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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 00:15

The U.S. vs. John Lennon
film documentaire américain de David Leaf, John Scheinfeld
...sortie le 16 avril...


Alors que la guerre du Viêtnam suscite de plus en plus la polémique, que les manifestations s'intensifient et que le gouvernement américain multiplie les opérations d'espionnage et d'écoute, un chanteur célèbre décide de militer pour la paix.Il doit alors faire face aux représailles du gouvernement américain...

...En 1971, quelques mois après l'annonce de la séparation des Beatles, John Lennon arrive aux Etats-Unis. Il vient d'enregistrer l'album Imagine et une série de singles militants : Give Peace a Chance, Power to the People. A peine arrivé, il est happé dans l'orbite des radicaux (au sens américain du terme), yippies comme Jerry Rubin ou Black Panthers comme Bobby Seale.



Le "héros de la classe ouvrière", comme il venait de se décrire dans une chanson, se précipite immédiatement au secours de John Sinclair, militant pour la légalisation du cannabis, qui vient d'être condamné à la prison à vie. Lennon participe à un concert de soutien dans le Michigan, et, le lendemain, Sinclair est gracié.

Quelques jours plus tard, Lennon et son épouse Yoko Ono apprennent qu'ils font l'objet d'une procédure d'expulsion du territoire américain, en raison d'une ancienne condamnation pour détention de stupéfiants.





La bande annonce de ce documentaire, cliquez sur Play
 :




 "Shine a light, The Rolling Stones" par Martin Scorcese
...sortie le 16 avril...

 Le film évènement de Martin Scorcese sur les Rolling Stones vient de sortir le 16 avril 2008. La Bande Originale du film; quant à elle est déjà sortie le 7 avril. Avec « Shine a light » Martin Scorsese réalise son rêve de toujours : filmer les Rolling Stones, le groupe qui incarne le rock'n'roll à lui tout seul. Le gang qui a escorté toute son oeuvre. Cette rencontre cinématographique donne naissance au film musical événement : ”Shine A Light”. De la préparation à la performance, entrecoupé d'images backstage et d'archives, 16 caméras et les plus grands chefs opérateurs internationaux captent l'énergie légendaire de Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Ron Wood lors de leurs concerts au Beacon Theatre à New York. « Shine A Light » : dans l’intimité d'un groupe mythique – et du plus rock'n'roll des cinéastes !

 



La bande annonce, cliquez sur Play :





"Berlin" de Julian Schnabel
...déjà sorti le 26 mars...


Le mythique album de Lou Reed Berlin sorti en 1973, qui racontait l'errance d'un couple de drogués, Caroline et Jim, a toujours été considéré comme son chef d'oeuvre. Berlin, 33 ans plus tard, est joué pour la première fois en concert à Brooklyn par Lou Reed et filmé par Julian Schnabel




Cliquez sur l'image ci-dessous afin de visionner la bande annonce
:


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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 21:38

BLOWIN' IN THE WIND (1962)
ALBUM : "THE FREEWHEELIN' BOB DYLAN". - 1963
 
 

Avant la parution de l'album de Dylan, Peter, Paul & Mary avaient déjà fait un énorme tube de cette chanson qui, à la crête du mouvement pour les droits civiques, résumait les passions et les questions du temps. Certains la trouvèrent faible parce qu'elle posait des questions sans y répondre.
"Le meilleur moyen de répondre à ces questions... c'est de les poser. Mais un tas de gens ont d'abord besoin de trouver le vent." (Bob Dylan)
On peut relier la métaphore centrale de cette chanson à une réplique du film sur l'holocauste nucléaire.
La chanson, eut une double vie de modèle de la musique pop et d'hymne pour les droits civiques. Dans l'année qui suivit, il s'en enregistra près de soixante autres versions: (Marlène Dietrich, Trini Lopez, Duke Ellington, Spike Jones, etc....). Plus d'artistes encore la chantèrent sans l’enregistrer. Elle fut traduite et interprétée dans presque toutes les langues.
Entre 1962 et 1978, Dylan lui-même l’enregistra six fois, en changeant le tempo, le rythme, l'intonation, la voix,... mais jamais les paroles.

 

Blowin' In The Wind Soufflée dans le vent

How many roads must a man walk down
Before you call him a man?
Yes, 'n' how many seas must a white dove sail
Before she sleeps in the sand?
Yes, 'n' how many times must the cannon balls fly
Before they're forever banned?
The answer, my friend, is blowin' in the wind,
The answer is blowin' in the wind.

Combien de routes un homme doit-il parcourir
Avant que vous ne l'appeliez un homme?
Oui, et combien de mers la blanche colombe doit-elle traverser
Avant de s'endormir sur le sable?
Oui, et combien de fois doivent tonner les canons
Avant d'être interdits pour toujours?
La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
La réponse est soufflée dans le vent.

How many times must a man look up
Before he can see the sky?
Yes, 'n' how many ears must one man have
Before he can hear people cry?
Yes, 'n' how many deaths will it take till he knows
That too many people have died?
The answer, my friend, is blowin' in the wind,
The answer is blowin' in the wind.

