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  • : Remontons dans le temps, en pleine période des Sixties où un seul groupe semble avoir atteint le statut de légende : Grateful Dead. Jerry Garcia (disparu en 1995) personnage emblématique du groupe, guitariste hors pair vous emmène sur les traces d'une époque hors du commun...
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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 16:37

 Enfance dans le Nord-Ouest, entouré de bûcherons, d'Indiens, de syndicalistes anarchistes et d'intellectuels, rencontre W.C. Williams.
1950, Reed College, avec ses amis Lew Welch et Philip Whalen.
Médite beaucoup quand il est guetteur d'incendies au début des années 50, État de Washington.
 Ouvrier dans une équipe de terrassiers, Parc National de Yosemite. Étudiant en 2e cycle, Langue Orientale, U. Cal. Berkeley, 1952-1956.
Figure culte de la scène littéraire américaine depuis sa participation active dans la renaissance poétique de la forme ouverte à San Francisco et dans le mouvement littéraire de la Beat Génération.
Snyder sert de modèle au personnage de Japhy Ryder dans Les Clochards Célestes (1958) de Kerouac, roman phare de la révolution cheveux longs et sac à dos.
Part pour le Japon en 1956 ; y passe une douzaine d'années, s'adonne à l'étude de la vie monastique et domestique, écrit et fait du zazen, passe plus tard quelques saisons en compagnie de sa femme poète Joanne Kyger avec qui il fait le pèlerinage du dharma en Inde.
Avec le temps, Snyder se mue en philosophe militant de l'espace sauvage, intègre le karma écologique de la planète à la vision communautaire authentique de la poésie amérindienne.

Construit sa maison dans une forêt de chênes noirs et de pins ponderosa qui ressemble à un parc national, à 1000 mètres d'altitude sur le versant occidental des Sierras ; y travaille pendant deux décennies avec sa femme Masa Uehara et leurs fils Kai et Gen.
Traduit de Stockholm à Pékin, Snyder perpétue la lignée idéogrammatique qui débute avec Ezra Pound.
Comme Pound, adapte à l'Occident les arts et techniques de la sagesse orientale d'une manière remarquable et traduit de grands textes gnomiques de la littérature classique chinoise et japonaise, le fruit de trois décennies de pratique du zen.
Voyage beaucoup, depuis la Chine jusqu'aux étendues sauvages de l'Alaska.
Fonde, sur la San Juan Ridge, le Zendo du Ring of Bone, en hommage au regretté compagnon poète Lew Welch, rejoint par Carole Koda en 1988. En date du 14 novembre 1989, termine un livre-bilan sur la poétique de l'espace sauvage : La Pratique Sauvage.

Allen Ginsberg - N.Y.C., 1989



Distinctions et prix :
Bollingen Grant, prix Levinson, prix Pulitzer 1975, élu membre de l'Institut National des Arts et des Lettres en 1986. Actuellement, professeur d'anglais à l'Université Davis. Quelques-uns de ses ouvrages : Riprad and Cold Mountains Poems (1965), The Back Country (1968), Earth House Hold (1969), Regarding Waves (1969), Six Sections from Mountains and Rivers without End (1970), Myths and Texts (1978), Turtle Island (1974), The Real Work (1980), Axe Handles (1983), Left out in the Rain, poems 1947-1985 (1986).

En français :

Le retour de la tribu, Christian Bourgois, 1972
L'arrière-pays. Amérique : Île-Tortue. P. J. Oswald, 1977
Premier Chant du chaman et autres poèmes, La Différence, 1992
La pratique sauvage, Éditions du Rocher, 1998. 
Montagnes et Rivières sans fin, Éditions du Rocher, 2002.



"Nous lavons nos bols dans cette eau"

Gary Snyder

 

"Les quelque 1,5 milliard de kilomètres cubes d'eau sur la terre sont divisés par la photosynthèse puis reconstitués par la respiration une fois tous les deux millions d'années environ."

Un jour sur la côte déchiquetée du Pacifique Nord, trempé par la brume cinglante, rafales de pluie en cascade, étangs miroirs de la montagne, gadoue des champs de neige, rivières qui charrient les sédiments rocheux, chutes d'eau qui emplissent les oreilles, flocons qui tombent en spirale sur les crêtes, rivières rapides et caillouteuses, glaciers friables à l'approche de la mer, glaciers haut perchés, mares boueuses près du rivage, icebergs, cours d'eau qui partent en boucle sur l'estran, embruns au goût de saumure, pluie douce et lointaine qui pend d'un nuage,

des otaries paressent sous la surface de la mer -

Nous lavons nos bols dans cette eau
Elle a la saveur de la rosée d'ambroisie -


*

Le radeau sur la plage, je sors en titubant,
me secoue comme un ours
pour me débarrasser de l'humidité,
sur ce banc de sable,
je me repose de la rivière qui n'est que

remontées d'eaux profondes, tourbillons latéraux, rétrotourbillons
rouleaux, rides et ondulations, remous, clapotis, houle
rejaillissements, hauts-fonds
confluence turbulence ourlet écumant
vaguelettes, rapides, disant

