital pour être traité par électrochocs. L'année suivante, il déménage à San Francisco et épouse Virginia Dionne Adler en 1957. Dans les années 1960, Richard Brautigan participe au mouvement Beat Generation, mais reste en marge. Las d'être considéré comme passé de mode, il part en France et au Japon, où il espère être reconnu comme un véritable écrivain, en signant notamment 'Le Général sudiste de Big Sur', au succès mitigé ou 'Sucre de pastèque'.

Il lui faut attendre la publication de 'La Pêche à la truite en Amérique' en 1967 pour être considéré comme le meilleur représentant de la contre-culture émergente. ll devient alors le symbole de toute une génération, celle des Beatles et de Grateful Dead.
Les
livres s'enchaînent, avec plus ou moins de succès : 'La Vengeance de la pelouse' (1970), 'Le Monstre des Hawkline' (1974) ou 'Tokyo Montana express' en 1980. Deux ans plus tard, il publie son dernier livre : 'So, the Wind won' t Blow it All Away' (' Mémoires sauvées du vent'). Torturé depuis toujours, l'écrivain se donne la mort en 1984. Son corps est retrouvé le 25 octobre, plusieurs semaines après son décès.


Cali et Mathias de Dyonisos lisent quelques écrits de Richard Brautigan :


 



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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 16:22
Titre orignal : The Streets of San Francisco

1972 - 1977 : 120 épisodes de 47 minutes et 2 épisodes de 90 minutes.

Musique : Patrick Williams.

Avec :
Karl Malden : Mike Stone
Michael Douglas : Steve Keller
Richard Hatch : Dan Robbins
Lee Harris : Lieutenant Lessing
Darleen Carr : Jeanie Stone

Dans les années 70, Mike Stone, vieux policier aux méthodes révolues, et Steve Keller, jeune détective impétueux diplômé en criminologie nettoient les rues de San Francisco de leurs criminels. L'un réfléchit ; l'autre court. En parfaite osmose, ils enquêtent sur des meurtres et s'aident des connaissances de chacun. La vieille école et les méthodes modernes (des années 70 !) vont donc venir à bout des meurtres les plus mystérieux… en quelques actes !!






Après 23 ans de service, les rues de la ville n'ont plus de secrets pour le lieutenant Mike Stone, ce détective au regard rusé. Après des années dans la police, Mike Stone est de la vieille école mais n'est pas contre les nouvelles méthodes d'investigations. On sait peu de choses de sa vie privée (la série ne s'attardait jamais là-dessus) à part qu'il a une fille.

Elégant, toujours charmant, l'inspecteur Steve Keller prend ses fonctions auprès de Mike Stone en tant que détective assistant avant d'être promu détective. Sorti de l'école, il apprend la vie sur le terrain et le métier grâce à la complicité de son collègue.

Comme Keller, l'inspecteur Dan Rabbins est un débutant qui va beaucoup apprendre avec Mike Stone. Plus sportif que son prédécesseur, il se révèle être un homme d'action très efficace.

Une série marquée par les années 70, autant dans la musique que dans les tenues vestimentaires. Et qui marque surtout les débuts de Michael Douglas sur le petit écran au côté du vétéran Karl Malden.

Production Quinn Martin oblige, les détectives de la série ont croisé dans Les Rues du beau monde. Parmi les valeurs sûres, on s'amusera de découvrir les jeunes Arnold Schwarzenegger et Nick Nolte.

Sinon la série a offert des rôles à de nombreuses stars du petit et grand écran. Dans le désordre : Martin Sheen, David Soul et Paul Michael Glaser, Stephanie Powers, Leslie Nielsen, Dean Stockwell, Larry Wilcox, Ricky Nelson, Charles Martin Smith, Bill Bixby, Edward Mulhare, Peter Strauss, James Woods, Tom Selleck, John Ritter, Ned Beatty et beaucoup d'autres… De plus certains réalisateurs sont devenus des poids lourds du cinéma américain : c'est le cas de John Badham (Tonnerre de Feu, Wargames, Drop Zone etc...) et de Richard Donner (les quatre "Arme Fatale" parmi beaucoup d'autres blockbusters)...



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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 12:51

Après l'avoir vu en concert à l'Argo'Notes de Montreuil le 10 octobre et au concert d'Emily Jane White une semaine après à la Maroquinerie sur Paris (venue seule en spectatrice et en amie...d'ailleurs je lui ai fait peur en la saluant...bon ok j'avais oublié de me peigner la barbe ce jour là mais si j'avais su que j'allais la croiser une nouvelle fois...), eh bien je peux vous dire que sa grace, sa fraîcheur soupoudrée de timidité donnent énormément d'allure à cette charmante damoiselle...mais faut l'entendre chanter...

 Sa voix est fluette sur scène lorsqu'elle ne chante pas, si elle pouvait se cacher pour chanter, elle le ferait mais elle aime chanter, transmettre des émotions de part sa voix surtout et son jeu de guitare...le tout vous envoûte, vous emmène loin sur les terres de ses ancêtres, les grands espaces, la nature, la vie...D’une voix virginale, mais assumant ses racines indiennes, elle chante des paysages aériens dans une veine néofolk.