Combien de fois un homme doit-il regarder en l'air
Avant de voir le ciel?
Oui, et combien d'oreilles doit avoir un seul homme
Avant de pouvoir entendre pleurer les gens?
Oui, et combien faut-il de morts pour qu'il comprenne
Que beaucoup trop de gens sont morts?
La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
La réponse est soufflée dans le vent.

How many years can a mountain exist
Before it's washed to the sea?
Yes, 'n' how many years can some people exist
Before they're allowed to be free?
Yes, 'n' how many times can a man turn his head,
Pretending he just doesn't see?
The answer, my friend, is blowin' in the wind,
The answer is blowin' in the wind.

Combien d'années une montagne peut-elle exister
Avant d'être engloutie par la mer?
Oui, et combien d'années doivent exister certains peuples
Avant qu'il leur soit permis d'être libres?
Oui, et combien de fois un homme peut-il tourner la tête
En prétendant qu'il ne voit rien?
La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent,
La réponse est soufflée dans le vent.

 

 

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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 18:20

Suite à un post de Mr Cobra sur son blog ( http://leoncobra.canalblog.com que je vous incite à visiter d'ailleurs) ..retraceant les évènements de l'année 68, voici un show à visionner de toute urgence si vous ne l'avez pas encore fait car si le San Francisco Sound commençait à conquérir les foules sur la côte californienne, c'est bien en Angleterre que certains artistes comme les Beatles ou encore les Stones commencèrent à influencer toute une génération par leur coupe de cheveux mais aussi par leur style musical!!! Prenons la route, quittons San Francisco un moment et rejoignons Londres le temps d'un show version "british"... et attention, y a du beau monde!!!


Le 11 décembre 1968, les Rolling Stones organisent un show bien dans l'air du temps pour la télévision intitulé The Rock'n'Roll Circus. L'idée est que les plus grandes figures de la musique du Swinging London des années 1960 se produisent dans un studio de télévision, dans un décor de cirque. La diffusion de ce projet, conçu par Mick Jagger, à la télévision est finalement annulée par les Stones eux-mêmes, prétextant de la piètre qualité de leur performance : le concert débute à 14 heures le 11 décembre, et ils le clôturent le lendemain à 5 heures du matin.

Le spectacle marque la dernière performance publique de
Brian Jones avec les Rolling Stones. Au cours de celui-ci, le public coloré de ce show assiste aussi, notamment, à l'unique perfomance de Tony Iommi (guitariste et membre fondateur du groupe Black Sabbath) avec Jethro Tull et à la représentation du premier mini opéra-rock des Who, A Quick One While He's Away (que l'on pourra visionner dans leur film documentaire de 1978, The Kids Are Alright). Enfin, tout juste deux semaines après la sortie de l'album blanc des Beatles, John Lennon monte sur scène accompagné de Keith Richards des Rolling Stones (basse), Eric Clapton de Cream (guitare), Mitch Mitchell du Jimi Hendrix Experience (batterie) en présence de Yoko Ono (on aurait pu s'en passer d'ailleurs), complètement recouverte de tissus noir et agenouillée face aux musiciens pour interpréter son titre Yer Blues. Le supergroupe créé pour l'occasion se baptise The Dirty Mac.


Et quand je vous dis qu'il y avait du beau monde (cliquez sur l'artiste de votre choix afin de lire sa bio) :

  • Nicky Hopkins en accompagnement


  • Le spectacle est sorti en CD et VHS en 1996, puis en DVD en 2004

    Avant toute chose, mettez sur Pause le son actuellement à l'écoute pour un meilleur visionnage des extraits (ci-dessous) de ce show...le Rolling Stones Rock'n Roll Circus :

    Commençant par un bref blabla entre John Lennon et Mick Jagger, voici The Dirty Mac (Clapton et Lennon à la guitare!!!)
    :


     Jethro Tull "A song for Jeffrey" :

    Marianne Faithfull "Something better":


    Taj Mahal "Checkin' up my babe"


    The Rolling Stones "You can't always get what you want" (Sacré Jagger, inimitable!!!):




    Et à la demande de Mr Cobra voici la traduction du légendaire morceau "Sympathy For The Devil" :

    Cliquez sur Play :

     

    S'il-vous-plait permettez-moi de me présenter

    Je suis un homme de goût et fortuné

    Je suis là depuis de longues longues années

    Et j'ai volé à beaucoup d'hommes leur âme et leur foi

    J'étais là quand Jésus Christ

    Eut son moment de doute et de douleur

    J'ai sacrément assuré que Ponce Pilate

    S'en lave les mains et scelle son sort

    Enchanté de vous connaître j'espère que vous devinez mon nom

    Mais ce qui vous intrigue c'est de comprendre en quoi consiste mon jeu

     

    J'étais dans les parages de Saint-Petersbourg

    Quand j'ai vu que c'était le bon moment pour un changement

    J'ai tué le Tsar et ses ministres,

    Anastasia cria en vain

    J'ai conduit un tank et eu rang de général

    Quand la guerre-éclair a fait rage et que les cadavres puaient

    Enchanté de vous connaître j'espère que vous devinez mon nom. Oh ouais

    Mais ce qui vous intrigue c'est de comprendre en quoi consiste mon jeu. Oh ouais

     

    J'ai assisté à l'allégresse qui régnait pendant que vos rois et reines

    Se battaient pendant dix décennies au nom des Dieux qu'ils avaient créés

    Je me suis écrié qui a tué les Kennedy ?