"Une hydraulique est le croisement entre une vague et un creux,
- on obtient un effet de barrage.
Un roc en coussins se rabat totalement sur un creux,
une bande rocheuse émerge du sommet
de la vague
une meule est une série de vagues au fond
d'un étroit chenal
les rapides ont une langue - la langue glissante -
le "v" -
certains creux sont des gardiens,
ils ne vous laissent pas passer ;
remous, retours d'eau, on dit que "les remous sont des amis".
Le différentiel de courant peut vous aspirer vers le fond
les remous verticaux sont des vrilles verticales tourbillonnantes
les vagues en arête s'enroulent au fond
puis remontent à la surface.
Allez, retour aux radeaux."
Nous actionnons les grosses rames
et fonçons droit vers la tempête.

Nous l'offrons à tous les démons et esprits
Puissent-il tous être rassasiés et satisfaits.
Am makula sai svaha!


*

 

Su Tung po resta assis une nuit entière près d'un cours d'eau sur les pentes du mont Lu.
Le lendemain matin, il montra ce poème à son maître :

Le torrent bruyant sa large et longue langue
Les couleurs de la montagne son clair et pur corps
en une nuit quatre-vingt mille versets
plus tard comment évoquer cela à autrui ?

Le vieux maître Chang Tsung l'approuva.
Deux siècles plus tard, Dôgen dit :
"Les sons de la vallée, la forme des montagnes
Les sons ne cessent jamais, la forme toujours reste.
Doit-on parler de l'éveil de Su,
ou de celui des montagnes et des eaux ?
Des milliards d'êtres voient l'astre du matin
et tous deviennent Bouddhas!
Mais, si vous n'êtes pas capable de montrer
ces vallées et ces montagnes
pour ce qu'elles sont,

qui pourra,
vous amener à percevoir que vous êtes ces vallées et ces montagnes ?"


Gary Snyder, Montagnes et Rivières sans fin, Éditions du Rocher, 2002, pp. 146-148. Traduction d'Olivier Delbard. Reproduction interdite.



"Sans domicile", un extrait de La Pratique Sauvage de Gary Snyder

Pour les bouddhistes, le terme "sans domicile" désigne un moine ou un prêtre (en japonais, shukke : littéralement "hors de la maison"). Le terme se réfère à quelqu'un qui a, dit-on, laissé derrière lui sa vie de chef de famille, les tentations et obligations du monde profane. Une autre expression, "quitter le monde", signifie se détacher des imperfections liées au comportement humain et plus particulièrement accentuées par la vie urbaine. Cela ne signifie pas que l'on prenne ses distances vis-à-vis du monde naturel. Cela a conduit certains à vivre en ermites de montagnes ou dans des communautés religieuses. On a posé la "maison" contre les "montagnes" ou la "pureté". En développant une plus large perspective du monde des sans domicile, le poète du Ve siècle Zhiang-yan dit qu'un bon ermite devrait "prendre les cieux pourpres pour cabane, la mer qui l'entoure pour point d'eau, tonnant de rire dans sa nudité, marchant en chantant, cheveux au vent". Le poète du début de la période Tang, Han-shan, est considéré comme le véritable modèle du reclus ; sa maison spacieuse touche l'extrémité de l'univers.

Depuis que j'habite à Han-shan,
Combien de dizaines de milliers d'années ont passé ?
Suivant mon cours, retiré dans la forêt près d'une source,
Je déambule, me repose et contemple à ma guise
La falaise est froide, les hommes ne viennent pas
Les nuages blancs sans cesse s'amoncellent
Les herbes tendres pour couverture,
Joyeux, la tête sur une pierre,
Je laisse ciel et terre poursuivre leur changement.

"Sans domicile" finit dans ce cas par signifier "chez soi dans l'univers tout entier". De la même manière, les plus indépendants d'entre nous qui n'ont pas perdu le sens de la totalité du lieu sont capables de percevoir leur foyer, les montagnes et les bois de la région comme appartenant à la même sphère.


Gary Snyder, La pratique sauvage, Éditions du Rocher, 1998, pp. 132-133. Traduction d'Olivier Delbard.