Je fus charmé et envoûté alors qu'une chanteuse de folk m'endors généralement rapidement en concert...sa délicate présence vous fait oublier un instant que nous vivons dans un monde de brutes, c'est un hymne à la nature, à la beauté...

Cette jeune chanteuse-guitariste donc, est la nouvelle voix de la scène folk-pop et de la scène indo-américaine. D'ascendance indienne "native" (suivant l'expression américaine), elle est  influencée par Nick Drake ou Joni Mitchell que par la musique traditionnelle de la tribu Sioux.

Elle a enregistré son  album (ici à l'écoute), Faces In The Rocks, en mars 2007 à Nevada City, avec le gratin de la scène indo-américaine, dont le flutiste Gentle Thunder et le mandoliniste Gary Sobonya (son père).

Elle a composé toutes les chansons, des mélodies délicates influencées par la folk et la pop autant que par la musique traditionnelle indienne-américaine.
La chanteuse folk-pop Alela Diane est une de ses meilleures amies ; les deux musiciennes ont enregistré ensemble un mini album...


Wizard Flurry Home

Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier avant de stopper la playlist en cours à la fin de cet article :


Two Tongues
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier avant de stopper la playlist en cours à la fin de cet article :



Voici à l'écoute l'album de Mariée Sioux, "Faces In The Rocks" :

 

 Tout comme chez Alela Diane, les thèmes principaux sont la Terre, l'enfance et la famille.

Mais le style d'écriture de Mariee est fondamentalement et réellement poétique (car la véritable Poésie tient du réel profondément).

Ce disque a été enregistré avec des musiciens de Nevada city, dans l'intention d'accorder la voix dans toute sa pureté avec l'énergie créative de l'Univers, rien de moins.
(c'est ce qui est dit en substance ici : http://www.alwaysontherun.net/marieesioux.htm)

Huit chansons sur cet album : trop peu ? oui, mais un ensemble cohérent et délicat. Chaque chanson mêle une interprétation personnelle des vérités profondes et universelles et les interconnexions entre les éléments qui ont intrigué Mariee Sioux dans sa jeunesse.

Souvent certains mots sont rapprochés pour leur sonorité, des répétitions s'étirent en litanie...

Et si chaque chanson a bien sûr son caractère propre, il semble pourtant, à cause des changements de ton et de rythme, que chacune en contienne plusieurs.


Les chansons

1) Wizard Flurry Home
 

"And cocoon, bed spoon
I beg, i beg, i beg your pardon
Cocoon, bed spoon
I beg, i beg, i beg your pardon
Cocoon, monsoon
Break, break, breaks the roof in
Cocoon, monsoon
It break, break, breaks my heart in two
In two, two, in two
And it was two, oh, oh, five
And so new, new, so new
It was so new, new, new
New, new, so new"

On parle souvent de "spin" au sujet de ses compositions, soit un tournoiement : ça peut faire penser aux derviches-tourneurs qui associent leur tournoiement à une sorte de montée en transe... Il y a là, dans ce tournoiement, ce foisonnement guidé en spirale ascendante (et pas en cercle fermé à lui-même : la spirale reste ouverte à l'harmonie de l'Univers), un secret de la transe peut-être, qui est une recherche de communication avec le grand Tout.

Et le tout soutenu par une voix d'une précise ténuité...


2) Buried in teeth
Cette chanson commence par des sonorités typiquement indiennes, puis le flot de la guitare et de la voix au diapason ouvre son grand fleuve.


"Buried in teeth
Buried in teeth
Buried in teeth
Can't tell if I've got black roots or braids
Growing out of my head
Grandfathers eating our graves

Buried in teeth
Buried in teeth
Buried in teeth
Can't tell if I've got rivers or veins
Running under my skin
Flowing out over the plains
There's trapped antennae
All tangled up with these brains
And the spin of cocoons whispers your names"


Une rêverie consciente sur les racines, où le couplet apparaît comme une pause avant que le flot du reste ne reprenne.


3) Friendboats

Une chanson sur la profondeur indéfectible de l'amitié, avec tout le long une métaphore filée des bateaux :

"...When I go
Please, when I am gone
When I go
Please, when I am gone
Then, burn me with their bows

And toss some saving golden ropes to
Let us set anchor so far away from this coast
Then close off this darkness with curtains of sails
And cast it forever into the chests of the whales

For I have never known such missing of that breaking water
No, I have never known such missing of that breaking water
No, I have never known
Such missing of that breaking water..."

La tonalité de cette chanson est douce et persistante : la voix est doublée d'une autre sur quelques phrases, et la guitare seulement la souligne.


4) Wild eyes
Une chanson déroutante, qu'on imagine difficilement chantée par quelqu'un d'autre : chaque couplet surprend par un étonnant changement de mélodie.