    Alors qu'après tout c'était vous et moi

     

    S'il-vous-plait permettez-moi de me présenter

    Je suis un homme de goût et fortuné

    Et j'ai monté des guet-apens contre les troubadours

    Qui furent tués avant d'atteindre Bombay

    Enchanté de vous connaître j'espère que vous devinez mon nom. Oh ouais

    Mais ce qui vous intrigue c'est de comprendre en quoi consiste mon jeu. Oh ouais

    Enchanté de vous connaître j'espère que vous devinez mon nom

    Mais ce qui vous intrigue c'est de comprendre en quoi consiste mon jeu

     

    De la même façon que tous les flics sont des criminels

    Et tous les pécheurs des saints

    Ainsi que pile est face, appelez moi simplement Lucifer

    Car j'ai le besoin de faire preuve d'un peu de modestie(1)

    Alors si vous me rencontrez, ayez un peu de courtoisie

    Ayez un peu de compassion et de bon goût

    Utilisez toute votre politesse bien apprise

    Ou je jetterai votre âme aux ordures

    Enchanté de vous connaître j'espère que vous devinez mon nom

    Mais ce qui vous intrigue c'est de comprendre en quoi consiste mon jeu

     

    (1)les flics sont des criminels, les pécheurs des saints

    Donc le Diable est Dieu ( là il fait donc preuve de modestie )

 

 

 

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 20:18

The 13th Floor Elevators est un groupe texan formé en 1966

par Roger Kynard Erickson alias Roky Erickson au chant et à la guitare (ex-membre du groupe The Spades d'Austin), de Ronnie Leatherman à la basse et John Ike Walton à la batterie, de Stacey Sutherland à la guitare et de l'inimitable Tommy Hall à la cruche électrique (electric jug en anglais), improbable instrument qui contribuait pour beaucoup au son original du groupe.



Transplantés un temps sur la côte californienne, les excessifs texans de the 13th floor elevators impressionnèrent grandement les musiciens de certains groupes du mouvement west coast par leurs délires électriques (notamment de
Jefferson Airplane).

Ils furent les premiers à utiliser le terme « 
psychédélique » dans un disque de rock avec leur merveilleux premier album fondateur The psychedelic sounds of The 13th Floor Elevators avec son graphisme vert et pourpre, l'œil et la pyramide, symboles de cette perception supérieure atteinte à travers la prise de l'acide lysergique (LSD).


Alliant des compositions étherées rythmées par les guitares et la lancinante cruche de Tommy Hall (par exemple le morceau Reverberation ) et des brûlots rocks (comme le fabuleux You're gonna miss me), le groupe connut une audience notable mais devint la cible des autorités policières pour le caractère supposé subversif de leur musique et l'utilisation réellement abusive de drogues hallucinogènes. Avant même la sortie de leur premier disque, tout le groupe sera arrêté puis relaché après une fouille dans l'appartement de Tommy Hall.

Le premier album, The psychedelic sounds..., est peut-être le premier véritable disque de rock psychédélique.

Sur les bases d'un rythmic & blues sauvage, à la façon de
Them, le groupe développe des guitares acides et envoûtantes, notamment avec l'aide de la reverb (on dirait des sortes de guitares surf spectrales), pendant que la cruche (qui donne un son quelque part entre l'eau qui bout et une flûte) donne un effet constant de remous lysergique, vaudou et rigolo à la fois. Et puis il y a bien sûr la voix soprano de Roky Erickson, qui, comme dans un état second et entre deux hurlements, chante littéralement l'aventure psychédélique (Roller Coaster, Fire Engine, Kingdom of heaven...).
Les notes de pochette présente la philosophie du groupe (du moins celle de Tommy Hall, son principal instigateur). En gros, l'homme est aliéné par une connaissance de la réalité purement pratique et matérielle, et doit réorganiser toute sa connaissance pour accéder à une sorte de "pureté mentale". Cette démarche est comparé à celle d'Einstein. Le fait "d'altérer chimiquement son état mental" est présenté comme un moyen pour accomplir cette quête. Le côté subversif du groupe ne provient pas d'une volonté de choquer, mais dans sa foi absolue (et peut-être aveugle) en ses convictions. "Le nouvel homme voit l'ancien homme (sous-entendu l'homme aliéné) comme l'ancien homme voit le singe", peut-on lire.


Voici 
"Gonna Miss Me".
Cliquez sur Play afin de visionner la vidéo (n'oubliez pas de mettre sur pause la playlist actuellement à l'écoute, en dessous) :

 





A l'écoute actuellement l'album "The psychedelic sounds of The 13th Floor Elevators" (du bon psyché!!!)