 
Cet article est tiré du site zen-occidental.net

 

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 11:18
Après les avoir vus à Vincennes pour le festival nord américain fin septembre, je me devais de partager avec vous cette découverte...Sarah Lee traîne une hérédité chargée : petite-fille de Woody Guthrie et fille d'Arlo, on a connu plus léger comme bagage. Celui de son mari Johnny Irion est nettement moins lourd - sauf à croire qu'avoir assumé le leadership de Queen Sarah Saturday, groupe d'obédience Seattle-grunge pulvérisé en même temps que le cerveau de Kurt Cobain, puisse être un handicap dans la vie.
"Exploration" est le premier disque de ce couple de Charlotte, Caroline du Sud qui, en dépit d'une réputation scénique croissante, a préféré faire un bébé avant un album. Le premier (une craquante petite Olivia) étant parfaitement réussi, qu'en est-il du second ? Pour résumer grossièrement, disons d'abord qu'il sonne comme du Parsons/Harris en moins dépressif ou du Welch/Rawlings en plus catchy - bref, du country-rock tout droit échappé du Laurel Canyon de 1972 et qui donc, en dépit de son titre, n'explore pas grand-chose et ne défriche rien.

 

Holdin' Back 
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo, stoppez avant la playlist en cours à la fin de cet article



  site internet : http://www.myspace.com/sarahleeandjohnny 

 

 

 

Voici, ci-dessous, l'album "Exploration" à l'écoute :



Dès la première ballade ("In Lieu of Flowers", superbe), on est fasciné par les entrelacs d'harmonies vocales (au point d'avoir des difficultés à distinguer la voix féminine de la masculine), la production tout en nuances de Gary Louris (Jayhawks, Golden Smog) et l'intensité de l'interprétation. Si exploration il y a, c'est au sens médical du terme : une capacité à rentrer à l'intérieur d'une chanson et à lui faire, pour parler trivialement, rendre tout son jus. Ainsi la reprise de Pete Seeger ("Dr King"), ballade folk, est magnifiée par une détonante partie de piano et une performance vocale à la Patti Smith. Même schéma avec "Holdin' Back" - à l'origine une pop-song déjà mélodiquement imparable et ornementée de surcroît par une pedal-steel qu'on croirait tenue par George Harrison si celui-ci s'était mis à la pedal-steel pour occuper ses désormais trop longues heures de loisirs. Tout le reste de l'album est comme cela, des chansons pour la plupart très bien écrites et attachantes, servies par un éclectisme qui ne les empêche pas d'avoir leur propre style et pétries d'influences suffisamment diverses pour qu'on comprenne qu'Irion et Guthrie ont parfois quitté Charlotte mais n'hésitent jamais à y revenir.

 Un très beau disque de musique populaire, un héritage parfaitement assumé et revendiqué.
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 04:18

Hot Tuna est un groupe américain formé par le bassiste Jack Casady et le guitariste Jorma Kaukonen en 1969, par ailleurs tous les deux musiciens de Jefferson Airplane.

Ont également joué Will Scarlett à l'harmonica, Papa John Creech au violon et Sammy Piazza à la batterie.

Leur musique est proche du blues et du country. Ils reprennent des standards de blues et leur premier disque (Hot Tuna sorti en 1970) est entièrement acoustique.

 Le groupe accentuera progressivement la présence des instruments électriques pratiquant même de 1975 jusqu'à l'énergique live "double dose" en 1978, un hard blues survitaminé et électrique dans lequel les entrelacs de la guitare de Kaukonen étaient soutenus par les pulsations infernales de la basse de son compère Casady.

Le groupe se sépare vers la fin des années 1970 et s'est reformé au milieu des années 1980.



Hot Tuna - Hesitation Blues (1970)
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo, stoppez la playlist en cours à la fin de cet article pour un meilleur visionnage :

 


Hot Tuna - Come Back Baby
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo, stoppez la playlist en cours à la fin de cet article pour un meilleur visionnage :



Hot Tuna (1970)...album à l'écoute ci-dessous :

 


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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 02:10

Pink Floyd : The Wall

GB 1982 - 1H40

Réalisateur Alan Parker

Scénario Roger Waters

Photo Peter Biziou

Musique Pink Floyd, Bob Ezrin, Michael Kamen

Interprètes Bob Geldof (Pink), Christine Hargreaves (mère de Pink), James Laurenson (père de Pink)


A
près le décès de son père pendant la Seconde Guerre mondiale, Pink est élevé par une mère tyrannique. Devenu rock star, il mène une vie tourmentée et s'enferme sur lui-même dans sa chambre d'hôtel. Peu à peu, il sombre dans la drogue tandis que la folie commence à s'emparer de lui...


 





En 1979, le quatuor anglais du Pink Floyd accouche d’un double album extraordinaire qui connaît un succès immédiat dans le monde entier. Les fans de la première heure sont en revanche déstabilisés par ces deux galettes qui privilégient les morceaux courts et chantés alors que le groupe est plutôt connu pour ses digressions musicales d’un quart d’heure. L’album marque ainsi la prise de pouvoir de Roger Waters (compositeur et bassiste) au sein d’un groupe en voie de dissolution.