Et que dire de ce que Mariee Sioux fait de cette simple phrase :


"Remember you could weep fire
Remember you could weep fire with wild eyes
With wild eyes, oh those wild eyes"


Quant au passage... :

"Papa my pine whistler sparrow-eyed sun misser
Papa my pine whistler sparrow-eyed moon blisser
Mama my jaw clincher spirit mouthed ghost dancer
Mama my vein braider thousand year bone burner
Mama my tongue twister thousand pronged antlers
Mama my tongue twister thousand pronged antlers
Mama my vein braider thousand pronged antlers, antlers
And oh her wild eyes, oh her wild eyes"


...il étonne par une montée chromatique inattendue qui insuffle une nouvelle énergie à la chanson.


5) Bravitzlana rubakalva

C'est ici la rêverie sur une contrée imaginée :

"Bravitzlana rubakalva
Is a country I made for us
Bravitzlana rubakalva, our very own country

In bravitzlana rubakalva
We will build cabins
Of redwood heart and old animal eyes
Floors and walls of crystal

And we will sing around the fiery tree stumps
We will play the woods
And in bravitzlana rubakalva
Our grey hair, it will not burn
No, no, our grey hair
It will not burn"


Il y a là quelque chose d'un peu enfantin...


6) Two tongues

Deux langues à la fois... Il s'agit d'un hommage aux ancêtres qui ont parcouru l'Amérique et ses landes sauvages voici plusieurs centaines d'années, rappelant à chacun les liens vitaux qui l'attachent au passé.

Dès le début, la flûte indienne donne le ton. Et la chanson se déroule comme une balade, en nous prenant à témoin dès l'ouverture :


"Oh, can't you hear the world's heart breaking ?"

"For, it's a test of courage
To kiss the snake-tongued people
The fork-tongued people
And yes, it is a test of courage
To kiss the snake-tongued people
The fork-tongued people

'Cause it's like two tongues, at one time
Like two tongues, at one time
It's like two tongues, at one time
Like two tongues, at one time
It's like two tongues, at one time
Like two tongues, at one time
Like bitter spirits and sweet wine
'Cause it's like two tongues, at one time
At one time"

Encore un morceau aux répétitions quasi hypnotiques, qui s'étire sur presque dix minutes. Dans certains passages, Mariee Sioux parle d'ailleurs davantage qu'elle ne chante.


7) Bundles

C'est une chanson sur le désir profond de mieux se connaître soi-même, nous dit-on, certes. Mais à la manière des chamans : la connaissance de soi passant par l'apprentissage du secret de chaque être de la Nature :


"So can you, can you, can you tell me?
So can you, can you, can you tell me?
If it's easier to be emptier but lighter
Or if it's easier to be the lantern or the fire
If it's easier to be a lover or an echo
If it's easier to be the bull or the fighter
Or if it's easier to die by arrows or by tigers
If it's easier to fly by monarchs or by sparrows
By monarchs or by sparrows
Oh, let me know

And there's a grizzly bearing in me
There's a grizzly bearing in me..."


Et en même temps il y a ce lien indéfectible d'un être vivant à un autre car nous partageons tous la même Terre et le même espoir :


"...in curious jars we're a spinning'n 'n 'n

Spinning, spinning, spinning into sickness
Spinning, spinning, spinning into sickness
And singing for stillness..."


8) Flowers and blood


"I never asked for to find my twin, but there you are
No, I never asked for to find my twin, but there you are
And I never asked for the spools to unspin, but there they roll
No, I never asked for the spools to unspin, but there they roll
I never asked for to carve your ribs, but here I go
And I never asked for to carve your ribs, but here I go
And I've never pleaded for a new skin as I do now
I've never pleaded for a new skin as I do now

Oh, flowers and blood
Build up a new me of flowers and blood
Flowers and blood
Build up a new me of flowers and blood
Build up a new me of flowers and blood
Flowers and blood..."


Ou l'amour absolu et, en quelque sorte, rédempteur...


Extraits du site http://www.ciao.fr

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 21:43

Bob Dylan et l'engagement social
 
Le 28 août 1963, Dylan, comme Joan Baez, Mahalia Jackson, etc. participe à la Marche sur Washington, où plus de 200 000 pacifistes se rassemblent pour dénoncer l'inégalité des droits civiques que subit la population noire. Après que les orateurs se furent succédé et que Martin Luther King eut prononcé son célèbre discours « I have a dream », il interprète Only A Pawn In Their Game (vidéo ci-dessous), tandis que Peter, Paul and Mary chantent Blowin' In The Wind


Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier avant de stopper le morceau à l'écoute actuellement à la fin de cet article :

 


Cet épisode illustre l'implication de Dylan et de nombreux autres artistes pour les droits civiques à cette période : par l'intermédiaire de Suze Rotolo, qui travaillait au CORE (le Congress of Racial Equality), et de Broadside, il côtoyait le milieu contestataire étudiant, qui militait pour les minorités, dans un contexte difficile.

Le 10 mai 1963, à Greenwood, dans le Mississipi, Dylan avait chanté à un rassemblement organisé par le SNCC, pour inciter la population noire des États du Sud à s'inscrire sur les listes électorales.

De même, sa présence aux concerts de Joan Baez, leur relation amoureuse, contribuèrent à forger son image de héraut de la contestation sociale, aux côtés de Joan. Surgissent cependant les signes de l'étroitesse et de l'inexactitude de cette image.