 

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 21:39

Easy Rider, film américain en couleurs de Dennis Hopper, réalisé en 1969

Dans les années soixante, deux « beatniks » californiens, Billy (Peter Fonda) et Wyatt « Captain America » (Dennis Hopper), sillonnent à moto les vastes étendues américaines vers le carnaval de la Nouvelle-Orléans, dépensant l’argent qu’ils ont gagné en vendant une grosse quantité de drogue. Ce mode de vie marginal leur vaut bien des ennuis.
Jetés en prison dans une petite ville du Texas, ils se lient d’amitié avec un jeune avocat alcoolique, Hanson (Jack Nicholson), qui décide de les suivre un moment dans leur périple.
Repartis sur les routes, ils doivent faire face, dans les villes qu’ils traversent, à l’hostilité croissante des habitants. Hanson est battu à mort alors que le trio campe une nuit à la belle étoile. En guise d’hommage à leur ami mort, les deux motards organisent une fête au LSD dans un cimetière en compagnie des prostituées Mary (Toni Basil) et Karen (Karen Black). Puis Billy et Wyatt se lancent à la poursuite des assassins, poursuite qui tournera au drame.



Co-écrit avec Terry Southern, le scénariste de Docteur Folamour (Dr Strangelove, or How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb, 1964) de Stanley Kubrick, Easy Rider est d’abord le film-culte d’une génération qui prend la parole après 1968. C’est un pamphlet dédié aux hippies et à leur désir d’une autre vie, vouée aux plaisirs de l’amour libre, de la drogue, des voyages et de la musique (la bande originale fait entendre Steppenwolf ou Jimi Hendrix.

Mais le film de Dennis Hopper gagne davantage à être considéré relativement à l’histoire des États-Unis et de son cinéma. En effet, l’année 1969 voit Hollywood se retourner progressivement sur son passé pour apporter un regard plus critique sur les mythes qui l’ont constitué. Tout en étant le road-movie par excellence, Easy Rider ne peut échapper dans cette perspective à une lecture qui le rattache aux grands schémas du western, comme en témoigne la visite du parc de Monument Valley, cadre naturel du western depuis la Chevauchée fantastique de John Ford. Qui sont en effet Billy et Wyatt dans cette société « blanche » et puritaine, sinon les frères des Indiens massacrés quinze ans avant auparavant dans de nombreux westerns ? Le film hippie iconoclaste se transforme donc en une critique de l’Amérique, critique conjuguée à la fois au passé — et visant alors de façon presque explicite le génocide indien — et au présent, stigmatisant une Amérique réactionnaire à de nombreux égards et incapable de tolérer la marginalité et la différence.


Un excellent montage vidéo du film à visionner ci-dessous (cliquez  sur Play sans oublier de stopper la playlist à l'écoute actuellement)
 



La bande son du film à l'écoute ci-dessous

 

Biographie de Dennis Hopper
Acteur, réalisateur, scénariste et monteur américain 
Né à Dodge City le 17 mai 1936

Dès sa plus tendre enfance, Dennis Hopper s'intéresse au théâtre et fait preuve d'une grande passion pour les pièces de William Shakespeare. Ses débuts d'acteur se dessinent aux côtés de James Dean, dans un épisode de 'Medic' en 1955. Il y joue le rôle d'un jeune épileptique. Grand admirateur de Dean, il réalise encore deux prestations à ses côtés dans 'La Fureur de vivre' et dans 'Géant', en 1956. Ebranlé par la mort de cet artiste icône, Dennis Hopper part à New York et étudie à la Lee Strasberg Acting School. Il apparaît ensuite dans plusieurs séries télé, comme 'Bonanza' ou 'La Quatrième Dimension'. En parallèle, il devient photographe, peintre et poète. Mais la casquette de réalisateur de Dennis Hopper n'est pas inconnue d'Hollywood, bien au contraire. 'Easy Rider' est l'un de ses films qui a le plus marqué les professionnels du 7e art aux Etats-Unis. Pourtant, Denis Hopper cesse d'écrire et de réaliser. Ses penchants pour la drogue et l'alcool le conduisent tout droit dans les couloirs d'un centre de désintoxication. Ses dépendances soignées, sa carrière redémarre doucement. Une nouvelle impulsion lui est donnée par David Lynch, qui le fait tourner dans 'Blue Velvet'. Personnalité incontournable du cinéma US, Dennis Hopper est très respecté. Il poursuit sa carrière avec brio.  

   Biographie de Peter Fonda
Cinéaste et acteur américainNé à New York le 23 février 1940