 





L’ombre de Syd Barrett (membre fondateur du Floyd, devenu fou par consommation abusive de substances illicites) plane également sur ce personnage principal qui s’enferme dans sa propre folie. La métaphore du mur est sans nul doute la meilleure idée pour traiter du thème de la paranoïa et de la schizophrénie. Alan Parker parvient à sublimer le matériau d’origine en créant des images visionnaires qui frappent immédiatement l’esprit. Conscient de la radicalité de cette histoire, il n’hésite pas à plonger le spectateur dans un flot d’images violentes, excessives et totalement expressives. Il réussit un tour de force incroyable : il suit à la minute près l’album d’origine (pourtant très proche parfois de la musique concrète) et utilise pour cela une narration déstructurée. Il insère avec talent des passages magnifiquement animés par le génial illustrateur Gerald Scarfe et parvient à tirer du chanteur Bob Geldof une interprétation complètement hallucinée.



L’ensemble constitue un kaléidoscope d’images qui immerge le spectateur dans un univers maladif, suicidaire et régressif. La réussite est totale, si bien qu’il est impossible aujourd’hui d’écouter l’album sans avoir à l’esprit la transcription visuelle d’Alan Parker. Cette œuvre bouleversante peut être considérée comme une pierre angulaire dans la riche carrière du groupe anglais. Mais n’oublions pas que ce n’est qu’une brique de plus dans le mur !



Face au succès phénoménal, Roger Waters tient à concrétiser sa vision globale en mettant l’intégralité de l’opéra rock en images. Pari dans le vent puisque le monde découvre alors la puissance du clip vidéo. En 1982, le cinéaste Alan Parker se greffe au projet, aidé pour la partie animation par Gerald Scarfe. Dès lors commence un tournage mouvementé où les trois hommes, tous de notables égocentriques, ne cessent de se quereller. Leur affrontement permanent semble avoir servi le film puisque, chacun dans sa partie, a donné le meilleur de lui-même, faisant de Pink Floyd The wall (1982) une œuvre majeure du début des années 80.

L’histoire développée par Roger Waters est bouleversante car d’une sincérité de chaque instant. Le compositeur revient sur la mort de son père lors de la Seconde Guerre mondiale et évoque son divorce avec l’énergie du désespoir.




THE WALL, OU LA VOIE SACREE

Difficile de s’avouer amateur des seventies, voire même de rock en général, sans avoir entendu parler de The Wall. Ce disque est à lui seul un pan de la culture rock, un monument de la musique populaire en général, une référence musicale que chacun peut reconnaître. Il est de surcroît l’un des disques les plus vendus au monde, malgré son statut de double album conceptuel, tout en constituant l’un des sommets de l’œuvre de Pink Floyd. A vrai dire, la liste de superlatifs dont on pourrait parer ce disque est quasiment infinie. Néanmoins, il peut être bénéfique de revenir sur la genèse de cet enregistrement, une histoire que les connaisseurs ne connaissent que trop bien. Lors de la tournée Animals de 1977, Roger Waters fut tellement ulcéré par le comportement d’un spectateur montréalais qu’il lui cracha au visage. Gêné par sa propre réaction, le seigneur et maître de Pink Floyd imagina de construire un mur entre le groupe et le public, pour ainsi séparer la musique du spectacle. C’est ce qui fut le point de départ du concept de The Wall. Waters, prenant comme socle cette étrange idée de mur, bâtit peu à peu une histoire plus ou moins cohérente, écrivant un nombre important de chansons pour rendre le projet viable. Le tout dans un contexte particulièrement difficile, le groupe étant l’objet de lourdes pressions commerciales, avec les autres membres renâclant sous la dictature du bassiste.

Le résultat de ces séances tourmentées est marquant à plus d’un titre. Pas moins de vingt-six morceaux se pressent dans ces sillons, bien évidemment composés en écrasante majorité par Roger Waters. L’amateur éclairé de Pink Floyd se rend immédiatement compte de la différence de cet album par rapport aux œuvres précédentes du groupe ; en effet, ce dernier était considéré comme l’un des parangons du rock progressif, plus précisément du space-rock ou rock planant. La formation était réputée pour ses morceaux complexes, aériens, très longs, archétypes d’une exigence musicale rigoureuse tout en étant marqués par un sens de la mélodie et du rythme particulièrement sûr. Mais ici, on se retrouve face à une horde de titres courts, dont bon nombre dépassent à peine les deux minutes. C’est précisément une conséquence de la nature conceptuelle de l’album : chaque morceau marque une progression diégétique, faisant avancer l’histoire contée par le groupe. On peut regretter la perte des formes progressives de Pink Floyd, tant cet album semble éloigné des aventureux
Meddle et Wish You Were Here. Il faut croire que l’ère n’était plus aux longs assauts instrumentaux, mais plutôt aux chansons pop courtes, immédiatement assimilables.