Le 13 décembre
1963, au cours d'un banquet de charité organisé par le Comité de Secours aux Libertés Civiques (Emergency Civil Liberties Commitee, ECLC), Dylan reçoit le prix Tom Paine, qui récompense « une personnalité qui a symbolisé le juste combat pour la liberté et l'égalité ». Grisé par l'alcool, il prononce un discours désastreux.


À l'occasion d'un profil réalisé par Nat Hentof pour le
New Yorker, Dylan décrivit son impression :

« Je suis tombé dans un piège quand j'ai accepté le prix Tom Paine […] dès que je m'y suis pointé je me suis senti oppressé. […] Ça m'a vraiment pris à la gorge. Je me suis mis à boire. J'ai… vu un groupe de gens qui n'avaient rien à voir avec mon genre d'idées politiques. J'ai regardé le parterre et j'ai eu la trouille. […] On aurait dit qu'ils donnaient de leur argent parce qu'ils culpabilisaient ».



Dans cet article, Dylan dit également :

« Je fais partie d'aucun Mouvement. Sinon je ne pourrais rien faire d'autre que d'être dans le Mouvement. Je ne peux pas voir des gens s'asseoir et fabriquer des règles pour moi. Je fais un tas de trucs qu'aucun Mouvement n'autoriserait. »



Joan Baez, de laquelle Dylan s'éloigna en
1964, le décrivit de la façon suivante :

« Pour on ne sait quelle raison, à mon avis, il veut se libérer de toute responsabilité. N'importe quelle responsabilité, concernant n'importe qui, me semble-t-il. S'en tirer tout juste avec ce que les autres ont à offrir. »


Only A Pawn In Their Game (1963)
ALBUM : "THE TIMES THEY ARE A-CHANGING". - 1964


Le meurtre en 1963 de Medgar Evers, leader noir du Missouri, fut un choc pour la nation. Dylan utilise le meurtre pour montrer les racines du mal.
Confusion entre les victimes et celui qui fait les victimes: "Le pauvre blanc sert d’outil entre leurs mains".
Dans le racisme du Sud de l’époque, le "diviser pour régner" a maintenu le Blanc et le Noir dans le même dénuement.




Only A Pawn In Their Game Rien qu'un pion dans leur jeu
A bullet from the back of a bush took Medgar Evers'blood.
A finger fired the trigger to his name.
A handle hid out in the dark
A hand set the spark
Two eyes took the aim
Behind a man's brain
But he can't be blamed
He's only a pawn in their game.
Une balle tirée d'un buisson répandit le sang de Medgar Evers.
Un doigt appuya sur la gâchette à son nom.
Un poing caché dans l'obscurité
Une main arma le fusil
Deux yeux le prirent comme objectif
Guidés par le cerveau d'un homme
Mais on ne peut pas lui reprocher
Il n'est rien qu'un pion dans leur jeu.
A South politician preaches to the poor white man,
"You got more than the blacks, don't complain.
You're better than them, you been born with white skin," they explain.
And the Negro's name
Is used it is plain
For the politician's gain
As he rises to fame
And the poor white remains
On the caboose of the train
But it ain't him to blame
He's only a pawn in their game.
Un politicien du sud a dit au pauvre blanc,
"On t'a donné plus qu'aux noirs, te plains pas.
Tu es meilleur qu'eux, tu es né avec la peau blanche", on t’apprend.
Et le nom du noir
Est employé c'est clair
Au profit du politicien
Pour accroître sa renommée
Et le pauvre blanc est laissé
A la queue du train
Mais on ne peut pas lui reprocher
Il n'est rien qu'un pion dans leur jeu.
The deputy sheriffs, the soldiers, the governors get paid,
And the marshals and cops get the same,
But the poor white man's used in the hands of them all like a tool.
He's taught in his school
From the start by the rule
That the laws are with him
To protect his white skin
To keep up his hate
So he never thinks straight
'Bout the shape that he's in
But it ain't him to blame
He's only a pawn in their game.
Les shérifs, les soldats et les gouverneurs ont été payés,
Les inspecteurs et les flics aussi,
Mais ils se servent du pauvre blanc comme d'un outil entre leurs mains.
Dans son école on lui apprend
Depuis le début et dans les règles
Que les lois sont avec lui
Pour protéger sa peau blanche
Qu’il faut garder beaucoup de haine
Alors il ne doute jamais
Du moule qu'on lui a coulé
Mais on ne peut pas lui reprocher
Il n'est rien qu'un pion dans leur jeu.
From the poverty shacks, he looks from the cracks to the tracks,
And the hoof beats pound in his brain.
And he's taught how to walk in a pack
Shoot in the back
With his fist in a clinch
To hang and to lynch
To hide 'neath the hood
To kill with no pain
Like a dog on a chain
He ain't got no name
But it ain't him to blame
He's only a pawn in their game.
Du fond de sa pauvre baraque, des fêlures il regarde les rails,
Et de ses sabots il bat le pavé dans sa tête.
Et on lui apprend comment marcher en bande
A tirer dans le dos
Avec les poings serrés
A pendre et à lyncher
A se cacher derrière la cagoule
A tuer sans remords
Comme un chien enchaîné
Il n'a pas de nom
Mais on ne peut pas lui reprocher
Il n'est rien qu'un pion dans leur jeu.
Today, Medgar Evers was buried from the bullet he caught.
They lowered him down as a king.
But when the shadowy sun sets on the one
That fired the gun
He'll see by his grave
On the stone that remains
Carved next to his name
His epitaph plain:
Only a pawn in their game.
Aujourd'hui, Medgar Evers est mort de la balle qui l'a frappé.
Ils l'ont fait descendre comme un roi.
Mais quand l'ombre tombera sur celui
Qui tira le coup de feu
Il verra près de sa tombe
Sur la pierre qui restera
Gravé à côté de son nom
Cette simple épitaphe :
Rien qu'un pion dans leur jeu.