Fils du légendaire acteur Henry Fonda et frère de Jane Fonda, Peter Fonda vit pour le monde du cinéma depuis sa petite enfance. Le jeune homme fait ses études à l'Université d'Omaha. Très vite, il rejoint la troupe de théâtre de la faculté. Il pose son premier rôle dans la pièce 'Harvey'. En 1961, le jeune comédien fait ses débuts à Broadway dans 'Blood, Sweat And Stanley Poole'. En 1963, il entre dans le monde du cinéma grâce à un petit rôle dans le film 'Les Vainqueurs'. En 1966, il est à l'affiche des 'Anges sauvages', aux côtés de Nancy Sinatra. En 1969, il produit, co-scénarise et joue dans 'Easy Rider', sous la direction de son grand ami Denis Hopper. En 1971, il se confie le premier rôle du long-métrage 'L' Homme sans frontière'. Cette première réalisation sonne l'apogée de la carrière du cinéaste. La suite est moins étincelante. A partir de 1974, il enchaîne les rôles secondaires comme dans 'Open Season', 'Fighting Mad' et 'Colère Froide' en 1976. En 1996, on retrouve l'acteur dans 'Los Angeles 2013' aux côtés de Kurt Russel. Il continue avec 'Ulee's Gold' où il incarne un homme tourmenté par la disparition de sa fille. En 1998, il joue avec Terence Stamp dans 'L' Anglais' de Steven Soderbergh. Un réalisateur qu'il retrouve en 2004 sur le tournage du film 'Ocean' s 12'. Fort de ses origines, Peter Fonda continue de se montrer devant la caméra. En 2007, il croise Nicolas Cage dans 'Ghost Rider'.

Biographie de Jack Nicholson
 
 Acteur américain
Né à Neptune, New Jersey le 22 avril 1937
 

Après avoir grandi auprès de sa grand-mère,
Jack Nicholson s'installe à Los Angeles à l'âge de dix-sept ans, où il exerce divers métiers, suit des cours de comédie et apparaît dans des séries télévisées. Roger Corman le prend alors sous contrat. Pendant dix ans, il tourne dans des films à petits budgets, écrit des scénarios et collabore au financement de productions indépendantes. En 1969, il triomphe dans 'Easy Rider', véritable éloge de la contre-culture de son époque, qui marque les débuts d'un nouveau genre cinématographique, le road movie. Ce film aujourd'hui culte raconte l'errance de deux motocyclistes dans l'Amérique des années 1970. Les rôles s'enchaînent et Jack Nicholson tourne avec les plus grands : Vincente Minnelli, Roman Polanski (' Chinatown'), Michelangelo Antonioni (' Profession : reporter'), Arthur Penn (' Missouri Breaks'), Stanley Kubrick (' Shining'), Tim Burton (' Mars Attacks'), Martin Scorsese (' Les Infiltrés'), ou encore Milos Forman, dans 'Vol au-dessus d'un nid de coucou', qui lui vaut son premier oscar. Plus récemment, il joue aux côtés de Morgan Freeman dans 'Sans plus attendre' réalisé par Rob Reiner, le créateur de 'Quand Harry rencontre Sally'. Jack Nicholson a également réalisé de nombreux films. Couvert de prix internationaux, cet acteur flamboyant, célèbre pour son sourire et son jeu de sourcils, aura touché à tous les genres cinématographiques avec brio - de la comédie au drame psychologique en passant par le film d'horreur et le mélodrame - incarné des personnages mémorables et su apprivoiser le système hollywoodien, tout en réussissant à cultiver une image de marginal.

 

 

 

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 21:59

Jerry Garcia...photo prise en 1968 !!!


Voici une vidéo retraceant les événements de l'année 1968...(y a une phase, à un court moment avec des photos un peu hors sujet...lool, on se demande ce qu'elles foutent  là) mais visionnez la!!!



Voici une vidéo d'une "nostalgique" de 68 ou plutôt des années 70, j'aime beaucoup...à vous d'apprécier :



 
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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 22:42

Nées à Hawaii, les soeurs Casady, Sierra et Bianca, grandissent séparées, et ne sont réunies par le destin que plus tard. Bianca est élevée dans la tradition des Indiens anasazi par sa mère et son compagnon, Aigle du Ruisseau Guérisseur, puis rejoint son père en Arizona, où elle abandonne l'école à l'âge de 15 ans, effrayée par le formatage scolaire qui l'attend. Elle prend un bus pour San Francisco et part à l'aventure, armée de livres et de ses chansons qu'elle garde pour elle.

 Quant à Sierra, elle prend des cours de chant lyrique au lycée et s'installe à Montmartre, où sa soeur la rejoint en 2003. Elles commencent à écrire ensemble, Sierra à la guitare et à la flûte, Bianca aux percussions.

Le premier album de CocoRosie, 'La Maison de mon rêve', voit le jour au printemps 2004, après une série de dates avec d'autres artistes tels que Gena Rowlands, Battles, Ratatat et Devendra Banhart, qui devient le compagnon de Bianca.

Elles reviennent en 2005 avec 'Noah's Ark', plus électro, sur lequel on retrouve notamment Antony du groupe Antony and the Johnsons. Leur poésie alliant délire et fragilité séduit, et leurs passages sur scène marquent les esprits, comme lors des Eurockéennes de Belfort en 2005.


2007
, voit la sortie d'un nouvel opus
, 'The Adventures of Ghosthorse & Stillborn', (à l'écoute actuellement) dont la pochette est réalisée par Pierre & Gilles. Comptant de nombreux fans, dont Damien Skunk,

le duo indie folk néo-rebelle
CocoRosie irradie une atmosphère étrange et douce, abordant la vie telles des enfants rêveuses.


L'album à l'écoute ci-dessous : "The Adventures of Ghosthorse and Stillborn"


Deux filles en noir, une barque voguant sur des eaux vertes perdues dans la brume... La pochette du nouvel album de CocoRosie, ‘The Adventures of Ghosthorse and Stillborn’, dévoile un monde poétique et déjanté et invite à un voyage nocturne peuplé de personnages imaginaires que la musique anime.