Malgré tout, il reste un certain esprit progressif dans l’album, de par la complexité de certaines structures, mais cela reste passager. L’album s’écoute plus comme un tout, comme une histoire complète, avec une narration longue, tortueuse. Le concept est tiré des élucubrations de Roger Waters, qui se place en antihéros à peine déguisé de cette éprouvante chronique de la misère affective. Il s’agit d’un personnage nommé Pink, dont le père est mort avant la naissance durant la seconde guerre mondiale, surprotégé par sa mère, qui devient rock star, se heurtant à de graves difficultés amoureuses et sociales le laissant meurtri. L’homme décide ainsi de construire un mur pour se soustraire au monde qui l’entoure, mur qui s’écroule finalement, laissant le héros anéanti. Le danger qui guette ce genre d’œuvres est que le concept prenne le pas sur la musique. Or, en l’occurrence, on ne peut pas dire que ce soit le cas, tant les chansons sont indépendantes. Mais on ne peut pas non plus dire que la musique domine la narration, tant l’œuvre semble cohérente. L’équilibre atteint entre les deux factions est assez subtil. Ceci est dû sans doute au travail d’arrangement du célèbre producteur Bob Ezrin, qui a aidé Waters dans la détermination conceptuelle ainsi que dans l’enchaînement des titres.

La musique, quant à elle, semble marquée par l’avènement du hard-rock commercial. Le son de guitare est souvent distordu, accompagné par une batterie proéminente. Cependant, l’album dégage une dimension quasi orchestrale, de par le travail d’Ezrin, qui a souvent montré son aptitude à mêler rock et sections symphoniques, comme par exemple sur le
Berlin de Lou Reed. Les musiciens jouent admirablement. Waters chante ses parties avec une conviction désarmante, tout en interprétant d’imparables lignes de basse. Wright livre d’intéressantes nappes d’orgue, tandis que Nick Mason soutient le tout de sa frappe sèche et mate. Mais celui qui marque l’album entier de sa présence éthérée est bien sûr David Gilmour. L’homme maîtrise parfaitement sa guitare, et sa voix est d’une beauté, d’une pureté rarement égalées. On ne peut que saluer son travail sur Comfortably Numb, dont les solos restent encore aujourd’hui comme des chefs-d’œuvre absolus de guitare rock, mêlant à la fois technique et sensibilité, subjuguant l’auditeur des années après leur enregistrement. Les compositions ambitieuses, mêlées aux arrangements symphoniques et aux performances instrumentales, font de The Wall un des parangons du rock conceptuel. L’un de ses seuls défauts est malheureusement son statut de double album, qui dilue d’une certaine manière son impact.

Au même titre que
Dark Side Of The Moon, The Wall est l’un des incontournables de l’œuvre floydienne. Nombre de ses chansons sont marquantes à plus d’un titre. Cependant, il apparaît avec le recul que l’âge d’or du groupe était déjà passé lors de la parution de l’album, du strict point de vue musical. Néanmoins, le public ne fut pas de cet avis, réservant au disque un accueil phénoménal, le portant au sommet de tous les classements occidentaux. C’est pourquoi The Wall restera à jamais l’un des jalons essentiels du rock. L’écouter aujourd’hui est toujours source de divertissement, voire d’admiration.

Article tiré du site www.destination-rock.com


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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 18:48

Deadhead ou Dead Head est le nom donné au fans de Grateful Dead.

Avant même d'avoir enregistré leur premier album, Grateful Dead avait des fans inconditionnels .

Le groupe les avaient acquis lors des concerts gratuits réalisés en 1965 .

 A la fin des années 60, ils devinrent plus nombreux et ont commencé à suivre le groupe pour voir le groupe lors de ses concerts ou lors des festivals. Les Deadhead ont développé leur propre culture et leur propre argot.

Ce phénomène a été décrit pour la première fois dans Village Voice par le critique musical Robert Christgau en 1971.


Le terme est apparu la première fois dans la copie sur la couverture de l'album Grateful Dead ,sorti en 1971 sur lesquels il est écrit :

DEAD FREAKS UNITE: Who are you? Where are you? How are you?

Send us your name and address and we'll keep you informed.
Dead Heads, P.O. Box 1065,
San Rafael, CA 94901.





Eileen Law, un ami de longue date du groupe, a été responsable de la liste de expédition et l'édition du bulletin Dead Heads.

On l'estime qu'à la fin de 1971, le groupe avait reçu environ 350 lettres, mais ce nombre a augmenté considérablement au cours des années . 25 bulletins ont été édité entre octobre de 1971 et le février 1980.

Après cette date , l'almanach Grateful Dead l'a remplacé pour étre abandonné en faveur du site
Dead.net.

La fidélité des Deadhead s'est souvent reportée sur les groupes issus du Grateful Dead qui sont apparus après sa disparition en 1995 suite à la mort du guitariste
Jerry Garcia.










Voici en quelques vidéos un documentaire sur les Deadheads, en anglais par contre...




 

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 16:43
Connaissez-vous Paul Krugman? Oui, non?
Et bien figurez-vous que cet homme vient de se voir attribuer le prix Nobel d'Economie de l'année 2008.