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 18:08

The Flamin Groovies est un groupe de rock nord-américain né à San Francisco en 1965, un peu oublié aujourd'hui.

Les Flamin' Groovies ont su avec les Stooges et les New York Dolls cristalliser le temps de deux-trois disques quelques-uns des ingrédients essentiels du genre: panache, pulsion et mordant.

Supersnazz
est un concentré de rocabilly comme on n'en faisait plus depuis longtemps, tandis que Flamingo (à l'écoute actuellement) est un manifeste de rock lourd, déchiré par des solos de guitare écorchés et la batterie phénoménale du gros Mihm.

Spécialisés à leurs débuts dans les reprises des
Rolling Stones et des chansons que les Stones avaient reprises, ainsi que dans le rock'n'roll 50 (Chuck Berry, Eddie Cochran), c'est le choc d'un concert du MC5 à Détroit en 1969 qui va les amener à radicaliser encore leur démarche et à enregistrer dans l'urgence. Teenage Head est leur album le plus connu, où les Groovies s'amusent brillamment à singer les Stones de Sticky Fingers.

 Le chanteur Roy Loney quittera le groupe peu après la sortie de Teenage Head et Cyril Jordan donnera une orientation nettement plus British pop aux Groovies qui apparaitront dès lors toujours un peu plus décalés.

Le groupe se met dans la tête d'imiter les Beatles de 62, et de sonner totalement Mersey Beat. Le titre Shake Some Action connaîtra un petit succès en 1976, malgré son anachronisme total en pleine vague
punk Les amateurs considèrent ce disque, méconnu, comme leur chef d'oeuvre absolu, enchainant les pépites pop, centrées autour des subtils entrelacs de guitare de Jordan.





Slow Death (1972)

Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo sans oublier de stopper la playlist en cours actuellement à la fin de cet article :


Discographie sélective

  • Sneakers (1968, mini LP, réédité en vinyl par Munster Records)
  • Supersnazz (1969, premier album)
  • Flamingo (1970, réédité en CD Buddha Records avec des bonus)
  • Teenage Head (1971, réédité en CD Buddha Records avec des bonus)
  • Shake Some Action (1976, LP, Phonogram)
  • Now (1978, LP, Sire)
  • Jumpin' In The Night (1979, LP, Sire)

Voici à l'écoute (ci-dessous) l'abum "Flamingo" 

 

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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 22:40

Hola todos!!!
Suite au tag de Senior Zibalo (http://zibalo.over-blog.com/) qui consiste à choisir 5 chansons dont on est fan + une 6ème dont les paroles évoquent l'Amour...hmmmm...voici ma sélection perso (en vidéo) :

Dire Straits - Brothers In Arms
Ce morceau est tout simplement sublime, transcendant et vous emmène loin, la preuve avec le clip ci-dessous. J'avais 15 ans quand je l'ai écouté la première fois et encore aujourd'hui, à chaque fois que je l'écoute, il me fout des frissons..Mark Knopfler, à la guitare et au chant accompagné de ces compères vous transmettent sur ce morceau une émotion unique...


Ces montagnes embrumées
Deviennent provisoirement ma demeure
Mais ma patrie est en terres basses
Et le restera toujours
Un jour vous retournerez vers
Vos vallées et vos fermes
Et vous ne vous tourmenterez plus
D'être des frères d'armes
 
A travers ces champs de destruction
Le baptême du feu
J'ai été témoin de votre douleur
Alors que les affrontements redoublaient d'intensité
Et bien qu'ils m'aient porté un coup fatal
Dans la peur et l'inquiétude
Vous ne m'avez pas abandonné
Mes frères d'armes
 
Il y a tant de mondes différents
Tant de soleils différents
Et nous n'avons qu'une planète
Mais nous vivons dans des mondes séparés
 
Le soleil est désormais parti en enfer
Et la lune s'élève
Laissez-moi vous faire mes adieux
Tous les hommes doivent mourir
Mais il est écrit dans la lumière des étoiles
Et dans chaque ligne de votre main
Que nous sommes fous de faire la guerre
A nos frères d'armes


Queen - Bohemian Rapsody
Du grand Queen, un Freddie Mercury au sommet de son art...un morceau unique!!! Je les ai vus y a pas longtemps à Bercy avec au chant Paul Rodgers, qui peine à remplacer Freddie mais qui tout de même à fait une bonne prestation. Ce morceau a été chanté ce soir là mais avec un extrait vidéo sur grand écran de l'un des concerts de l'époque avec Freddie au chant...mémorable!!! Un hommage vibrant!!!