Anecdotes :

 - Un matin, les deux soeurs, ayant bu trop de champagne, décident de presser le bouton 'enregistrer' d'un dictaphone et de créer ainsi un album en une heure. Le résultat était selon elles complètement nul, mais l'idée de CocoRosie était née.

 - Pour payer le trajet jusqu'à San Francisco, Bianca vend des bouquets de fleurs récupérées et des tickets de bus périmés à des personnes âgées.

Citations :

«Dés que Bianca est arrivée mon coeur s'est ouvert et nous avons construit tout un nouveau monde ensemble.»
[ CocoRosie ]

«Nous irons tous en enfer, quand l'argent sera dépensé, quand l'argent aura disparu.»
[ CocoRosie ]

«Il fut un temps où rien n'était éteint Où seul l'or de mon coeur donnait l'heure Et alors j'étais fort, mais j'ai perdu la fleur et l'innocence Dans ce décor je me sens perdu, rien n'a plus de sens Mais j'ai encore quelques rêves et si tant est que j'aie»
[ CocoRosie ] - Paroles de la chanson Bisounours
 
 
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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 18:36

C'est en 1967, dans le magazine anticonformiste Open City, qu'un poète presque inconnu commença de publier une chronique régulière.
Avec une brutalité rarement égalée, doublée d'une superbe indifférence au scandale, il y exprimait sa révolte contre la société américaine, le pouvoir, l'argent, la famille, la morale. L'alcool, le sexe, les échos d'une vie marginale et souvent misérable y étaient brandis comme autant de signes de rupture...

Ce "journal" est un classique de la littérature contestataire
,
qui conserve, aujourd'hui encore, toute sa fraîcheur. Tu m'étonnes!!!
A lire!!! Tout simplement succulent, mais attention aux âmes sensibles, vous serez choquées!!! Perso, je suis fan. En ce moment, j'ai la tête plongée dans ce bouquin et j'avoue que je n'ai jamais pris autant de plaisir à me taper la ligne "Versailles Rive Droite - St Lazare"

Voici un passage du livre, d'autres suivront...on va commencer "soft" par celui-ci:

"les heures ont défilé, les cannettes de bière aussi (...) il y a eu aussi des moments de silence. durant lesquels chacun de nous s'est laissé envahir par ses pensées.
finalement Red a bondi sur ses pieds.
- bon, c'est pas tout ça, mon vieux, faut que je me rentre. mais quelle nuit d'enfer!
à mon tour, je me suis levé.
- tu l'as dit Red.
- putain, c'est bien vrai! allez à la revoyure.
- sûr vouais.
mais on semblait pas vouloir se quitter, comme si la nuit avait été réellement une grande chose.
- à te revoir, p'tit gars!
- d'accord, Bukowski.
 je l'ai regardé contourner la haie par la gauche, cap sur Normandie, et Vermont, où il avait encore cette chambre pour trois, quatre jours. quand il a disparu, un vieux leste de lune a voulu participer à la tristesse de la scène et y est parvenu. j'ai refermé la porte, lampé un fond de bière éventée, éteint les lumières, rejoint mon lit et, une fois déloqué, je me suis glissé dedans, tandis que là bas, dans cette gare de triage, ils traversaient les voies pour se choisir un wagon, un endroit où dormir, où rêver d'une ville meilleure, d'un sort meilleur, d'un amour meilleur, d'une chance meilleure, de tout ce qu'il pouvait y avoir de meilleur. sauf que jamais ils n'y auraient droit, et qu'ils n'arrêteraient donc jamais de chercher.

 c'est alors que je me suis endormi."

BIOGRAHIE DE CHARLES BUKOWSKI

C'est le 16 août 1920, à Andernach, en Allemagne, que naît Charles Bukowski. Son père est alcoolique, violent, sa mère soumise. De coups de ceinture en errance avec les mômes du quartier, Bukowski va grandir dans ces années effroyables pour les pauvres : la grande crise économique des années 30 aux Etats-Unis.

Au cours de son adolescence, Charles Bukowski rencontre un ami de son ami de son père chez qui il commencera à s'enivrer régulièrement. L'alcool est là pour oublier la rue, la famille, la misère, les angoisses mais aussi pour accéder au sublime, à l'illusion, à un ailleurs qui compense les vomissures du petit matin.
Autre évènement d'importance dans cette même période, Buk est soudain attaqué par une acné dévastatrice, qui va marquer son visage et son corps à jamais. Il en retirera cette apparence trompeuse de brute, de grand monstre, qui se pose sur lui comme un masque qu'il saura pourtant utiliser.
A 16 ans, Charles répond pour la première fois aux coups de son père, et le laisse au tapis. Le tyran est abattu.

Bukowski vivra encore un certain temps dans sa famille, puis ce seront les hôtels minables, les petits boulots, les femmes alcooliques ramassées dans les bars pendant les nuits de beuverie.

Bukowski écrit des poèmes pour de petites revues, la plupart sont refusés. Puis il attaque des romans autobiographiques, entre deux cuites.