Et oui, l'économie est bien le thème actuel en ce moment...la crise...les Etats qui te trouvent des milliards qui viennent de je ne sais où... alors qu'il n'y a pas d'argent dans les caisses pour favoriser les plus démunis de notre société à l'échelle nationale et bien sûr internationale (qui de surcroît sont les plus asservis car pas trop le choix pour vivre)...et puis entre nous on s'en contre fout bien de la pauvreté dans le monde...et des délaissés du système car tant que les riches s'en mettent plein les fouilles...tout va bien (par contre panique quand ils perdent de l'argent)!!!

Faire de l'interventionisme lorsque les banques morflent (et ça, elles l'ont bien cherché à vouloir spéculer à l'aveuglette pour faire de la tune à tout va pour une minorité de la population mondiale) alors que le maître mot depuis des années c'est le libéralisme économique et non social (faut pas tout mélanger, hein bien sûr!!!)...

...bref il existe encore des prix nobel pour ceux qui ont tout compris ou justement qui n'ont rien compris mais bon faut bien donner des prix aux têtes pensantes (qui pensent au final que pour leur gueule et qui s'amusent à exister pour le plaisir de notre société matérialiste, de consommation, d'élite, de prestige et de conformisme)...ah putain c'est beau tout ça...

...bon y a un gars, je vous dis, qui vient de remporter ce prix mais attention, y a quelques mois de ça, alors qu'il ne savait pas qu'il allait être couronné de ce merveilleur trophée si cher à notre société, a dit un truc...je dirais même a fait une allusion qui ne pouvait échapper à votre Tonton...

...il s'agit de Paul Krugman, le nouveau prix nobel d'Economie 2008 (ce terme "économie" commence à me foutre la nausée à force de l'employer ici) mais lisez un peu les lignes qui suivent car il nous parle de numérique, de distribution gratuite de la propriété intellectuelle...et vous allez me dire : quel rapport avec ce blog (y en a un gros même, vouq allez voir) et avec la crise (bah rien y a pas que la crise boursière bordel)? Eh bien lisez jusqu'au bout...



"Dans un éditorial du New York Times publié le 6 juin 2008, le nouveau prix Nobel donnait raison aux "gourous technologiques des années 1990", qui estimaient qu'avec le numérique, "quel que soit le produit (logiciel, livres, musique, films), le coût de la création devra être récupéré indirectement". Il cite ainsi la journaliste et entrepeneur Esther Dyson, qui avait prédit en 1994 que les entreprises à l'avenir devraient "distribuer gratuitement la propriété intellectuelle pour vendre des services et des relations".


"Octet après octet, tout ce qui peut-être numérisé sera numérisé, rendant la propriété intellectuelle toujours plus facile à copier et toujours plus difficile à vendre plus cher qu'un prix nominal. Et nous devrons trouver les modèles économiques et les modèles d'affaires qui prennent cette réalité en compte".


Il conclut en référence au groupe Grateful Dead, qui avait été pionniers en incitant leurs fans à copier des cassettes audio parce qu'ils avaient réalisé que plus ils avaient de fans, plus ils vendaient de produits dérivés et de places de concerts. "Tout ça n'arrivera pas immédiatement. Mais sur le long terme, nous serons tous des Grateful Dead", prédit l'économiste."


...bon voilà...alors à votre avis,ce mecton est-il un Deadhead (grand fan de Grateful Dead) ou un avorton qui dit que le Grateful Dead avait déjà tout compris avant tout le monde...aaahhhh je verrais bien Jerry prix Nobel moi tiens!!!



Allez pour la route voici une vidéo du Dead avec "Casey Jones"...bonne bourre à tous et bonne crise!!!


Bon sinon, il paraîtrait que le Grateful Dead a tapé sa reformation pour un concert de soutien à Barack Obama le 13 octobre (y a pas si longtemps tiens!!!) et qu'il parlerait d'une tournée en 2009...à suivre!!!



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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 07:44

Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood
Lieu :

Cinémathèque française - Paris
Dates : du 15 Octobre 2008 au 19 Janvier 2009


Présentation


Icône de l'underground artistique californien et du Nouvel Hollywood, Dennis Hopper reste depuis quarante ans une figure incontournable des contre-cultures les plus radicales de la Côte ouest des Etats-Unis. Le succès d''Easy Rider', film atypique et novateur dont il est le réalisateur et l'interprète, révèle l'émergence d'une nouvelle vague hippie dans un cinéma américain en crise. Parallèlement, il fréquente, photographie, filme tous ceux qui participent à ce grand soulèvement artistico-politique. A partir de nombreux extraits vidéo, des photographies et créations d'Hopper et de sa riche collection particulière (Edward Ruscha, Andy Warhol, Robert Rauschenberg, Jean-Michel Basquiat, Viggo Mortensen.. .), l'exposition retrace les paradoxes de l'art américain depuis les années 1950. Celui d'un pays en mutation qui passe de la pop culture à la subculture des banlieues, du psychédélisme aux action paintings, de la rébellion au désenchantement. Avec, à l'époque comme aujourd' hui, Dennis Hopper dans le rôle principal.