Traduction
Est-ce cela la vraie vie, ou est-ce seulement un rêve ?
Attrapée dans un glissement de terrain, aucune évasion à la réalité
Ouvre les yeux, respectes les cieux et comprends
Je ne suis qu' un pauvre garçon, je n'ai besoin d'aucune pitié
Car ça va et ça vient, il y a des hauts et des bas
De toute façon le vent qui souffle, ne m'importe pas vraiment,
A moi
 
Maman, je viens de tuer un homme, j'ai mis un pistolet contre sa tête
J'ai appuyé sur la détente, maintenant il est mort
Maman, la vie venait de commencer
Mais maintenant je suis parti et j'ai jeté tout cela
Maman, oooh... Je n'ai pas eu l'intention de te faire pleurer
Si je ne suis pas de retour demain à cette heure-ci,
Continues, continues
Comme si rien n'importe vraiment
 
C'est trop tard, mon heure est venue, des frissons me parcourent le dos
Mon corps est tout le temps douloureux
Au revoir à tous, je dois y aller
Je dois tous vous laisser derrière et faire face à la réalité
Maman, oooh (dans tous les cas le vent souffle)
Je ne veux pas mourir, je rêve parfois de n'être jamais venu au monde
 
Je vois une petite silhouette d'homme
Scaramouche, Scaramouche, vous fera faire le Fandango
La foudre et les éclairs me font vraiment vraiment peur
Galileo (Galileo)
Galileo (Galileo)
Galileo figaro (Magnifique)
Mais je ne suis qu' un pauvre garçon et personne ne m'aime
Il n'est qu' un pauvre garçon issu d'une pauvre famille
Epargnez sa vie de cette monstruosité
Ca va et ca vient, me laisserez-vous partir ?
Bismillah ! Non, on ne te laissera pas partir, laissez-le partir
Bismillah ! On ne te laissera pas partir, laissez-le partir
Bismillah ! On ne te laissera pas partir, laissez-moi partir
On ne te laissera pas partir, laissez-moi partir
On ne te laissera pas partir, laissez-moi partir
Non, Non, Non, Non, Non, Non, Non,
Mama mia, mama mia, mama mia laisse-moi partir
Belzébuth a fait mettre de coté un démon pour moi, pour moi, pour moi
 
Alors, tu crois que tu peux me lancer des pierres et me cracher au visage
Alors tu crois que tu peux m'aimer et me laisser mourir
Oh bébé, tu ne peux pas me faire ça bébé
Je dois juste sortir, je dois sortir immédiatement d'ici
 
Rien n'est vraiment important, n'importe qui peut le voir
Rien n'est vraiment important, rien ne m'importe vraiment
De toute façon, le vent souffle...


Grateful Dead - Sugar Magnolia

Bah oui bien sûr du Grateful Dead, j'adore ce clip qui met la patate, ce morceau donne envie de se retrouver à cette époque en plein concert du Dead et de se laisser emporter par l'euphorie de ces gars hors norme et de la foule en trans...Montez le son!!!
 



Pink Floyd - One Of These Days
Ce morceau est une bombe!!! Crescendo avec un jeu à la batterie du feu de Dieu par Nick Mason. Le clip est fumant... 



The Dubliners - Whiskey In The Jar
Je suis un grand amoureux de l'Irlande, de ces plaines verdoyantes, de son fameux whiskey dont je suis un adorateur tout comme de la Sainte Guinness, symbole d'un peuple libre et fier. Je garde un merveilleux souvenir de ce pays, des pubs à l'ambiance inégalable, de cette terre de rugby!!! J'ai choisi ce morceau parmi tant d'autres car je le fredonne de temps en temps quand j'ai une irresistible envie de m'envoyer un petit whiskey...

 
« Whiskey in the Jar » est une célèbre chanson traditionnelle irlandaise. Elle parle d'un bandit de grand chemin officiant dans les montagnes des comtés de Cork et de Kerry qui est trompé par celle qu'il aime. Il s'agit de la chanson irlandaise la plus jouée dans le monde. Des groupes tels que The Dubliners, The Pogues et Peter, Paul and Mary, entre autres, l'ont enregistrée sur l'un de leurs albums. Cette chanson fut aussi réécrite dans une version rock par le groupe irlandais Thin Lizzy, laquelle version fut ensuite reprise par U2, Pulp et Metallica.