A la bibliothèque municipale, il va faire une découverte qui va l'impressionner : un jour il ouvre un bouquin de John Fante, il reconnaîtra aussitôt en lui un maître, et s'identifiera souvent à Bandini, cet émigré qui peine à se faire une place au soleil. Autre découverte artistique, la musique de Gutav Mahler, qu'il écoutera toute sa vie.

Après une période terrible à New York, Bukowski cesse d'écrire pendant dix ans. Puis, revenu à Los Angeles, il entre à la Poste, comme facteur. Il recommence alors à écrire, entre deux tournées, en s'imbibant de whisky, en collectionnant les femmes.

En 1969 parait son premier recueil de nouvelles "Journal d'un vieux dégueulasse", et il commence à être demandé dans les universités ou les cercles littéraires pour se livrer à des lectures publiques, effroyables pour lui, mais qu’il supporte à grand renfort d'alcool.

Le succès venant, Bukowski quitte la Poste, et livre en même temps son premier roman : Le Postier (1971).
En 76, l'année où il publie les Contes de la folie ordinaire, Buk rencontre Linda Lee. Il finira par l'épouser et terminera sa vie avec elle, en vivant de ses droits d'auteur, qu'il dépense dans l'alcool et les courses de chevaux.
Pour nous Français, Bukowski apparaît vraiment au public en 1978, lors de l’émission littéraire "Apostrophes", où il biberonne du vin blanc, grommelle, drague ou taquine, et se fait sortir de l'émission avant son terme. Mais cet éclat passé, les gens qui vont se hasarder vers son oeuvre en ressortiront conquis par sa beauté, son style fait de douleur et d'illuminations. Des livres comme des perles dans un caniveau.

Le 9 mars 1994, en Californie, Buk s'éteint d'une pneumonie.

Sur sa tombe est gravé "DON'T TRY" (n'essaie pas).
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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 19:13

Bon, je repars en voyage le temps d'un long week end de quatre jours pour fêter mon anniversaire mais surtout pour visiter Rome car il paraît que toutes les routes y mènent, je ne pouvais donc y échapper!!!
En attendant mon retour pour de nouveaux posts, voici quelques devinettes. Celui ou celle qui trouve les réponses (car la dernière fois Sly et Anitaa ont réussi à remporter une pinte de Guinness chacune), aura deux lots sympathiques, c'est à dire un DVD gravé avec un concert, un festival et deux films (ça sera pas du neuf désolé) ainsi qu'un cadeau touristique "à la con" de Rome,

voici  le DVD gravé à gagner :

Films : "Easy Rider" & "Psych Out"  Concert : Grateful Dead "Downhill from here" et le "Festival Express (1970)"

 

 

 

 

 









Bien sûr si le gagnant (ou la gagnante) désire autre chose de ce que je propose en concert ou films, j'en ai d'autres tout aussi sympathiques dans le même genre...à négocier!!! Et bien sûr faudra me transmettre l'adresse postale pour que je puisse envoyer les lots!!!

Voilà, sur ce...bonne chance car y a des questions plus ou moins faciles!!!

Question 1 : Quel était le surnom donné à Jerry Garcia?

Question 2 : Il n'y a pas si longtemps que ça, le Grateful Dead s'est reformé rapidement pour un concert en soutien à une personnalité, laquelle?

Question 3 : A l'époque,  à San Francisco sur Ashbury Street , Pigpen (Ron McKernan, chant, harmonica et synthé de Grateful) dormait au dernier étage de la demeure où squattait le groupe, il avait installé un drapeau à sa fenêtre...de quel drapeau s'agissait-il?

Question 4 : Qui a dit "Celui qui voit un problème, mais ne fait rien fait aussi parti du problème"

Question 5 : Trouver la personne mystère "X" dont parle Jerry ici, je le cite :
"Il gigotait pas mal, avant de se tailler une réputation de poète, que je ne crois pas qu'il le méritait. Rimbaud était un grand homme à 18, 19 ans et Verlaine aussi. Ce foutu "X", c'était pas un bon, désolé..."
Qui est "X"?

 

 

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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 18:44

 

Mr. Tambourine Man
ALBUM : "BRINGIN' IT ALL BACK HOME" – 1965

Peut-être la chanson la plus connue de Dylan. Mieux connue à l’origine par les versions de Judy Collins et des Byrds (entre autres), ainsi que l’adaptation française, jolie mais édulcorée, d’Hugues Aufray (Mr l’homme-orchestre).
Plusieurs "dylanologues" distingués voient dans cette chanson une invite à l’évasion par la drogue, (le trip, les sens mis à nu, les ronds de fumée de l’esprit...).
Je suis plutôt de l’avis de Robert Shelton qui voit dans l’homme au tambourin les muses de la poésie et de la musique, ou un marchand de sable pour adulte, ou un esprit qui nous enlève à notre défilé quotidien et à nos chagrins. Chacun a son ou ses hommes au tambourin.
Dylan lui-même, qui me chante cette chanson et m’entraîne dans sa danse est, pour moi, l’homme au tambourin. L’esprit qui séduit les sens de Dylan c’est, quoiqu’il en pense, l’effet qu’il a eu lui-même sur tant d’autres.