Informations complémentaires

A patir de 7 euros - Du lundi au samedi de 12h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Dimanche de 10h à 20h. La Cinémathèque française, 51 rue de Bercy 75012 Paris - Renseignements : 01.71.19.33.66


Parcours de l'exposition

Cette exposition, qui met la Cinémathèque française à l’heure américaine, fonctionne sur l’idée de transversalité.
Dennis Hopper en est à la fois le héros et le fil rouge.

Elle est construite à partir de nombreux extraits vidéo, de plans inédits de Dennis Hopper aujourd’hui à Los Angeles, d’archives rares (provenant de fonds privés, de la Cinémathèque française ou des archives de la Warner Bros), et évidemment de ses photographies et créations at large (billboards géants, sculptures imposantes).

L’originalité de ce projet étant d’y adjoindre des oeuvres provenant de la collection privée de Dennis Hopper, qui réunit aujourd’hui des oeuvres emblématiques de l’art contemporain : Warhol, Basquiat, Ruscha, Salle, Rauschenberg, Herms, Berman…

Ces oeuvres ré sonnent en écho avec la pratique artistique et cinématographique d’Hopper lui-même. C’est la raison pour laquelle nous les avons choisies. Au-delà de leur beauté intrinsèque et de leur originalité, elles ouvrent des espaces de réflexion permettant de dessiner un parcours fait de multiples (et parfois secrètes) connections.

L'exposition est conçue en cinq étapes, non chronologiques. Hollywood en est la rime, le sésame, un motfantasme
recouvrant plusieurs réalités.

Hollywood est un nom qui bouge.

Chacun cherche à se l'approprier, comme l'explique Mike Davis dans son essai "Au-delà de Blade Runner. Los Angeles et l’imagination du désastre" (Éditions Allia, 2006). Autant un rêve qu'un cauchemar, une industrie qu'une mythologie. Un mot inscrit en lettres géantes au sommet d’une colline, mais dont la signification avec le temps n’a cessé de se t ransformer, au point de devenir opaque. Faisant passer la ville de la pop culture à la subculture des banlieues, du psychédélisme aux action paintings, de la rébellion au désenchantement.


 

Dennis Hopper nous parle de cette exposition qui débute demain!!! ...traduit en français :

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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 19:29
IT'S ALL OVER NOW, BABY BLUE (1965)
ALBUM : "BRINGIN' IT ALL BACK HOME" – 1965



Un adieu à plusieurs égards: à l'une ou l'autre de ses femmes, à la gauche, ou à ses propres illusions de jeunesse. C'est aussi une conversation de Dylan avec lui-même; c'est lui l'orphelin qui se dit: "Oublie les morts que tu as laissé, ils ne te suivront pas". Ce n'est pas une épitaphe car on peut frotter une autre allumette, repartir à zéro.
"Baby Blue" est une des plus belles chansons de Dylan sur la douleur. Les vocaux captent une expérience rude qui se radoucit en tendre résignation.



 

 



It's All Over Now, Baby Blue

Tout est fini maintenant, triste petite

You must leave now, take what you need, you think will last.
But whatever you wish to keep, you better grab it fast.
Yonder stands your orphan with his gun,
Crying like a fire in the sun.
Look out the saints are comin' through
And it's all over now, Baby Blue.
Tu dois partir maintenant, prends ce dont tu as besoin, ce que tu crois durable.
Mais quoi que tu veuilles garder, tu ferais mieux de t'en emparer vite.
Là-bas se tient ton orphelin, avec son fusil,
Il pleure comme un feu dans le soleil.
Regarde, les saints arrivent enfin
Et tout est fini maintenant, triste petite.
The highway is for gamblers, better use your sense.
Take what you have gathered from coincidence.
The empty-handed painter from your streets
Is drawing crazy patterns on your sheets.
This sky, too, is folding under you
And it's all over now, Baby Blue.
La route est pour les joueurs, sers-toi de ta tête.
Prends ce que tu as rassemblé par coïncidence.
Le peintre aux mains vides de tes rues
Orne tes draps de dessins fous.
Ce ciel, aussi, se replie sous toi
Et tout est fini maintenant, triste petite.
All your seasick sailors, they are rowing home.
All your reindeer armies, are all going home.
The lover who just walked out your door
Has taken all his blankets from the floor.
The carpet, too, is moving under you
And it's all over now, Baby Blue.
Tous tes marins au mal de mer, ils rament vers leurs maisons.
Toutes tes armées de rennes, rentrent toutes à la maison.
L'amant qui vient de sortir par ta porte
A retiré toutes ses couettes du plancher.
Le tapis, lui aussi, bouge sous tes pas
Et tout est fini maintenant, triste petite.
Leave your stepping stones behind, something calls for you.
Forget the dead you've left, they will not follow you.
The vagabond who's rapping at your door
Is standing in the clothes that you once wore.
Strike another match, go start anew
And it's all over now, Baby Blue.
Abandonne tes pierres de gué, quelque chose t'appelle.
Oublie les morts que tu as laissés, ils ne te suivront pas.
Le vagabond qui frappe à ta porte
Est vêtu des hardes que tu as portées autrefois.
Gratte une autre allumette, essaie à nouveau
Car tout est fini maintenant, triste petite.