« Whiskey in the Jar » est le conte d'un bandit de grand chemin qui, après avoir volé un officier militaire ou gouvernemental corrompu (for you are a bold deceiver), est trompé par une femme prénommée Jenny ou Molly ; dont le statut de femme ou de bien-aimée du protagoniste n'est pas clair. Plusieurs versions de la chanson prennent place à Kerry, Kilmagenny, Cork, Gilgarra Mountain, Sligo ou dans d'autres localités d'Irlande. Habituellement, le narrateur de la chanson ne se nomme pas, laissant ainsi le privilège d'être personnifié aux seuls officier anglo-irlandais (Captain Farrell/Colonel Pepper) et femme ayant trompé le bandit (Jenny/Molly). Aucun de ces deux personnages n'aident d'ailleurs à dater la chanson. Dans certaines versions, le narrateur reste emprisonné pour son crime tandis que dans d'autre il s'échappe et fuit pour poursuivre son amour de la belle vie.


Traduction
C'est en me balladant dans le Cork, sur les montagnes Kerry
Que je vis Captain Farrel compter son argent.
J'ai en premier lieu sorti mon pistolet, puis ma rapière
J'ai dit " Ne bougez pas et donne moi ton argent où le diable le prendra "
 
Je lui ait pris toute son argent, et ça faisait une petite somme
Je lui ait pris toute son argent, et je l'ai porté à la maison, pour Molly
Elle jura qu'elle m'aimait et qu'elle ne me quitterai jamais
Mais cette femme savait mentir tellement bien
 
[Refrain]
Musha ring dum a doo dum a da
Un grand verre pour mon père-o
Un grand verre pour mon père-o
Il y a du whisky dans la jarre-o
 
Etant bourré et las, j'allais dans la chambre de Molly
Prendre mon argent avec moi mais je ne connaissais pas le danger
Après 6 ou 7 pas, je vis Captain Farrell
J'ai sauté et pris mon pistolet, tira sur lui et le tua avec 2 barrillets
 
[Refrain]
 
Maintenant, certains hommes aiment pêcher et d'autres aiment chasser
Et certains hommes aiment entendre, entendre le son du pistolet
Moi ? J'aime surtout dormir dans la chambre de Molly
Mais voilà que je suis en prison, je suis là avec un boulet et une chaîne yeah
 
[Refrain]
 
Whisky dans la jarre-o
Musha ring dum a doo dum a da
Musha ring dum a doo dum a da
Musha ring dum a doo dum a da
Musha ring dum a doo dum a da

Edith Piaf - L'hymne à l'amour
Et la 6ème, celle qui parle d'Amour...est pour moi la plus belle... en tout cas celle que je chante assez souvent quand je bosse afin d'atténuer au maximum les voix des mégères qui m'entourent au taf et qui m'insupportent terriblement...

Hymne à l'amour est une chanson écrite et interprétée par Édith Piaf en 1949, qui la rendit immédiatement célèbre. La musique est de Marguerite Monnot. Piaf l'avait écrite en hommage au boxeur Marcel Cerdan, qu'elle aimait et qui venait de décéder dans un accident d'avion. Elle l'a enregistrée le 2 mai 1950.


Cliquez sur le lien ci-dessous afin d'accéder au blog de Fred Zibalo qui ressort, pour notre plus grand plaisir de bons vieux vinyls :
http://zibalo.over-blog.com/


Bon apparemment le jeu veut que ça soit à mon tour de taguer quelqu'un et ça sera Senior Genco dont voici le blog (cliquez sur le lien ci-dessous pour y accéder) :
http://genco22000.over-blog.com/ 

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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 16:18
Réputée tolérante et ouverte, la ville de San Francisco est notamment connue pour sa communauté homosexuelle, au point qu’elle est surnommée la Patrie des homos. Oui, mais pourquoi ? Une petite histoire du « San Francisco gay » s’impose…

« Queer nation », ça vous dit quelque chose ? Si non, un voyage à San Francisco peut vous éclairer. San Francisco regroupe environ 100 000 gays et lesbiennes, soit un habitant sur sept. Avec New York, c’est la seule ville américaine à afficher une telle concentration homosexuelle. Là-bas, lorsque l’on vous parle de votre conjoint, on préfère d’ailleurs évoquer « votre partenaire » et non « votre mari ». L’auteur Armistead Maupin, célèbre icône gay, décrivait d’ailleurs San Francisco, dans ses fameuses chroniques publiées dès 1976 dans le San Francisco Chronicle comme « un lieu de compassion et de tolérance où les hétéros, dans les années 70, acceptaient plus facilement l’homosexualité que les pédés n’assumaient la leur. » En réalité, les homos n’ont pas toujours été aussi bien assimilés…


Les années de répression

Tout commence pendant la seconde guerre mondiale. Après l’attaque japonaise contre la base américaine de Pearl Harbor le 7 décembre 1941, les Etats-Unis entrent en guerre et de nombreux jeunes américains se présentent en Californie pour s’enrôler dans l’armée et défendre leur pays. Seulement, tout le monde n’est le bienvenu chez les marines et autres corps militaires. L’armée signifient aux homosexuels par un « renvoi bleu », papier frappé d’un grand H, qu’elle ne les acceptera pas dans ses rangs. Les combattants gays ainsi refoulés se retrouvent souvent bloqués à San Francisco, souvent trop honteux de leur situation pour oser rentrer chez eux. Une première communauté gay s’installe alors – ou plutôt se cache - dans le « Tenderloin », quartier pauvre et mal famé de San Francisco. A partir des années 50, d’autres homosexuels, victimes cette fois-ci du maccarthysme, viendront grossir leurs rangs, attirés par la réputation de tolérance de la ville. 