Mr. Tambourine Man Monsieur l'homme au tambourin
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me,
I'm not sleepy and there is no place I'm going to.
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me,
In the jingle jangle morning I'll come followin' you.
Hé! Mr.l'homme au tambourin, joue-moi une chanson,
Je n'ai pas sommeil et n’ai nulle part où aller.
Hé! Mr.l'homme au tambourin, joue-moi une chanson,
En ce matin tintinnabulant je suis prêt à te suivre.
Though I know that evenin's empire has returned into sand,
Vanished from my hand,
Left me blindly here to stand but still not sleeping.
My weariness amazes me, I'm branded on my feet,
I have no one to meet
And the ancient empty street's too dead for dreaming.
Bien que je sache que cet empire du soir est redevenu sable,
M'a glissé entre les doigts,
M'a laissé aveugle mais pas encore assoupi.
La lassitude m'a pris par surprise, je reste planté là,
Je n'ai personne à voir
Et la vieille rue vide est trop mortelle pour rêver.
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me,
I'm not sleepy and there is no place I'm going to.
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me,
In the jingle jangle morning I'll come followin' you.
Hé! Mr.l'homme au tambourin, joue-moi une chanson,
Je n'ai pas sommeil et n’ai nulle part où aller.
Hé! Mr.l'homme au tambourin, joue-moi une chanson,
En ce matin tintinnabulant je suis prêt à te suivre.
Take me on a trip upon your magic swirlin' ship,
My senses have been stripped, my hands can't feel to grip,
My toes too numb to step, wait only for my boot heels
To be wanderin'.
I'm ready to go anywhere, I'm ready for to fade
Into my own parade, cast your dancing spell my way,
I promise to go under it.
Emmène-moi voyager sur ton bateau magique,
Mon esprit s’est envolé, mes mains n'ont plus de prise,
Mes orteils sont trop gourds pour marcher, je n'attends plus que des bottes
Pour errer sans but.
Je suis prêt à aller n'importe où, prêt à disparaître
En ma propre parade, pour suivre le chemin que m’indique ta danse,
Je te promets de te suivre.
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me,
I'm not sleepy and there is no place I'm going to.
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me,
In the jingle jangle morning I'll come followin' you.
Hé! Mr.l'homme au tambourin, joue-moi une chanson,
Je n'ai pas sommeil et n’ai nulle part où aller.
Hé! Mr.l'homme au tambourin, joue-moi une chanson,
En ce matin tintinnabulant je suis prêt à te suivre.
Though you might hear laughin', spinnin', swingin' madly across the sun,
It's not aimed at anyone, it's just escapin' on the run
And but for the sky there are no fences facin'.
And if you hear vague traces of skippin' reels of rhyme
To your tambourine in time, it's just a ragged clown behind,
I wouldn't pay it any mind, it's just a shadow you're
Seein' that he's chasing.
Bien que tu entendes rire, tourner, danser follement sous le soleil,
Tout ça n'est destiné à personne, c'est juste une échappatoire
Et sauf pour aller au ciel il n'y a pas d'obstacle à franchir.
Et si tu entends de vagues mots aux rimes sautillantes
Au son de ton tambourin, ce ne sont que celles d’un clown en guenilles,
Je n'y prêterais attention, ce n'est qu'une ombre que tu
Le vois poursuivre.
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me,
I'm not sleepy and there is no place I'm going to.
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me,
In the jingle jangle morning I'll come followin' you.
Hé! Mr.l'homme au tambourin, joue-moi une chanson,
Je n'ai pas sommeil et n’ai nulle part où aller.
Hé! Mr.l'homme au tambourin, joue-moi une chanson,
En ce matin tintinnabulant je suis prêt à te suivre.
Then take me disappearin' through the smoke rings of my mind,
Down the foggy ruins of time, far past the frozen leaves,
The haunted, frightened trees, out to the windy beach,
Far from the twisted reach of crazy sorrow.
Yes, to dance beneath the diamond sky with one hand waving free,
Silhouetted by the sea, circled by the circus sands,
With all memory and fate driven deep beneath the waves,
Let me forget about today until tomorrow.
Puis fais-moi disparaître à travers les anneaux enfumés de mon esprit,
Dans les ruines brumeuses du temps, loin des feuilles gelées,
Arbres tremblants et hantés, dehors au vent des plages,
Loin de l’atteinte tordue des chagrins fous.
Oui, je voudrais danser sous le ciel de diamant avec une main flottant librement,
Silhouetté par la mer, encerclé de sables de cirque,
Tous mes souvenirs et mon destin engloutis sous les vagues,
Laisse moi oublier aujourd'hui jusqu'à demain.
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me,
I'm not sleepy and there is no place I'm going to.
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me,
In the jingle jangle morning I'll come followin' you.
Hé! Mr.l'homme au tambourin, joue-moi une chanson,
Je n'ai pas sommeil et n’ai nulle part où aller.
Hé! Mr.l'homme au tambourin, joue-moi une chanson,
En ce matin tintinnabulant je suis prêt à te suivre.
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