Montez le son, voici le morceau repris par Jerry Garcia, cliquez sur play afin de visionner la vidéo (stoppez le lecteur en cours juste en haut de l'article) :

 

 

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 11:38


Révoltés de voir le somptueux désert de l'Ouest défiguré par les grandes firmes industrielles, quatre insoumis décident d'entrer en lutte contre la 'Machine'. Un vétéran du Vietnam accroc à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon, nostalgique et polygame commencent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le désert. Armés de simples clés à molettes - et de dynamite - ces héros écologistes vont devoir affronter les représentants de l'ordre et de la morale lancés à leur poursuite. Commence alors une longue traque dans le désert. Dénonciation cinglante du monde industriel moderne, hommage à la nature sauvage et hymne à la désobéissance civile, ce livre subversif est l'un des grands romans épiques de l'Ouest américain.

Ce classique, vendu à des millions d'exemplaires depuis sa parution au milieu des années 70, est devenu la bible d'une écologie militante et toujours pacifique... ou presque.

Edward Abbey(1927-1989), auteur d'une vingtaine de livres, est sans conteste le plus célèbre des écrivains de l'Ouest américain. Personnage emblématique et contestataire, il fut l'un des premiers représentants d'une prise de conscience écologique aux États-Unis. À sa mort, il demanda à être enterré dans le désert. Aujourd'hui encore, personne ne sait où se trouve sa tombe.

 


BIOGRAPHIE D'EDWARD ABBEY



Fils d'un fermier des Appalaches, Edward Paul Abbey grandit en Pennsylvanie avant de partir en 1944 pour un périple à pied dans l'Ouest, dans la région désertique des Four Corners, où naît son amour des grands espaces. Il obtient un master en philosophie de l'université de New Mexico avant de travailler à la fin des années 1950 comme ranger dans l'United States Park Service à Moab, Utah, et de se mettre à écrire. C'est ici qu'il rédige les pages de son journal, qui donneront son oeuvre devenue culte, 'Désert Solitaire : A Season in the Wilderness', publiée en 1968. Cette élégie, comme il l'appelle lui-même, est considérée comme l'un des classiques du 'Nature Writing', comparé au 'Walden' de Henry D. Thoreau. En 1975, Edward Abbey publie 'The Monkey Wrench Gang', satire symbolique sous forme de road movie dans laquelle une bande d'éco-guerriers sabote des projets de développement industriel. Controversé, le livre est néanmoins à l'origine de la création, en 1980, du groupe Earth First !, avocat de l'éco-sabotage ou 'Monkeywrenching', ainsi que de l'ouverture d'un dossier par le FBI sur Edward Abbey. Le 'Desert Anarchist' - ou ''Cactus Ed' - soutient également des causes plus conservatrices telle la National Rifle Association. Auteur d'une vingtaine de livres, Edward Abbey finit peu avant sa mort son dernier livre, 'Hayduke Lives !' (1989, 'Le Retour du gang de la clé à molette', 2007). Jim Harrison le considère comme l'un des plus grands écrivains de l'Ouest américain.

Edward Abbey: A Voice in the Wilderness

 

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 18:30

Sorti en 2000, le film de Cameron Crowe nous fait vivre l'envers du décor d'une tournée du groupe Stillwater, a travers le regard d'un jeune journaliste de 15 ans. 1973, William Miller est un garçon de 15 ans dont la mère est un peu trop protectrice. Grand fan de rock, il va avoir l'opportunité de suivre en tournée un groupe dont la popularité monte, Stillwater, en tant que journaliste pour Rolling Stone Magazine, le plus grand magazine musical. Au cours de cette tournée, il va partager la magie, les excès, les rivalités, les bons et les mauvais côtés de la vie d'une rock star des 70's. Il va aussi entrer dans le monde des groupies rock, décrit avec sensibilité et nuances.

Dans ce film, Cameron Crowe narre non seulement le parcours initiatique du jeune pigiste (qu'il fut lui-même à l'époque, large part d'autobiographie), qui va véritablement passer de l'enfance au monde adulte, mûrir physiquement et mentalement, mais aussi l'histoire d'une époque charnière pour l'industrie musicale, quand la musique est passée d'un esprit purement artistique à une industrie de masse dirigée par l'argent.
Ce film est donc une parfaite introduction au monde rock des seventies. Il allie Sagesse, fraîcheur, et réalisme.




La Bande Annonce du film en version originale :





La bande son du film à l'écoute ci-dessous :

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