Le Castro

Dans les années 60, aidée par le mouvement hippies et la libération sexuelle qu’il entraine dans son sillage, la communauté homo commence à se rebeller contre les brimades incessantes de la société américaine à son encontre, et crée en 1969 le Gay Liberation Movement. C’est de cette époque que date la véritable « migration » de la communauté homosexuelle américaine vers ce qui deviendra le « Castro », le légendaire quartier gay de San Francisco, jusqu’alors peuplé d’ouvriers. Attirés par les faibles loyers, les premiers homosexuels issus de la génération du « Flower Power » rénovent les anciennes maisons victoriennes, tombées en désuétude. Ils redonnent vie à tout un quartier de la ville, en ouvrant de nouvelles boutiques, dont certaines deviendront de véritables lieux de ralliement, comme la librairie A different light qui existe encore aujourd’hui, ainsi que des bars et restaurants insolites.


La montée en puissance de la communauté gay de San Francisco ne s’est évidement pas déroulée sans heurts, et les actes homophobes restent monnaies courantes. Le 27 novembre 1978, Harvey Milk - conseiller municipal de San Francisco et premier politicien à afficher son homosexualité - est assassiné par un fanatique. Le verdict relativement clément de la Cour provoqua de violentes émeutes au cours d’une nuit que l’on appellera plus tard la « Nuit Blanche ». Aujourd’hui, une plaque, située à l’arrêt de bus de Market Street, rend hommage à celui qui était devenu pour tous « le maire de Castro » et chaque 27 novembre, la communauté gay défile de Castro Street au City Hall en mémoire du « maire » assassiné.

A partir des années 80, durement touchée par le sida, la communauté gay de Castro s’est faite plus discrète, pour quitter progressivement le quartier. Elle est aujourd’hui dispersée dans toute l’agglomération de San Francisco.


Une communauté toujours active

Traditionnellement réfractaire au politiquement correct et à l’establishment, la communauté gay de San Francisco n’a pourtant pas fini de faire parler d’elle. Pour preuve, le coup d’éclat en mars 2004 du Maire, Gavin Newsom (photo de gauche), lui-même hétéro. Entre février et mars 2004, deux mois après son élection à la mairie de San Francisco, soutenu par de puissantes associations de défenses des droits des homosexuels, Newsom a uni par le mariage 3400 couples gays. Et cela malgré l’opinion défavorable de 60 % des Américains et des hommes politiques les plus puissants. Arnold Schwarzenegger, gouverneur de Californie, n’a d’ailleurs pas manqué de s’insurger contre ces unions qui, selon lui, « mettent en péril » la stabilité de l’Etat californien. Quant à Bush, il a tout simplement voulu modifier la Constitution pour préserver le mariage, « l’institution la plus fondamentale de la civilisation ». Face à ces résistances, il semblerait que San Francisco l’insoumise ait encore de longs combats à mener…


Article de Manon Liduena (www.lemagazine.info)
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 15:00

Pour Jack Kerouac, le terme, « beat » signifie « Être, d'une façon non dramatique, au pied de son propre mur ».

En 1957, Sur la route devenait le livre-symbole de la liberté, de la contestation des valeurs bourgeoises et de la révolte face à la cupidité du monde. Née à New York de l'amitié entre quatre hommes, Kerouac, Ginsberg, Cassady et Burroughs, la Beat Generation revendiquait des engagements politiques forts et refusait la course à l'argent. De leur vivant, les artistes Beat vivaient l'art comme une continuité, une a oeuvre commune.

Pour la première fois, leurs textes sont ici réunis selon leur vraie vocation et forment un tout cohérent. Préface par Gérard-Georges Lemaire OEuvre croisée est le recueil des expériences littéraires - dont le fameux cut-up - de Brion Gysin et William S. Burroughs à quatre mains et deux esprits réunis pour en former un troisième.

Désert dévorant est le roman d'un Je se changeant en une multitude d'Autres qui voient le monde autrement. Cette oeuvre rare, qui opère comme un charme, nous plonge dans l'inconscient de notre esprit prisonnier.

Série de carnets où Kerouac a noté toutes les séquences oniriques qui l'ont hanté, Le Livre des rêves fait surgir dans ses récits étranges les fantômes des membres de la Beat Generation.


Vieux camés, agents de la CIA, gangsters, hordes de garçons superbes menaçant tous les ordres existants : W. S. Burroughs fait jaillir dans Havre des Saints des fantasmes fulgurants.

Chronique politique de l'Amérique de 1965 à 1971, La Chute de l'Amérique est un cri de révolte, un voyage d'hallucination qui chante une réalité disloquée, le déclin de l'Occident, mais aussi sa sacralité et son éternité.


Jack Kerouac lit un passage de sa Vision's Of Cody avec Steve Allen au piano...images de Manhattan (de Woody Allen)


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